Aventures sur les Causses Méjean et Sauveterre - Trail n°44
L’église d’Ispagnac
Jardin d'Ispagnac
Ispagnac est au carrefour du calcaire, du granite et du schiste. Irrigué par le Tarn, protégé des vents du nord et du nord-ouest, le vallon d'Ispagnac jouit d'un climat presque méridional qui lui a valu le surnom de "jardin de la Lozère". Un maraîcher et deux vignerons y sont installés.
Les vignerons d’Ispagnac
Le pont de Quézac
Il permet d'enjamber le Tarn et de rejoindre le village de Quézac situé sur la rive gauche. Vers 1350, le pape Urbain V décide de financer sa construction afin de faciliter l'accès des pèlerins à la collégiale Notre-Dame de Quézac. Sa construction s'achève au cours du XV° siècle. Son histoire est jalonnée de destructions partielles par les crues, de reconstructions plus ou moins solides. Il est classé monument historique le 27 août 1931.
L'eau de Quézac
L'eau minérale de Quézac jaillit naturellement de la source Diva, à l'entrée du village, dans un environnement exceptionnel, naturellement protégé depuis des siècles. Cette eau au goût agréable, riche en sels minéraux et oligo-éléments, est également réputée pour son action bienfaisante sur l'estomac. La source vient en fait du mont Aigoual et met, selon des études scientifiques, de 30 à 40 ans pour rejaillir à Quézac, après s'être déposée dans les nappes et s'être chargée en gaz naturel (ce qui est rare en France).
Notre-dame de Quézac
La collégiale de Quézac, aujourd'hui église Notre-Dame, a été fortifiée au XIV° siècle à l'instigation du pape Urbain V. Le premier édifice aurait été construit en 1052 en l'honneur de Notre-Dame de Quézac. La légende raconte qu'un laboureur trouva une vierge noire en traçant un sillon. Il l'aurait alors ramenée dans l'église, mais elle disparut durant la nuit. Le lendemain on la trouva à nouveau dans le sillon, et l'on décida de construire un oratoire là où la Vierge l'avait décidé. C'est ainsi que de nombreux pèlerins en route pour Saint-Jacques-de- Compostelle ont afflué à Quézac. Un vitrail illustre aujourd'hui la dédicace de la collégiale à la vierge.
Hibou Grand-duc
Ce rapace est le plus grand oiseau nocturne. Son habitat optimal est formé d'une mosaïque de structures végétales et topographiques, permettant à la fois une grande richesse en proies, de bonnes conditions pour les chasser ainsi que de nombreux gîtes diurnes et des possibilités de nidification. L'espèce est généralement fidèle à un site de reproduction pendant de nombreuses années. Ce rapace est très sensible aux dérangements et aux modifications de l'environnement immédiat de leur site. C'est une espèce protégée.
Une ferme de reconquête.
Montbrun, village perché.
Mas André
Les « mas » sont des domaines ou des petits hameaux. Actuellement, au Mas André, vivent deux familles d’éleveurs de brebis à viande (500 à 600 bêtes). À la sortie du hameau, un arrêt s’impose devant un ensemble de ruines, dégageant de superbes voûtes. Souvent de type « superposée », la voûte s’employait aussi bien pour faîter le grenier que pour couvrir la bergerie. L’absence de bois de charpente et d’eau, la peur des incendies, mais aussi l’abondance des pierres justifiait ce genre d’ouvrage. Enfin, une charpente ne supporterait pas la lourde toiture de lauzes calcaires (400 à 500 kg/m²). (P. Grime)
Haies
Les haies (buis ou épineux), si utiles aux agriculteurs jusqu’au début du XXe s, jouent un rôle de protection vis-à-vis des cultures, de la flore et de la faune. Délimitant les parcelles, les haies sont des sites de nidification privilégiés pour de nombreuses espèces d’oiseaux nicheurs ou migrateurs. Elles sont aussi des postes d’affût, non seulement pour certains rapaces, tels que la buse, l’épervier, les busards, mais aussi pour des insectivores, comme le rougequeue à front blanc et la pie grièche. Quant aux baies à fruits de certains arbustes (prunellier, genévrier, églantier), elles transforment ces haies en véritables garde-manger pour oiseaux granivores : grive, serins gros-bec, bruant ortolan.
Description
1. On commence tranquillement dans les ruelles d'Ispagnac
2. On rejoint très vite Quézac et son joli pont Ogival. De là, on longe le Tarn par une petite route qui se transforme ensuite en sentier.
3. Les choses sérieuses débutent, il faut se mettre à grimper! Le démarrage est assez doux.
4. La traversée de Montbrun, hameau médiéval pittoresque, permet de reprendre son souffle. L'ascension continue sur un monotrace rocailleux.
5. A peine arrivé sur les hauteurs du Causse Méjean, on entame la descente. Elle se fait aussi sur un sentier étroit et assez technique. Les points de vue sur les Gorges sont magnifiques, prenez le temps de les admirer.
6. De retour au Tarn, on change de rive pour rejoindre Blajoux, puis le Villaret. De là commence la deuxième grande montée, qui nous amènera sur les hauteurs du Causse Sauveterre.
7. Le plus dur est fait, il ne reste plus qu'à se promener sur le Causse Sauveterre, en suivant le GR.
8. Descente finale, assez raide sur sa dernière partie et un peu joueuse.
Profil altimétrique
Recommandations
Transport
Accès routiers et parkings
Stationnement :