Le roc des Hourtous
>>
Accueil
>
A pied
>
Le roc des Hourtous
La Malène

Le roc des Hourtous

Agriculture et Elevage
Architecture et Village
Histoire et Culture
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion

Menant des bords du Tarn au plateau du Méjean, ce circuit très physique offre ce beau panorama sur les gorges du Tarn et le causse de Sauveterre.


Les 19 patrimoines à découvrir

  • Histoire et Culture

    Les bateliers de La Malène

    « La Malène » signifie « mauvais trou »... Mais depuis quelques décennies, il convient plutôt de parler de petit bijou faisant la joie des touristes. Grâce à quoi ? Aux barques qui, jadis, avaient un rôle strictement utilitaire, lorsque le Tarn servait de voie de communication et d'échanges. Le 29 décembre 1952, la Société coopérative des Bateliers des gorges du Tarn est officiellement créée. En 1985, la coopérative devient une Société coopérative ouvrière de production (SCOP). Au fil de l'eau, les bateliers vous font découvrir des sites qu'on ne peut approcher et voir qu'en barque, comme la Grotte de la Momie,  ou la Dame à l'ombrelle au-dessus de La Croze. Voilà au moins deux bonnes raisons de s’offrir ce voyage au fil de l'eau, en compagnie des bateliers de La Malène.

  • Histoire et Culture

    Le facteur

    " Au temps des facteurs à vélo, le préposé de La Malène se débrouillait pour faire transporter sa bicyclette par quelque charrette jusqu'à Rouveret, afin d'éviter la longue montée du causse. Il grimpait à pied le chemin vers Rieisse avec sa sacoche, distribuait le courrier, rejoignait Rouveret, récupérait son vélo pour redescendre à La Malène. Ainsi le chemin qui monte à Rieisse fut baptisé "chemin du facteur"."  (M.P Leroy-Delmer)

  • Faune et Flore

    Fauvette à tête noire

    La gobeuse frugivore. Calotte noire pour Monsieur, bonnet brun pour Madame. Elle s’agite souvent dans les buis à la recherche d’insectes. Mais elle raffole surtout des baies de gui et de lierre qu’elle gobe toutes entières, participant ainsi à leur dispersion.

     

  • Faune et Flore

    Geai des chênes

    La sentinelle bigarrée. Son cri rauque alerte tout le sous bois en cas de danger. Mais il est aussi capable d’imiter d’autres chants d’oiseau. Son habit roux de passepoils bleus et sa moustache mexicaine affichent un certain exotisme. Il récolte et cache des glands, sans toujours les retrouver à l’heure du casse-croûte !

  • Architecture et Village

    Rieisse

    " Sur la place du hameau de Rieisse, on peut admirer un four banal. Juste à côté, le pignon de la maison est pourvu de chéneaux, raccordés à une ancienne citerne intérieure. Toutes les eaux du toit convergent vers cette citerne, à l'intérieur de la cuisine, par les gouttières jadis en bois, puis plus tard en zinc. La citerne a une profondeur de 2 à 5 m, une capacité de 100 à 300 hectolitres. On a découvert, en creusant les fondations de la bergerie, des poteries romaines destinées à recevoir de la résine. En effet, lors de l'abattage des pins, la résine était extraite et expédiée vers la côte, pour le colmatage des bateaux."  (M.P Leroy-Delmer)

  • Faune et Flore

    Rougequeue noir

    L’hyperactif perché. Avec ses longues ailes pointues, il voltige très rapidement, gobant au passage quelques insectes. Depuis des perchoirs bien exposés, il cache mal son excitation, qui se traduit par un fléchissement rapide des pattes et des mouvements de la queue. On dirait qu’il a le hoquet !

  • Histoire et Culture

    Hourtous

    " Hourtous signifie « petits jardins » en occitan. Ce promontoire en corniche est un lieu privé, aménagé, arborant la croix occitane. Plongez votre regard 400 m plus bas vers les détroits et plus à l'ouest vers le cirque des Baumes, surmonté du Point Sublime. A mi-versant se détache le profil de la "dame de l'ombrelle et sa cour", célèbres dolomies."  (M.P Leroy-Delmer)

  • Faune et Flore

    Pinson des arbres

    Le gai flâneur. Quand il ne trotte pas au sol à la recherche d’insectes et de graines, il voltige en arborant les galons blancs qu’il porte sur les ailes et la queue. On entend souvent sont « pink pink » court et net, mais il chante aussi de courtes notes tout en rondeur.

  • Faune et Flore

    Pouillot véloce

    Le compteur d’écus. Un surnom hérité de son chant à trois notes métalliques. A l’heure du repas, le remuant volatile enchaîne les sorties courtes, avec un petit faible pour le vol stationnaire. Il n’hésite pas non plus à gober les insectes à la surface de l’eau.

  • Faune et Flore

    Vautours des grands causses

    Bien plus gros que les passereaux observés le long de ce sentier, les rapaces illustrent aussi la biodiversité des causses et des gorges. Parmi eux, les vautours qui tournoient dans le ciel sont faciles à repérer en journée. Le vautour fauve est le plus commun, mais trois autres espèces présentes ici font l’objet de toute l’attention des naturalistes.

  • Faune et Flore

    Crave à bec rouge

    Le corbeau charmant. Ce dandy en smoking noir se distingue par un curieux bec rouge courbé et une allure fière et noble. Filant gracieusement entre les falaises en déployant ses primaires, il semble porter des gants au bout des ailes.

  • Faune et Flore

    Troglodyte mignon

    Le petit dodu. Malgré son poids-plume, il se fait pourtant respecter par son cri perçant. Il entame souvent des vocalises en vol, avant de se poser et poursuivre son chant. Pour se nourrir, le petit dégourdi fouille comme une souris, se déplaçant entre les buissons.
  • Faune et Flore

    Mésange noire

    La mésange sans cravate. Dans la famille des mésanges, difficile de la distinguer de la familière mésange charbonnière. Sans couleurs vive et sans « cravate », elle n’en conserve pas moins la gaîté de sa famille, révélée par un chant très sonore et flûté.

  • Faune et Flore

    Roitelet huppé

    Petit mais costaud ! Avec sa toute petite taille et son chant très aigu à la limite de l’audible, il est du genre discret. C’est en revanche un bon chasseur d’insectes, capable de manger par jour l’équivalent de son poids. Un régime nécessaire pour affronter les rigueurs de l’hiver.

  • Faune et Flore

    Pic noir

    Le charpentier tambourineur. Armé d’un bec puissant, il creuse des trous  pour picorer les insectes cachés dans des galeries à l’intérieur du bois, tout en s’abreuvant au passage de la sève qui suinte. Pour creuser « sa loge », il utilise le même outil, mais planifie le chantier sur une bonne semaine.

  • Faune et Flore

    Rouge gorge

    Le roi querelleur. Avec sa tête enfoncée dans son plastron rouge orangé et sa queue qui s’agite de haut en bas, il est très facile à repérer. Attention ! S’il gonfle les plumes et abaisse les ailes, le combat s’engage.

  • Faune et Flore

    Grive draine

    La diva farouche. Craignant de finir dans l’assiette d’un fin gourmet, elle s’envole au moindre bruit dans une trajectoire en vague. Comme son cousin le merle noir, elle offre un mélodieux chant aigu, laissant place en cas d’alarme à un cri jacassant nettement plus dur.

  • Histoire et Culture

    Chapelle

    " À 300 m du village, les ruines du château de Planiol surplombent une zone plane de la rivière, ou "planiol". À cet endroit, la rivière accuse 8 m de profondeur. Puis apparaît l'église romane du XIIe s, probablement édifiée sur l'emplacement d'un oratoire carolingien. Une "chapelle expiatoire" a été ajoutée, renfermant les restes des martyrs de La Malène. Une autre chapelle est occupée par une vierge debout sur une barque. Elle sort chaque mois de mai pour le pèlerinage des bateliers. Quant au pont, il fut construit en 1856, en lieu et place d'un ancien gué où passe la draille de l'Esperelle. À cause de sa faible hauteur, il ne résista pas aux crues dévastatrices de 1875 et 1900." (M.P Leroy-Delmer)

  • Histoire et Culture

    Petite anecdocte

    " Traditionnellement, le premier dimanche de juillet, se déroule dans le bourg une course de côte. Les premières courses de côte étaient des courses de chèvres. Marthe rassemblait ses chèvres au pont, grimpait seule la côte de La Canourgue puis les appelait de là-haut. Les chèvres accouraient. La gagnante avait droit, comme récompense, à un odorant bouquet de "bartas" (buis)." (M.P Leroy-Delmer)


Description

Depuis le parking de la Malène, traverser le Tarn et prendre le chemin sur la droite après le pont.
1) Prendre la première sente à gauche (200 m plus loin) et monter sur le causse Méjean.
2) Traverser Rieisse et à la sortie du village continuer tout droit direction Roc des Hourtous.
3) Au belvédère des Hourtous, passer à droite de la buvette (avant le portail) pour prendre un sentier longeant les corniches sur 800 m.
4) Puis descendre le sentier à gauche pour rejoindre le chemin surplombant le Tarn.
5) L'emprunter par la droite pour rejoindre le départ.
  • Départ : La Malène
  • Arrivée : La Malène
  • Communes traversées : La Malène

Profil altimétrique


Recommandations

 Adaptez vos équipement aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Bien referner les clôtures et les portillons.


Lieux de renseignement

Office de tourisme Cévennes Gorges du Tarn, Ispagnac

Place de l'Église, 48320 Ispagnac

https://www.cevennes-gorges-du-tarn.com/contact@cevennes-gorges-du-tarn.com04 66 45 01 14

Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert de juin à septembre

En savoir plus

Office de tourisme Cévennes Gorges du Tarn, La Malène

Village, 48210 La Malène

http://www.cevennes-gorges-du-tarn.com/contact@cevennes-gorges-du-tarn.com04 66 45 01 14

Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert de mi-juin à mi-septembre

En savoir plus

Transport

Arrêt: Parking devant les bateliers
  • Ligne 258 – Florac – Sainte Enimie – Le Rozier. Tous les jours durant juillet et août. Les vélos sont admis 
Pour plus d’information rendez-vous sur https://lio.laregion.fr/

Accès routiers et parkings

Depuis Florac, prendre direction Ispagnac / Sainte-Enimie par le D 907 bis

Stationnement :

La Malène

Source

CC Gorges Causses Cévennes
Parc national des Cévennes