Gralhon
Vue sur les corniches
Vue sur les corniches - © Nathalie Thomas
Florac-Trois-Rivères

Gralhon

Agriculture et Elevage
Architecture et Village
Eau et Géologie
Transports en commun
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion

De beaux panoramas sur Florac et la vallée du Tarnon, une jolie balade au cœur des châtaigniers et une exploration des hameaux de schiste et de calcaire.


Les 22 patrimoines à découvrir

  • PROHIN Olivier_pnc
    Histoire et Culture

    L’ancienne gare et le pont en fer

    Cette gare était le point de départ de la ligne Florac - Ste Cécile d’Andorge. Exploitée de 1909 à 1968 par les Chemins de Fer Départementaux (CFD), cette voie reliait la sous-préfecture Lozérienne à la ligne St. Germain des Fossés/Nîmes qui désenclavait les Cévennes. Aujourd'hui elle renaît comme Voie verte "La Cévenole".  Le pont traversant le Tarnon, construit en 1890 sur le modèle Eiffel, fut un des premiers ouvrages métalliques réalisés à cette époque.
  • bord de rivière trace castors
    bord de rivière trace castors - pnc
    Eau et Géologie

    Le Tarnon et ses rives

    La préservation de la végétation des rives, riche en habitats rares est un enjeu majeur qui justifie un classement d’intérêt européen « Natura 2000 ». Présents sur le Tarnon, la Loutre et le Castor d’Europe, de mœurs crépusculaires et nocturnes restent difficiles à observer. Le poisson est l’aliment de base de la Loutre, le Castor se nourrit des saules croissant sur les berges. La ripisylve, formation boisée ou arbustive occupant les rives, contribue à la biodiversité et limite l’érosion des berges, car lors des épisodes cévenols, les crues peuvent atteindre 6 mètres de hauteur.
  • PROHIN Olivier
    Histoire et Culture

    Esplanade

    Le passage sous le porche de la sous-préfecture est l'un des nombreux passages couverts qui se faufilent sous les maisons : vous venez de traverser les anciens remparts de Florac et vous vous trouvez à l'intérieur de la ville médiévale. Outre ses beaux platanes centenaires (les plus âgés ont 200 ans) vous y trouverez d’un côté, la statue de Léon Boyer, collaborateur de Gustave Eiffel avec qui il a construit le viaduc de Garabit, mort au Panama en 1883 où il travaillait au percement du canal ; de l’autre, le temple protestant et le monument aux morts.

  • intérieur temple Florac
    intérieur temple Florac - Gregoire Guy
    Histoire et Culture

    Le temple

    Vers 1550, dans sa grande majorité, la population cévenole adopte les idées de la Réforme. L’Eglise protestante de Florac est officiellement fondée en 1560. Le temple actuel est le 3ème construit dans la ville. Il a été inauguré en 1833, la même année que l’église, consacrant ainsi la paix entre la communauté catholique et protestante après deux siècles de conflits religieux. Son architecture sobre et austère, caractéristique des temples protestants, est particulièrement bien adaptée à la prédication.
  • PROHIN Olivier
    Agriculture et Elevage

    Ferradou et le foirail

    Ce “travail” ou “ferradou” servait à ferrer les boeufs. Il est situé sur le foirail, près du poids public, où se sont tenues jusqu’à treize foires annuelles. Ces foires étaient des lieux d'échanges entre les régions voisines. On y menait des moutons, des chèvres, des bovins, des cochons, depuis les Causses, les Cévennes, le mont Lozère, et plus loin encore. On y vendait du vin, des châtaignes, du blé, des fruits, des sabots, des tissus de laine… Elles étaient de vraies fêtes que certains arrosaient plus que de raison avant de repartir vers leur village !

  • PROHIN Olivier
    Eau et Géologie

    Pisciculture

    Installée en amont de l’ancien pont de la Draille de Margeride, la pisciculture perpétue une tradition d’élevage de poissons probablement très ancienne. Derrière les bassins d’élevage se trouve le moulin de la source, l’un des anciens moulins de Florac qui servaient à moudre du blé, extraire l’huile de noix, fouler de la laine...

  • PROHIN Olivier
    Architecture et Village

    Église Saint-Martin

    L’église primitive, celle du prieuré de la Chaise-Dieu, était à l’emplacement de l’église actuelle, et entourée d’un cimetière. Entre le XIIIe et le XVe siècle, l’histoire de Florac est marquée par les rivalités qui opposaient le pouvoir du prieuré à celui du seigneur, installé de l’autre côté du ruisseau du Vibron.L' église fut détruite en 1561 et un temple fut construit sur ses ruines. Les guerres de Religion dévastèrent plusieurs fois Florac. Le temple fut détruit à son tour, ainsi que l’horloge et le clocher, au début du siècle suivant (1629). L’église actuelle, d’architecture néoclassique, date de 1833, comme le temple actuel, situé sur l’Esplanade.

  • Siège du Parc national des Cévennes, Château de Florac
    Siège du Parc national des Cévennes, Château de Florac - © Guy Grégoire
    Histoire et Culture

    Château de Florac

    Rebâti en 1652, après les guerres de Religion, le château de Florac occupe l'emplacement de l'ancien château féodal dont on retrouve mention dès le début du XIIIe siècle. Au moment de la Révolution, le château a été transformé en “grenier à sel”. Vendu à l'Etat en 1810, il a été utilisé comme prison, dont il garde encore quelques attributs. Depuis 1976, il est le siège du Parc national des Cévennes. Baladez-vous dans ses jardins, vous y trouverez quelques informations sur le Parc.

  • La source du Pêcher
    La source du Pêcher - PROHIN Olivier
    Eau et Géologie

    Le Vibron et sa faune

    Né de la source du « Pêcher », Le Vibron, aménagé en plusieurs retenues, assura de tout temps la ressource en eau potable de la ville. Jadis l’eau courante du Vibron desservait les lavoirs, les tanneries et servait à évacuer les eaux usées. Il actionnait jusqu'à huit moulins et alimentait le vivier à poissons.
    Le nom Vibron dérive de l’occitan vibre = castor. Vous pourrez y observer le cincle plongeur, appelé aussi merle d’eau. Pour se nourrir d’insectes aquatiques, il peut marcher sous l’eau et niche dans les trous de murs ou sous les ponts. En juin, au crépuscule, dans les ruelles aux alentours du Vibron, s’élève le chant flûté du crapaud accoucheur. Ce nom vient du fait qu’après l’accouplement, les mâles transportent les œufs sur leur dos.

  • PROHIN Olivier
    Eau et Géologie

    Source du Pêcher (Pesquié)

    Dans un grand parc calme et ombragé, la source du Pêcher jaillit d’un gros éboulis rocheux, par plusieurs venues d’eau, les griffons, dont aucune n’a pu être pénétrée jusqu’à présent. Elle draine vers le Tarnon les eaux de la partie Est du causse Méjean et fournit beaucoup d’eau, en quantité irrégulière:
    • débit d’étiage (basses eaux) : entre 80 l/s et 200 l/s
    • débit moyen : entre 1 250 l/s et 7 000 l/s
    La température moyenne est de10°C à 10,2°C..
    Le mot « pêcher » vient de l’occitan « pesquièr = vivier » issu du latin « piscis = poisson ».

  • PROHIN Olivier
    Architecture et Village

    Ancien couvent

    Classée Monument Historique, cette maison datant de 1583 possède un
    remarquable portail orné. Construit pour accueillir un hôpital, le bâtiment fut occupé au XVIIe siècle par un couvent des Capucins. Transformée de nouveau en hôpital, cette maison a également été le siège de la sous-préfecture, puis d’une institution religieuse. Maison dite “de la congrégation”, elle est aujourd’hui utilisée comme école privée. Il faut l’imaginer lorsque à la fin du XVIIe siècle, ce quartier était très peuplé et animé par de nombreuses activités économiques : artisans du textile, ouvriers du cuir, mais aussi muletiers, voituriers et cabaretiers vivant du passage de ces transports.

  • PROHIN Olivier
    Histoire et Culture

    Grand-Rue

    La rue Armand Jullié est l’ancienne rue commerçante, bordée d’échoppes aux devantures caractéristiques. C’est cette rue que traversaient les caravanes de muletiers qui transportaient les marchandises entre l’Auvergne et le Midi, auxquels ont succédé les rouliers et les charretiers. Plus d’une vingtaine de rouliers “remisaient” à Florac au début du XXe siècle : ils y faisaient halte et prenaient des chevaux de renfort pour grimper les côtes qui les attendaient sur la route.

  • PROHIN Olivier
    Histoire et Culture

    Planet

    Aux XVIe et XVIIe siècles, de nombreux troubles religieux opposant catholiques et protestants ont affecté les Cévennes, causant maintes destructions. Après la signature de la paix d’Alais (juin 1629) entre Richelieu et le duc de Rohan, les protestants conservent le droit de pratiquer leur religion mais leurs fortifications sont détruites. C’est le cas des remparts de Florac. La maison où est installée le panneau est l'une des plus anciennes de Florac : sa tour surveillait la porte du Thérond. C’est aussi le carrefour entre l’ancienne route de Nîmes à Saint-Flour et l’ancienne route de Florac à Séverac par le Causse.

  • BOUISSOU Arnaud
    Cols et Sommets

    Panorama et l'histoire

    Un village troglodyte existait dès l’âge du bronze dans les rochers de Rochefort (1054 m d’altitude) où fut construit le premier château féodal. A l’époque gallo-romaine, Florac n’était sans doute qu’un domaine rural. C’est autour du quartier du Fourniol, sur la petite hauteur qui domine le Vibron et au pied de l’église, que s’installe le village médiéval. La population atteint 1 000 habitants au XVIIIe siècle, 2263 en 1852. Elle demeure à peu près stable depuis le début du XXe siècle (autour de 2 000 habitants).

  • Vigne à Molines
    Vigne à Molines - © jean Pierre Malafosse
    Agriculture et Elevage

    La vigne de Florac

    Des plants de vigne poussent encore au bord des chemins ou s'accrochent aux arbres et aux broussailles. Certains font encore leur vin. Mais l'activité est aujourd'hui anecdotique. Florac était jadis cerné de vignes sur terrasses, et chaque paysan faisait ses quelques hectolitres de vin. Mais vers1945, l'exode rural et la pénibilité du travail ont conduit ces treilles à l'abandon. C'est en 2003 que la vigne a vu le jour à nouveau avec l'installation de deux viticulteurs à Ispagnac.

  • Vue sur le manoir de Gralhon
    Vue sur le manoir de Gralhon - © com com Florac Sud Lozère
    Eau et Géologie

    Le manoir de Gralhon

    " Le manoir de Gralhon doit son implantation à la présence d'un replat constitué de marnes assez tendres, dont le profil peu pentu se prête bien aux cultures, et d'une source située juste au-dessus des maisons. L'eau ressort ici après avoir traversé les calcaires du causse lorsqu'elle rencontre le schiste imperméable. Son nom pourrait venir de l'occitan gral, le corbeau. Il s'agit ici du grand corbeau qui niche dans les falaises du causse et non de la corneille." (P. Grime)

  • Cols et Sommets

    Carrefour de paysage en mouvement

    À l’ouest et au nord-ouest, les causses Méjean et de Sauveterre, plus loin vers l’ouest, le causse Noir et le causse du Larzac : dans ces grands plateaux de calcaire fissuré, l’eau s’infiltre rapidement pour rejoindre les rivières qui y ont creusé des gorges impressionnantes. Devant, tout au fond, le mont Lozère, qui a donné son nom au département : autant les Causses sont arides, autant le Lozère est parcouru de ruisseaux (cf. cascades de Runes et de Lozérette) qui irriguent ses prairies… Entre les deux, le profil abrupt des vallées du Tarn, de la Mimente et du Tarnon.

  • Dolmen du Pradal
    Dolmen du Pradal - © Olivier Prohin
    Histoire et Culture

    Traces des premiers hommes

    Le dolmen de Pierre Plate a été construit vers – 2 600 avant J.-C. Les dolmens comme celui-ci  sont des sépultures collectives qui devaient avoir aussi un rôle dans l’identité et la cohésion du groupe social qui les a bâtis (dénommé groupe “des Treilles” par les archéologues, d’après le nom d’une grotte qu’ils ont occupée). Ces bâtisseurs sont des pionniers de la spéléologie : ils se sont aventurés au fond des avens pour s’y approvisionner en eau et en argile. Ce sont aussi des innovateurs : ils produisent de très belles pointes de flèches en pierre taillée en forme de sapin et, bientôt, apprennent à façonner le cuivre (flèches, poignards, haches).

  • Cols et Sommets

    Couvert forestier de plus en plus étendu

    Dans les fonds de vallée demeurent d’assez grandes étendues de prairies cultivées mais une partie de l’espace a été urbanisée. D’autres surfaces cultivables, “suspendues” à mi-versant, dépendent, pour leur entretien, du maintien des agriculteurs qui habitent les villages isolés. Sur les pentes, les boisements mélangés de chênes, châtaigniers et résineux modèlent un couvert végétal où différentes époques ont laissé leur marque. Les pelouses se maintiennent en altitude et les landes recouvrent les sols siliceux.

  • Vue de Monteils depuis Gralhon
    Vue de Monteils depuis Gralhon - © com com Florac Sud Lozère
    Histoire et Culture

    Brutus Cazal, poète et engagé

    Monteils est le hameau qui vit naître et mourir Louis Brutus Cazal. Il fut l'un de ces instituteurs « corbeaux noirs de la république ». Il prénomma ses filles Léa Fraternité et Léa Liberté, exprimant ses convictions républicaines, comme dans beaucoup de familles protestantes à cette époque. Poète et défenseur de la langue occitane, il écrivit un recueil d’œuvres poétiques « Les Lozériens ». En 1925, il se consacra au tourisme en Cévennes et fonda le Club Cévenol. Aimé Cazal, son fils, aménagea 2 éléments touristiques importants : le gouffre de Bramabiau et la grotte de Dargilan.

  • Eau et Géologie

    L'eau ferrugineuse de Salce

    Après un petit détour du hameau de Salièges jusqu'auTarn, on trouve une source d'eau ferrugineuse. On a longtemps attribué à cette eau, riche en ion Fe2+, rendu célèbre par le sketch du comédien Bourvil, le mérite de prévenir (ou guérir) l'alcoolisme.Elle apporterait le fer qui vient habituellement d'une consommation régulière d’alcool. Un léger bâti signale la source de Salce (chemin balisé l'indiquant depuis Salièges), ainsi que des colorations rouges dues à la présence d'oxyde de fer que l'on retrouve à de nombreux contacts entre schiste et calcaire.

  • Castor au réfectoire
    Castor au réfectoire - © Bruno Descaves
    Faune et Flore

    Le castor (Castor Fiber)

    Les parties calmes et profondes du Tarn sont propices à l'installation du castor européen qui vit dans un terrier creusé dans les berges de la rivière. Il est essentiellement végétarien, la base de son alimentation étant la cellulose. Il se nourrit de jeunes pousses, d'écorce, de plantes aquatiques ou de feuillage abondant dans la ripisylve. Il est ainsi utile à la régulation du boisement des berges qui facilite le développement de la faune et de la flore du bord de la rivière. Contrairement à son cousin canadien il ne créait pas de barrage sur les cours d’eau de notre territoire.


Description

Depuis la Maison du Tourisme, traverser la N106. Prendre la passerelle en fer, aller tout droit jusqu'à l'Esplanade. Tourner à droite et prendre à droite la rue du Thérond. Avant le rond point, prendre à gauche vers  le lotissement « Les Grèzes ».
  1. Au second croisement, dans un grand virage, prendre tout droit et  emprunter tout de suite à gauche le cheminement qui monte et mène à une maison. Prendre alors le sentier à droite.
  2.  À Gralhon prendre la route sur 400 m.
  3.  La quitter pour prendre à droite une piste qui suit un replat du causse Méjean en dessous des falaises jusqu'au hameau de Monteils.
  4. Traverser le hameau.
  5. À sa sortie, emprunter sur la droite un sentier qui descend à travers la châtaigneraie en coupant la route que l'on retrouve juste après un vieux pont en sortant de la forêt, pour arriver à Salièges.
  6. De là, suivre la route qui descend et longe le Tarn jusqu'à Florac.
  • Départ : Florac, Maison du Tourisme et du Parc national des Cévennes
  • Arrivée : Florac, Maison du Tourisme et du Parc national des Cévennes
  • Communes traversées : Florac-Trois-Rivères

Profil altimétrique


Recommandations

Adaptez votre équipement aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Bien refermer les clôtures et les portillons.


Lieux de renseignement

Maison du tourisme et du Parc national, Florac

Place de l'ancienne gare, N106, 48400 Florac-trois-rivières

https://www.cevennes-gorges-du-tarn.cominfo@cevennes-parcnational.fr04 66 45 01 14
La Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes est installée dans le bâtiment renové de l'ancienne gare en bordure de la N106. C'est un espace , d’accueil, d'information et de sensibilisation sur l'offre de découverte du territoire, ainsi que sur les règles à adopter en cœur de Parc, mutualisé entre les équipes de l'office de tourisme et du Parc.
Une expo interactive présente le Parc national des Cévennes et ses actions. 

Sur place :  Une boutique, librairie découverte et  produits siglés PNC.
Ouvert toute l'année (se renseigner sur les jours et horaires en saison hivernale).
En savoir plus

Transport

Arrêt: Florac, place ancienne gare

Ligne 258 – Florac – Sainte-Enimie – Le Rozier
Tous les jours durant juillet et août
Les vélos sont admis 

Ligne 261 Florac – Le Pont-de-Montvert – Mont-Lozère
Tous les jours durant juillet et août
Les vélos sont admis 

Ligne 251 Mende – Florac
Circule toute l’année
Attention, cette navette n’est pas équipée pour les vélos

Ligne 252 Florac – Alès
Circule toute l’année
Attention, cette navette n’est pas équipée pour les vélos
 
Pour plus d’informations rendez-vous sur   https://lio.laregion.fr/

Accès routiers et parkings

Sur la RN 106, parking de l'ancienne gare (maison du Tourisme et du Parc national des Cévennes)

Stationnement :

Parking à la Maison du Tourisme et du Parc national des Cévennes

Source

Agence d'Attractivité Touristique Gorges Causses Cévenneshttp://www.cevennes-gorges-du-tarn.com
Parc national des Cévenneshttp://www.cevennes-parcnational.fr/