Le pélardon
Dans cette vallée, l'élevage dominant est celui de la chèvre. Son lait est vendu à la coopérative fromagère à Moissac Vallée Française ou transformé sur l'exploitation en Pélardon. Le Pélardon a obtenu son AOC en 2000 et son AOP en 2001. Ce petit fromage rond au lait cru et entier de chèvre est emblématique des Cévennes. La chèvre étant d'un meilleur rapport financier, les troupeaux de chèvres sont d'une taille moindre que ceux de brebis. Ils entretiennent une plus petite surface de pâturage mais nécessitent, pour fournir du lait, une nourriture plus riche. (P. Grime)
Une végétation contrastée
La dissymétrie des deux versants de la vallée est fortement marquée. Sur le versant nord poussent des feuillus et des résineux tandis que le versant sud ouest est recouvert de landes et de chênes verts. Les chênes verts s'installent dans les moindres creux où s'est amassé un peu de terre, montent jusque sur la crête, à 800 m d'altitude, alors qu'ils poussent généralement jusqu'à 500 m d'altitude. Sur ces zones rocheuses, un microclimat chaud, allié à un sol pauvre et sec, où peu d'arbres peuvent le concurrencer, lui permet d'agrandir son aire naturelle.
Mystère des creusements
Au sommet, taillé dans la roche, un piètement rectangulaire suggère le soubassement de quelque construction en matériau périssable ou même en pierre. On retrouve un creusement semblable plus bas. La tradition fait remonter ces creusements à la guerre de Cent Ans (1337-1439). L'insécurité incitait alors à l'organisation de moyens de défense collectifs. Des réseaux de signaux à partir de tours ou de lieux élevés (flammes ou fumées) furent préconisés. Les seigneurs d'Anduze auraient organisé un réseau d'Anduze à Florac et le roc de Castelviel en aurait été un maillon.
On raconte aussi que ces creusements seraient les assises des piles d'un pont reliant le "Serre des Potences", commencé par les fées lasses de traverser la vallée pour se rencontrer. Mais creuser leur parut vite plus fatiguant que marcher !
Le grand corbeau
Description
Depuis le parking, traverser la route et prendre la piste forestière en face.
1) Au bout de 600 m, prendre la piste à droite. Passage sous des pins et des coupes de bois.
2) Au croisement, prendre le chemin à droite ; au second croisement, prendre tout droit.
3) Prendre le chemin le plus à gauche et passer sur l’autre versant de la crête.
4) Au bout de 1,100 km, le chemin tourne légèrement sur la gauche. Puis, il se transforme en sentier et part sur la droite (pente raide). Longer la crête. Faire attention aux passages vertigineux et sur roche schisteuse.
5) Arrivé à un point culminant, prendre le sentier sur la gauche puis longer jusqu’à un second point culminant.
6) Continuer pendant 20 m puis retrouver les traces du sentier (passage escarpé sur la roche schisteuse).
7) Au croisement d’un chemin, prendre à gauche. Au second croisement, continuer tout droit. Enfin, au troisième croisement, prendre à droite, la piste du début. Rejoindre le parking au bout de 1,400 km.
Profil altimétrique
Recommandations
Accès routiers et parkings
Stationnement :