Le Ravin de l'Enfer
Les 11 patrimoines à découvrir
- Faune et Flore
Un hôtel accueillant
Ce châtaignier et la clède en ruine sont les reliques d’une châtaigneraie abandonnée il y a bien longtemps ! Un arbre mort… mais qui grouille de vie. Les agents du Parc national participent à l’inventaire national des coléoptères saproxyliques (mangeurs de bois mort). Piégeage, observation et détermination des espèces sont les étapes clés de ce travail. Victimes notamment de l’évolution de leur habitat et des pollutions lumineuses, Les chauves souris font également l’objet de comptages dans les sites de reproduction et d’hibernation connus. - Agriculture et Elevage
Les bancels
« Avant à Cessenade, ils avaient leurs jardins là-bas, ils plantaient des tomates, des haricots… parce qu’il n’y avait pas encore l’eau de la commune. Les bancels étaient clos, pour retenir la terre, avec juste un passage pour un homme et un faix de fumier, on transportait tout sur le dos, même une mule ne pouvait y aller… Avant, il fallait faire tellement de choses que les soirs de clair de lune ils allaient refaire les murets, et vous aviez des gens, ça remonte très loin ça, qui prenaient un ouvrier pour les aider et ils le payaient avec deux ou trois corbeilles de terre qu’il remmenait pour ses bancels ». - Agriculture et Elevage
Châtaigniers cultivés
On les distingue à leur bourrelet, cicatrice de la greffe. On retrouve ici cet arbre sous différents aspects : en peuplement dépérissant (voir point précédent), en verger entretenu (devant vous) ou mélangé au pin ou au chêne vert (retournez-vous).
La variété comballe domine dans le secteur mais de nombreuses autres variétés fruitières sont cultivées en Cévennes, garantissant ainsi une longue période de production et une meilleure résistance aux maladies, insectes et caprices climatiques. - Faune et Flore
Un ravin sauvage
Le spectaculaire viaduc de Cessenade révèle la profondeur d’un ravin naturel difficile d’accès. Cette configuration et le microclimat qui y règne favorisent l’expression d’une vie sauvage variée et la préservation d’un cortège très particulier de lichens, fougères, champignons et mousses. Les pentes abruptes de ce ravin ont contribué au maintien d’un boisement ancien. D’autres forêts dans le Parc national sont volontairement laissées à une libre évolution. Leur étude sur le long terme permet de mieux comprendre les phénomènes naturels qui transforment les espaces forestiers. - Histoire et Culture
Viaduc de Cessenades
Inaugurée en 1909, la ligne de chemin de fer départemental (CFD) reliant Florac à Sainte Cécile d’Andorge a nécessité la construction de 15 tunnels, 53 ponts et viaducs. En 1968, la voie ferme faute de rentabilité. Cette ligne fait actuellement l’objet d’un aménagement progressif en voie verte, offrant des points de vue pittoresques sur les méandres de la Mimente et du gardon d’Alès (Vallée longue).
Ce viaduc est le plus haut de la ligne. - Architecture et Village
Le Chambonnet
Jusqu'en 1965, l'eau du hameau était acheminée par un béal qui captait l'eau du ruisseau sous le temple. Il faut imaginer un canal qui faisait 650 m de long, 25 cm et 10 cm de profondeur. Cela demandait un travail énorme pour reboucher les fissures, enlever les bogues, les brindilles ou les feuilles. La fontaine, auge en granit, était l'arrivée d'eau du béal. Depuis, plusieurs sources ont été captées.
- Agriculture et Elevage
La Boutade des Abrits
Réservoir d'eau à proximité des points d'utilisation, fait en pierres colmatées par de la terre. Le bassin est fermé par une pierre percée et un fermoir en bois.
- Architecture et Village
Le moulin
Ce moulin dont la construction date de 1790 a été bâti et utilisé par plusieurs propriétaires du Salson. C'était le plus important de la vallée. Il a été conçu de manière ingénieuse : grâce à un circuit d'eau très étudié, il pouvait faire fonctionner plusieurs meules en même temps. Il servait ainsi à faire du gruau pendant qu'une meule écrasait du seigle ou du blé noir pour faire de la farine et qu'une autre encore broyait des cerneaux de noix pour faire de l'huile. Dans un autre bâtiment, on foulait des pièces de cadis. L'eau du ruisseau (le Gardon d'Alès) était captée puis retenue dans une gourgue afin d'actionner les roues horizontales du moulin. En ressortant, elle était canalisée dans des béals. Un béal de 2 km irriguait les prés et les châtaigniers jusque sous le Grenier. - Agriculture et Elevage
Le Salson
(origine: salaison)
Ce hameau au milieu des prés, sur un versant très venté, bénéficie de sources, élément vital pour les exploitations. La diversité des bâtiments à usage agricole (granges, bergeries, écuries, clèdes...) témoigne de l'importance de ces fermes autrefois. - Histoire et Culture
Vimbouches
À Vimbouches, l'église puis le château ont été brûlés par les Camisards; le village a aussi été pillé par les troupes royales, en 1703. Dès 1943, le village, comme d'autres hameaux de la vallée, a accueilli des réfugiés allemands antifascistes qui ont rejoint le maquis en 1944. Ces réfugiés étaient soutenus et ravitaillés par la population.
"Mon oncle me disait, il faut que tu ailles à Soubrelargue - il y avait des juifs à Soubrelargue - pour aller dire ça, et il me disait une phrase qui ne tenait pas debout. Je lui disais : mais qu'est ce que ça veut dire ? Il me disait : ne t'occupe pas, je t'expliquerai plus tard et moi je partais, je passais par Vimbouches et j'allais à Soubrelargue, j'avais onze ans". - Histoire et Culture
Le Temple de Saint Frézal de Ventalon
Le temple occupe la place d'une ancienne église incendiée par les Camisards. Les ruines attenantes ont été achetées par la mairie au début des années 80 pour y construire un gîte d'accueil de groupes, un appartement et une salle polyvalente gérée par le Foyer rural. Au hameau du Géripon, on peut voir un petit cimetière familial. En effet, les protestants cévenols n'ayant pas eu accès aux cimetières catholiques, ont dû enterrer leurs morts sur leurs propriétés.
Description
Le long de l’itinéraire, des poteaux directionnels vous guident ainsi qu’un balisage de peinture jaune. Les lieux-dits et/ou les directions à suivre sont indiqués en italique gras et entre guillemets dans le descriptif ci-dessous :
Au départ de « Ventalon en Cévennes », prendre la direction de « Conches » par « St Frézal-Le Temple », « Le Géripon », « Le Chambonnet ». À « Conches » direction « Le Salson ». À « Salson », faire un allée/retour au Moulin par « Salson Nord ». De retour à « Le Salson », direction « Ventalon en Cévennes » par « Le Grenier », « Le Géripon » et « St Frézal – Le Temple ».
Balade extraite du cartoguide Mont Lozère – Pays des sources, Sommet des Cévennes, mise en œuvre par le Pôle de pleine nature du Mont Lozère.
- Départ : Lieu-dit « le Temple » à Ventalon en Cévennes
- Arrivée : Lieu-dit « le Temple » à Ventalon en Cévennes
- Communes traversées : Ventalon-en-Cévennes
Profil altimétrique
Recommandations
Adaptez votre équipement aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Bien refermer les clôtures et les portillons.
Lieux de renseignement
Office de tourisme Des Cévennes au mont Lozère, Le Pont-de-Montvert
le Quai, 48220 Le Pont de Montvert sud mont-Lozère
Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)
Accès routiers et parkings
Accès par la vallée : N 106 et D 29. Par les crêtes : D 35.
Stationnement :