L'eau canalisée
les eaux de ruissellement et d’éviter la destruction des murs de soutènement lors de fortes précipitations. Ces aménagements requièrent des techniques de construction en pierres sèches particulières qui permettent à l’eau de s’infiltrer tout en résistant à son passage.
La montagne aménagée
Hameau de L'Espinas
Il est situé sur l’une des branches de la draille de Jalcreste, chemin de transhumance ancestral empruntant la crête.
Une châtaigneraie à composer
Une marque à vie
Polyvalent, résiliant
Vive la diversité
Une technique d'avenir
La construction d'un mur
les âges. Cet te technique reste aujourd’hui le mode par excellence pour la
construction d’un mur de soutènement. Récemment, les professionnels spécialisés en pierre sèche ont élaboré des règles professionnelles pour
cette technique qui servent de références.
Paysages sculptés
Bois mort, espace vivant
Au temps des Camisards
Un peu de repérage
Un long travail de rénovation
CQP?
L'association ABPS
axes pour transmettre les techniques de construction en pierre sèche et développer cette filière.
Que fait-on des châtaignes
La châtaigne en Cévennes
Paysages du mont Lozère et des Cévennes
sur la vallée du Luech et l’extrémité orientale du mont Lozère. Vers le sud, les Cévennes s’étendent de la plaine d’Alès à l’est au massif de l’Aigoual à l’ouest. Elles forment une succession de crêtes et de vallées, sont dominées par le mont Aigoual (1565 m) et constituent les premiers reliefs en provenance de la Méditerranée.
Castagnols
(origine : châtaigneraie).
Village important bien avant Vialas, proche d'un grand axe de communication sur les crêtes, Castagnols était le chef-lieu de la paroisse jusqu'en 1684. Les chanoines du chapitre collégial de Bédoues bénéficiaient du revenu considérable de son prieuré, fondé par Guillaume de Grimoard devenu le Pape Urbain V.Par la suite, les habitants de Castagnols se sont engagés fortement dans la Réforme. L'église a été brûlée à l'époque des Camisards. Après 1970, des amoureux des Cévennes ont remonté les ruines.
A l'abattage!
Le bon filon
Organisation de l'usine
Ca chauffe!
La mine au bois dormant
On recrute!
La préparation mécanique
Partir en fumée
Couvrez tout!
Le Moulin de Rieutort
À Rieutort (qui signifie « ruisseau tordu »), il y avait un moulin à farine et un moulin drapier ou « paraudier ». Au XVIIe siècle, des toiles de « cadis » étaient faites à partir de laines cardées, filées, tissées et enfin foulées dans l'eau froide du moulin. C'était une toile raide que l'on utilisait pour faire des habits inusables. La profession de « molinier de drap » disparaîtra à l'âge d'or de la soie.
La Faille de Vialas
Un pont enjambe le Rieutort, appelé Pudissine dans sa partie amont. Ce ruisseau prend sa source sur le mont Lozère à 1 425m d'altitude, près du mas de la Barque. Dans cette vallée, les masses arrondies du granit contrastent avec les blocs rectangulaires et fracturés du schiste. Dans le Rieutort, on peut trouver du schiste plaqué au granit, comme si les deux roches avaient été coupées au couteau puis collées ensemble. Cela vient du fait que le massif granitique du mont Lozère est remonté à travers les schistes en les fracturant, au carbonifère (- 285 millions d'années). Cet itinéraire longe les sites miniers liés à la faille de Vialas (elle-même perpendiculaire à la grande faille de Villefort).
Le Massufret
Ce hameau a été très animé puisque, avant la guerre, il y avait une école pouvant accueillir une douzaine d'enfants. « Il y avait une dizaine de familles. C'était un village de paysans essentiellement. Comme les paysans d'autrefois en Cévennes, ils ne cherchaient pas vraiment à gagner de l'argent, mais à survivre. Ils vivaient en fonction des saisons : à la belle saison, ils préparaient l'hiver. La châtaigne et la pomme de terre étaient la base de l'alimentation et à tous les repas on mangeait de la soupe » (Mr Velay).
La Mine du Villaret
Vers 1920, l'exploitation d'une carrière de baryte apporta à plus d'une vingtaine de familles un revenu très apprécié. « Le transport se faisait avec un tracteur, chargé d'une caisse contenant 2 tonnes de baryte, et qui tirait une remorque en contenant 4 tonnes. Par ce moyen, nous transportions 6 tonnes par voyage à la gare de Génolhac et nous faisions, quand tout allait bien, 2 voyages par jour, donc au maximum 500 tonnes dans le mois » (Aristide Vignes).
Histoire de Chemins
Un réseau de sentiers reliait le Massufret aux autres hameaux de la commune. Un chemin muletier menait de Montjoie au Massufret (à Montjoie on trouve une plateforme circulaire, vestige probable d'un ancien oppidum). Un chemin rejoignait Soleyrols par la vallée, un autre menait à l'Aubaret sur le mont Lozère, ou au Masmin de l'autre coté du Ventalon. À l'époque des Camisards, après la révocation de l'édit de Nantes (1685), les protestants choisirent de se réunir secrètement, la nuit, dans des endroits reculés. Leurs assemblées devaient se faire à l'insu des autorités. Des prédicants remplaçaient les pasteurs exilés et récitaient des textes bibliques. Venus des quatre coins de la commune, les habitants tenaient assemblée au Massufret près d'un rocher sous le rucher.
Description
Le long de l'itinéraire, des poteaux directionnels vous guident. Les lieux-dits et/ou les directions à suivre sont indiqué(e)s en italique gras et entre guillemets dans le descriptif ci-dessous:
Au départ du « Relais de l’Espinas » direction « Castagnols » par « Draille de l’Espinas », « Pradiguas ». À « Castagnols » Prendre la direction de « Soleyrols » par « La Tranchée », « Légaou », « Rieutort ». À « Soleyrols » aller au « Col de Chalsio » par « Ruisseau du Villaret », « Le Villaret », « Sous le col de la Baraquette », « Col de la Baraquette ». Au « Col de Chalsio » retour au « Relais de l’Espinas » par « Draille de l’Espinas ».
Circuit trail extrait du cartoguide Mont Lozère- Pays des sources, Sommet des Cévennes, réalisé par le pôle de Pleine nature mont Lozère.
Profil altimétrique
Recommandations
Accès routiers et parkings
Stationnement :