Gourdouze
À travers des landes à genêt, sur des chemins caladés, dans un paysage de blocs granitiques aux formes évocatrices, le randonneur part à la découverte du vieux massif qu'est le mont Lozère, et plus particulièrement d'une curiosité géologique, les rochers de Trenze.
Les 20 patrimoines à découvrir
- Histoire et Culture
Le village et son histoire
À la fin du Moyen-Âge, Vialas n’est qu’un hameau de Castagnols, paroisse de la seigneurie de Montclar dont le château occupe les hauteurs du Chastelas. En 1886, l’affectation du temple au culte catholique et l’abandon de l’église de Castagnols déterminent le déplacement du chef-lieu de la paroisse à Vialas. Jusqu’au début du XXe siècle, la vie économique repose essentiellement sur l’agriculture et l’exploitation des mines de plomb argentifère.
Panneau n°1
- Histoire et Culture
Collège
Dès 1886, le conseil municipal projette de créer un groupe scolaire comprenant une classe enfantine, une école primaire pour les garçons, une pour les filles, ainsi qu’un cours complémentaire pour recevoir les enfants de tout le canton après le certificat d’études. Ce cours complémentaire devient un collège en 1976.
Panneau n°7
- Histoire et Culture
Château
Domaine rural dont la superficie s’étendait du ruisseau du Luech au rocher de La Fare, le château est mentionné dès 1364 sous le nom de Mas de Roussel. En raison du climat agréable et de la qualité de l’air, dus à l’altitude, des pasteurs nîmois, des médecins et des dames de l’Eglise réformée de Nîmes y implantent en 1886, un preventorium (traitement préventif de la tuberculose)
Panneau n°13
- Histoire et Culture
Les Esparnettes
Ce quartier se situe à l’emplacement des
« terres paranettes », c'est-à-dire des terres non cultivées, faisant jadis partie du domaine du château. Avec l’exploitation des mines, la population augmente : les maisons remplacent les jardins et sont construites en hauteur. Le quartier actuel s’étend du début de la rue jusqu'à l’église.Panneau n°12
- Cols et Sommets
Évolution du paysage
Le schéma d’évolution du village qui figure sur le panneau a été réalisé en rapprochant le compoix (document de base de la fiscalité entre le XIVe et le XVIIe siècle), les cadastres napoléoniens de 1815 et 1830 et le cadastre actuel…
Panneau n°11
- Histoire et Culture
Architecture du paysage
Soutenant des terrasses appelées « bancels » ou « faïsses », où on cultivait des fruits et des légumes, du seigle et des châtaigniers, ces murs retenaient la terre et orientaient l’eau de ruissellement. Plus haut, des prés pentus fauchés à la main fournissaient le foin que l’on descendait dans les hameaux, au XIXe siècle, au moyen de câbles.
Panneau n°9
- Histoire et Culture
Mine de plomb argentifère
La première exploitation daterait de l’époque gallo-romaine. Le filon de plomb argentifère est redécouvert en 1781 et exploité jusqu’en 1894. Le minerai est d’abord transporté à l’usine de Villefort, par le col de Montclar. Puis en 1827, une fonderie s’installe à Vialas pour traiter le minerai sur place.
Panneau n°10
- Architecture et Village
Les hameaux de Libourette et des Polimies Hautes
Les deux hameaux sont déjà mentionnés dans des textes qui datent du début du XIVe siècle. Au-delà des très belles habitations bâties en schiste, pierre locale, les éléments architecturaux caractéristiques de ces deux hameaux typiquement cévenols sont remarquables. Une fois sur le plateau, le contraste est saisissant : le granite succède au schiste, presque sans transition ! - Histoire et Culture
Gourdouze
Au XIVe siècle, ce village fut un prieuré qui dépendait de la paroisse de Castagnols. Un incendie brûla tous les toits de chaume du village en 1906. Racheté en partie dans les années 1960 par un particulier qui l'a profondément modifié, il est devenu propriété du Parc national des Cévennes qui rétrocède 250 hectares à une coopérative d'éleveurs du mont Lozère : ainsi, les troupeaux entretiennent l'espace. Cette coopérative gère 1 200 hectares sur mas Camargues et Gourdouze. Ces hautes terres accueillent des troupeaux ovins et bovins, du 15 mai au 15 novembre.
- Histoire et Culture
L'écobuage
Cette technique consiste à débroussailler par le feu : le feu est utilisé pour se débarrasser du genêt, notamment là où le girobroyeur ne peut pas passer. L'écobuage se pratique tous les 4 ou 5 ans sur l'espace choisi par l'agriculteur. Sur de grandes surfaces, il est contrôlé par les sapeurs pompiers. Au XIXe siècle, 100 000 moutons transhumants se joignaient aux troupeaux du plateau, ne laissant place à aucun genêt. Dès que les prés ne sont plus pâturés, le genêt s'installe, puis les arbustes et enfin la forêt. Les espaces ouverts sont dus au travail humain (défrichage) pour permettre aux troupeaux de pâturer les graminées. La pression pastorale empêche l'implantation spontanée d'arbustes et l'envahissement généralisé par la forêt.
- Eau et Géologie
La formation du mont Lozère
Ce massif ancien est composé de granits qui sont remontés des profondeurs de l'écorce terrestre, sous forme de magma, à travers les schistes. Un lent refroidissement a provoqué des fractures, ou diaclases, qui facilitent l'altération en profondeur de la roche par l'infiltration de l'eau. Cette roche cristalline composée de mica, de quartz et de feldspath, s'érode alors lentement sous l'action de la pluie et du gel et donne ces formes arrondies caractéristiques du mont Lozère.
- Histoire et Culture
Montclar
Ce lieu, aujourd’hui réduit à l’état d’une simple étable, était autrefois un véritable hameau à en juger par les nombreux vestiges qui marquent ce paysage : moulin et son béal, enclos près des habitations, chemins de service…
Lieu également stratégique, puisqu’il est dit que dans les jardins de la ferme de la ferme de Montclar, se trouve une énorme dalle en pierre taillée dite « table des seigneurs » qui formait jadis la limite des châtellenies de Montclar et du Tarn en partie lozérienne, de Génolhac et Porte dans le Gard. (Texte de Francis Tillault, de la pochette autour du Parc n°10) - Histoire et Culture
Chastelas de Montclar
Au sommet de ce promontoire rocheux, érigé en place fortifiée, se dressait un château qui fut très endommagé dès 1238, comme son proche voisin le château de Verfeuil…
C’était du temps de l’épopée Cathare. Il est dit « ruiné » dans des textes au début du XVIIe siècle. La citerne située au pied de la tour ainsi que de nombreux pans de murs sont encore visibles … (Texte de Francis Tillault, de la pochette autour du Parc n°10) - Histoire et Culture
Hôtel Chantoiseau
Ancien relais de poste, cet édifice est agrandi par ses propriétaires successifs à la fin du XIXe siècle pour accueillir notamment les français et étrangers venus consulter le guérisseur Cyprien Vignes. Depuis les années 1960, l’hôtel a pris le nom du quartier proche de« Chantoiseau ».
Panneau n°4
- Eau et Géologie
Roches
Le granite est parcouru de plusieurs petites fissures, les diaclases. C’est par là que l’eau s’est infiltrée et a dégradé la roche. L’érosion a emporté les cristaux, formant des boules que l’on appelle chaos granitiques. Les schistes situés au-dessus se sont redressés et ont ensuite été érodés, laissant par endroits le seul granite apparent. La commune de Vialas se situe sur la limite entre les deux roches, ce qui offre des paysages et des architectures assez différentes.
Panneau n°5
- Histoire et Culture
Foiral
C’est là, en contrebas de la route, que cinq fois dans l’année, entre mars et novembre, se tiennent les foires… Dans ce quartier, on peut également observer, au dernier étage des maisons, des « fenestrons », petites fenêtres permettant l’aération des magnaneries, lieu où l’on « éduquait » les vers à soie. On y montait les feuilles de mûrier grâce à des poulies.
Panneau n°2
- Histoire et Culture
Terras
Les premiers habitants de Vialas s'installent dans ce quartier autour d’une maison plus ancienne occupée au XIVe siècle par les seigneurs du lieu : les Montclar. La pluie et le passage quotidien des troupeaux ayant érodé cet espace, un mur de soutènement est construit au dessus de la route actuelle au XVe siècle formant un terre plein (terras) … C’est aujourd’hui la place du monument aux morts.
Panneau n°3
- Architecture et Village
Vialas
Le Temple: en 1612, la communauté protestante fit édifier ce temple à ses frais, à plusieurs kilomètres de Castagnols. Donné aux catholiques avant la révocation de l'édit de Nantes, il échappa de ce fait à la destruction des temples cévenols. Les protestants ont retrouvé leur temple en 1804.
Le collège: en 1889, après les lois Jules Ferry, l'école primaire à deux classes a été complétée par un cours d'enseignement supérieur. Pour la première fois en Lozère, un cours complémentaire ouvrait ses portes. En 2005, le collège doté d'un internat accueille 60 élèves venus de toute la région. - Histoire et Culture
Temple
Vialas faisait partie à l’origine de la paroisse catholique de Castagnols. À la suite de l’Édit de Nantes, en 1598, les protestants sont libres d’exercer leur culte. Dès 1612, le seigneur de La Fare leur cède un terrain pour y construire le temple… En 1686, après la Révocation de l’Édit de Nantes, le temple est affecté au culte catholique, ce qui permet de conserver l’édifice en état. En 1804, le temple est rendu aux protestants mais le cimetière reste catholique.
Panneau n°6
- Eau et Géologie
Eau
Les ouvrages pour prélever, transporter ou stocker l’eau sont nombreux. Il existe des galeries horizontales dites « mines » creusées pour capter les sources, de nombreux canaux d’irrigation, dérivant l’eau des ruisseaux, appelés béals, des réservoirs ou « boutades »... De nombreux moulins à eau étaient utilisés pour extraire l’huile de noix, fouler le chanvre, moudre le seigle, piser (décortiquer) les châtaignes…
Panneau n°8
Description
Le long de l'itinéraire, des poteaux directionnels vous guident, dont le nom de lieu-dits et/ou de direction à suivre est indiqué en "italique gras et entre guillemets" dans le descriptif ci-dessous:
Depuis « Vialas », direction « Gourdouze » par la « Place de l’Ancienne Gendarmerie», « Rompidou ». À « Gourdouze », prendre par « La Chalssade », « La Jasse d’Olibou », « Les Sources », « Lous Pradous », « Lou Garadou », « Nojaret Haut » et « Nojaret – Ancienne école ».
Au niveau de « Nojaret – Ancienne école », descendre sur « Vialas » par « Prat de la Peyre », « Le Crépon », et « Fontaine du Foirail ».
Balade extraite du cartoguide Mont Lozère - Pays des Sources, Sommet des Cévennes, mis en œuvre par le Pôle nature du Mont Lozère.
- Départ : Dans la rue commerçante de Vialas, avant l'église, ruelle à gauche
- Arrivée : Dans la rue commerçante de Vialas, avant l'église, ruelle à gauche
- Communes traversées : Vialas
Profil altimétrique
Recommandations
Pour marcheurs expérimentés. Fort dénivelé. Partie escarpée après les rochers du Trenze. À éviter par temps de brouillard. Adaptez votre équipement aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Refermez bien les clôtures et les portillons. Accès aux crêtes des rochers de Trenze interdit aux VTT.
Lieux de renseignement
Office de tourisme Des Cévennes au mont Lozère, Le Pont-de-Montvert
le Quai, 48220 Le Pont de Montvert sud mont-Lozère
Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)
Office de tourisme Des Cévennes au mont-Lozère, Vialas
48220 Vialas
Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Ouvert juillet août
Accès routiers et parkings
Prendre la D 998 direction Vialas
Stationnement :