Pelouse subalpine
Balise n° 1
Comme dans un jardin ou sur un terrain de sport, les pelouses sont travaillées par l’homme. Le pâturage et le feu sont ici les outils de leur entretien. L’essentiel des plantes qui la constituent sont des cousines du blé et des graminées vivaces : le nard, les fétuques. Coupez (broutez) une de leurs tiges, il s’en forme bientôt cinq autres ; piétinez- les, elles se multiplient, elles deviennent très denses. Toutes ces «tortures» offrent les conditions d’un couvert végétal serré, garant de la stabilité d’un sol pauvre, pourtant noir, issu de l’altération du granite omniprésent. Voilà donc quelques clés pour une gestion adaptée de ce milieu fragilisé en cas d’abandon.
Petit peuple de l'herbe
Balise n° 2
Ébauchée dès le printemps, l’explosion démographique animale s’observe dans le courant de l’été. Plus tôt, les milliers de petites bêtes n’ont pas encore terminé leurs métamorphoses. Il est alors malaisé de reconnaître, lors des différents stades larvaires, telle ou telle espèce. La pelouse d’altitude attire une petite faune montagnarde spécifique, qui se raréfie un peu partout en Europe. C’est le cas du criquet jacasseur qui anime inlassablement les pâturages de ses concerts estivaux. Les criquets ne consomment que des végétaux, alors que les sauterelles, comme le dectique verrucivore, sont plutôt carnivores. De nombreuses espèces de papillons visitent aussi les fleurs.
Plantes rases et arbrisseaux
Une grande quantité de lumière favorise l’apparition, parmi les graminées, de nombreuses autres herbes rases, presque toutes vivaces, appartenant à d’autres familles botaniques. Elles forment un véritable fouillis végétal. Parmi les belles fleurs alpines, la pulsatille printanière, les gentianes bleues naines en été… D’autres végétaux, de taille plus modeste, sont fort capables de «miter» une pelouse moins pâturée qu’autrefois. Les réseaux d’herbes, perdant de leur densité, offrent des points de fragilité que des arbrisseaux exploitent pour s’y développer au cœur de la pelouse : les myrtilles, associées ici aux airelles rouges et à la callune vulgaire (une bruyère).
Oiseaux
Les vertébrés profitent des plantes ou des petites proies : c'est notamment le cas du lièvre ou encore du lézard vivipare, à la queue épaisse, qui est convoité par l’aigle chasseur de reptiles, le circaète Jean-le-Blanc. Chez les rapaces, on peut apercevoir les silhouettes caractéristiques des busards cendré et Saint-Martin qui volent au ras du sol. Parmi la foule des petits passereaux, se trouvent le traquet motteux, visiteur d’été installé sur une pierre, ou plus rare, et la perdrix grise. Cet endroit est aussi propice pour entendre le chant des alouettes.
Les coubles
Vous êtes à la croisée des chemins dont l'un est l'ancien chemin de Mende à Villefort, détaché de la route des Arvènes (la Régordane) au niveau de la Maloutière (sortie de Villefort). Combien de coubles, convois d'au moins 6 mulets bâtés, répandant le son de leurs grelots, sont passés par ici pendant des siècles ! Les muletiers, qui passaient en caravanes, animaient le village et donnaient à Cubières un air de prospérité. La rue du village, alors très marchande, alignait ses auberges et ses échoppes.
Les passereaux
Le Rieutord
Cubières
Description
Le long de l’itinéraire, des poteaux directionnels vous guident ainsi qu’un balisage de peinture jaune. Les lieux-dits et/ou les directions à suivre sont indiqués en italique gras et entre guillemets dans le descriptif ci-dessous :
Départ du col de Finiels, mais possibilité de partir de La station du Mont Lozère (D2) ou de Cubières (D3)
Au départ du « Col de Finiels », descendre à la " Station du Mont Lozère ", D2, par « Sous le col de Finiels », « Plan des Gours », « La chapelle du Mont-Lozère ».
À « Station du Mont-Lozère » continuer sur « Cubières » par « La Massola », « Col Santel », « Le Réservoir ».
À « Cubières », D3, traverser le village par « Village » et continuer sur « Pelloufet » et prendre à droite direction « Bois du Mathieu ».
Au « Bois du Mathieu », monter au « Col de Finiels » par « Louzero de Broussoux », « Ancienne Voie Romaine ».
Itinéraire VTT extrait du cartoguide Mont Lozère – pays des sources, de la montagne du Goulet aux gorges du Bramont, mise en oeuvre par le Pôle de pleine nature du mont Lozère.
Profil altimétrique
Recommandations
Le port du casque est vivement recommandé. Ne pas oublier son kit de réparation et un petit outillage. Ralentir dans les hameaux.
Transport
- Ligne 261 Florac – Le Pont de Montvert – Mont Lozère. Circule tous les jours durant juillet et août. Les vélos sont admis
Accès routiers et parkings
Stationnement :