Les 130 km de Florac (à cheval)
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Les 130 km de Florac (à cheval)
Ispagnac

Les 130 km de Florac (à cheval)

Architecture et Village
Faune et Flore
Forêt
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Les « 130 km de Florac » ont été le premier raid européen organisé par le Parc national des Cévennes en 1975.

Attention le gîte d'étape d'Aire de Côte est fermé jusqu'en mai 2023.

Variante des « 160 km de Florac ». Parcours identique jusqu'au Fraïsse sur le causse Méjean ; là, descendre directement sur Ispagnac sans passer par le causse de Sauveterre.


Les 50 patrimoines à découvrir
Histoire et Culture

Place de la loue

Balise n° 1
Sur cette petite place, située à l’entrée nord-ouest du village, se tenait lors des grandes foires de printemps et d’automne, la “loue”: des bergers, des domestiques ou des ramasseurs de châtaignes attendaient, assis sur le parapet, qu’un éventuel employeur les embauche. Le village accueillait douze à quinze foires par an. Celles du printemps et de l’automne pouvaient attirer jusqu’à dix mille personnes venues des départements limitrophes, mais aussi du Var, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône. Ce village-rue était protégé à chacune de ses extrémités par une porte fortifiée. L’une d’entre elles se dressait près de la place de la Loue : appelée porte de Florac, détruite au début du XIXe siècle.

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Architecture et Village

Fontaine du Théron

Balise n° 2
Barre est construit au niveau du contact des grès et des micaschistes. De cette zone imperméable s’échappent plusieurs sources et suintements qui alimentent les fontaines et les puits des jardins des villages. La fontaine du Théron, qui est la plus ancienne, a été plusieurs fois restaurée. La maison-type barroise est généralement plus haute que large, vraisemblablement pour ne pas trop empiéter sur les terres exploitables. Au rez-de-chaussée, on trouvait la boutique, l’atelier, la remise ou l’écurie ; au premier étage, la cuisine et une ou deux chambres à coucher au-dessus. Surmontant le tout, le pailler, où étaient stockés le foin et la paille.

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Eau et Géologie

Roches et construction

Balise n° 3
Différentes roches ont été utilisées pour la construction du village comme dans la cour à gauche. Ces matériaux sont surtout le calcaire (5) et la quartzite (2) pour les maisons, auxquels s’ajoutent dans les murs de soutènement, un peu de grès (4), de granite (1), ou de micaschistes (3) pour les toits. Ces roches viennent des environs immédiats de Barre où elles forment l’ossature du paysage, comme nous pouvons le vérifier au premier plan, en direction du sud-ouest. De chaque côté de la ruelle s’ordonnent les jardins construits en terrasses. Ce dispositif, propre aux pays de montagne, permet en réduisant la pente, de retenir la terre. La tradition orale veut que les seigneurs du lieu aient accordé, sans redevance, ces jardins à leurs tenanciers.

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Faune et Flore

Plantes des murs

Balise n° 3
La végétation des murs doit surmonter à la fois le manque de sol et la sécheresse, pour résister à ces conditions trois stratégies sont possibles : Passer la mauvaise saison à l’état de graines comme les plantes annuelles (arénaire à feuilles de serpolet - arenaria serpyllifolia) ; faire des réserves d’eau comme les plantes grasses (orpin blanc - sedum album) ; ou se dessécher sans mourir comme les lichens et les mousses qui, en dégradant le substrat, créent un peu de sol pour les plantes supérieures (celles qui ont des fleurs donc des graines : arénaires, orpin...).
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Histoire et Culture

Place des écoles

Balise n° 4
Cette « place des écoles » a changé de nom à plusieurs reprises au cours du temps. Au Moyen Âge, on l'appelait “place de la Pourcarié”, car elle servait de marché aux porcs. Par la suite, la marché s'est ouvert aux bœufs, aux chevaux et aux mulets, elle a donc été rebaptisée “place du foirail”. C’était l’endroit le plus important de la foire. Les plus grosses sommes d’argent s’y échangeaient. Pendant la guerre des camisards (1702 - 1704), cette place a été défendue par une grande palissade en bois. Enfin, c'est pendant la Révolution de 1789 qu'elle a pris le nom de “place d’armes” : la garde nationale s'y exerçait au maniement d’armes.

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Histoire et Culture

Place de la Madeleine

Balise n° 5
La fontaine date du XVIIIe siècle. La tête de Marianne, personnification de la République, a été ajoutée à la fin du XIXe s. A la même époque, un peuplier, symbole de la liberté, a été planté par la jeunesse républicaine. De cet endroit, on peut voir quelques maisons bourgeoises, qui datent pour la plupart du XVIIe et du XVIIIe siècles. Elles témoignent du passé florissant de ce village, qui comptait une vingtaine de voituriers (marchands-transporteurs) qui descendaient vers la plaine, chargés de laine et de châtaignes, et remontaient avec du sel, du vin et de l’huile. De larges porches permettaient d’abriter les attelages et les charrettes. Les jours de foires, le marché aux grains s’installait sous ces voûtes et sous celles de la mairie.

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Histoire et Culture

Château

Balise n° 6
Édifié au XIIe et au XIIIe siècle, il a été entièrement reconstruit vers le début du XVIe siècle. De 1710 à 1715, il a été remanié par le seigneur de Barre qui a fait graver ses armoiries au-dessus de la porte d’entrée. A cette époque, deux tours ont été ajoutées. Pendant la Révolution, les armoiries ont disparu, victimes d’un vigoureux martelage. Au début du XIXe siècle, la tour maîtresse a été supprimée lors d’un agrandissement.

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Histoire et Culture

Temple

Balise n° 7
Commencé en 1823, achevé en 1826, ce temple est le troisième qu’a compté Barre. Son architecture est semblable à celle de tous les temples édifiés à cette époque. Le premier temple a été érigé près de l’église en 1608, peu après l’arrivée du protestantisme dans la région. Il n’en subsiste qu’une pierre, aujourd’hui visible sur la façade d’une maison de la rue principale, où l’on peut lire : “Qui est de dieu, oit la parole de Dieu, 1608”. Les protestants ont construit un deuxième temple sous le village en 1675. Il a été détruit sur ordre du Roi, en1685, lors de la Révocation de l’édit de Nantes, ce qui a obligé les protestants à tenir leurs assemblées religieuses dans la montagne.

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Architecture et Village

Église

Balise n° 8
Elle a vraisemblablement été édifiée au XIIe siècle. Sa nef voûtée en plein cintre est de style roman. Diverses adjonctions latérales, de style gothique, ont agrandi l’édifice primitif : au XIVe siècle, une chapelle (côté nord), dans laquelle figurent les armoiries des seigneurs de Barre; au XVe siècle, trois chapelles au sud. Cette église est classée Monument historique depuis 1931. Devant elle, se trouve la place de la Bladarié où se tenait, au Moyen Âge, le marché aux grains, puis à partir du XVIe siècle, le marché aux moutons.
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Faune et Flore

Plantes des rochers

Balise n° 17
Ces rochers offrent aux plantes un milieu comparable à celui des murs mais elles y sont installées depuis plus longtemps. La plupart se sont réfugiées le long des fissures ou des replats où elles trouvent un peu d’éléments minéraux et organiques, laissant aux lichens le soin de coloniser les parois lisses. La dolomie crée ici des conditions particulières de sol favorables à certaines plantes comme la kernerie des rochers (kernera saxatilis)... L’érosion y creuse de petites cavités servant d’abri à certains oiseaux comme le rouge-queue noir (phoenicurus ochruros) en été, ou l'accenteur alpin (prunella collaris) en l’hiver.

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Eau et Géologie

Ligne de partage des eaux

Balise n° 18
Au centre du paysage, le Malzac serpente au milieu d’un relief relativement doux et va se jeter dans la Mimente sur le versant atlantique. Le Grisoulle, à gauche, est un affluent du Gardon qui coule vers la Méditerranée, en découpant des versants abrupts dans le relief. La pente du Grisoulle est six fois plus forte que celle du Malzac. Dans quelques milliers d’années, il n’est pas impossible qu’il capture ce dernier et modifie profondément le paysage. Le petit col qui les sépare partage les eaux. La ligne de partage des eaux passe aussi par le Castelas et la can Noire. 
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Agriculture et Elevage

Vallée du Malzac

L’érosion du Malzac, plus faible que celle du Grisoulle, a laissé davantage de terres favorables aux cultures et aux prés. Cela permet aux exploitations d’avoir quelques troupeaux de bovins. Le climat, le relief et les sols de cette région l’obligent à centrer son économie sur des activités pastorales et forestières peu productives alors que la diversité du climat et des milieux engendrent une grande variété d’espèces végétales et animales, source de richesse biologique. Le Parc national des Cévennes s’est employé à préserver cette richesse en réintroduisant certaines espèces disparues : chevreuil, cerf, grand tétras, castor et vautour fauve.

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Faune et Flore

Eboulis

Balise n° 19
Le calcaire est composé de minces couches surmontées d’autres plus épaisses. L’eau pénètre dans les interstices de la roche et, sous l’action du gel, la fait éclater. Les couches de la base, plus fissurées, sont éliminées plus rapidement, ainsi se créent les surplombs visible à trois niveaux différents. Ces milieux rupestres servent de refuge à certaines espèces végétales (oseille à feuille en forme d’écusson) et animales (chouette chevêche). Plus bas, quelques suintements entretiennent une végétation de milieux humides : prêle, eupatoire chanvrine. Lieu de rendez-vous des papillons (demi-deuil, silène), ils sont les seuls à pouvoir puiser le nectar au fond des corolles profondes des eupatoires et des cirses.

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Histoire et Culture

Place des Ayres

Balise n° 20
Ainsi dénommée parce qu’autrefois la plupart des paysans de Barre venaient y battre au fléau leurs céréales . Cette technique, connue depuis l’époque gallo-romaine est restée longtemps la plus répandue.

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Histoire et Culture

Planet

Aux XVIe et XVIIe siècles, de nombreux troubles religieux opposant catholiques et protestants ont affecté les Cévennes, causant maintes destructions. Après la signature de la paix d’Alais (juin 1629) entre Richelieu et le duc de Rohan, les protestants conservent le droit de pratiquer leur religion mais leurs fortifications sont détruites. C’est le cas des remparts de Florac. La maison où est installée le panneau est l'une des plus anciennes de Florac : sa tour surveillait la porte du Thérond. C’est aussi le carrefour entre l’ancienne route de Nîmes à Saint-Flour et l’ancienne route de Florac à Séverac par le Causse.

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Histoire et Culture

Grand-Rue

La rue Armand Jullié est l’ancienne rue commerçante, bordée d’échoppes aux devantures caractéristiques. C’est cette rue que traversaient les caravanes de muletiers qui transportaient les marchandises entre l’Auvergne et le Midi, auxquels ont succédé les rouliers et les charretiers. Plus d’une vingtaine de rouliers “remisaient” à Florac au début du XXe siècle : ils y faisaient halte et prenaient des chevaux de renfort pour grimper les côtes qui les attendaient sur la route.

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Architecture et Village

Église Saint-Martin

L’église primitive, celle du prieuré de la Chaise-Dieu, était à l’emplacement de l’église actuelle, et entourée d’un cimetière. Entre le XIIIe et le XVe siècle, l’histoire de Florac est marquée par les rivalités qui opposaient le pouvoir du prieuré à celui du seigneur, installé de l’autre côté du ruisseau du Vibron.L' église fut détruite en 1561 et un temple fut construit sur ses ruines. Les guerres de Religion dévastèrent plusieurs fois Florac. Le temple fut détruit à son tour, ainsi que l’horloge et le clocher, au début du siècle suivant (1629). L’église actuelle, d’architecture néoclassique, date de 1833, comme le temple actuel, situé sur l’Esplanade.

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Architecture et Village

Ancien couvent

Classée Monument Historique, cette maison datant de 1583 possède un
remarquable portail orné. Construit pour accueillir un hôpital, le bâtiment fut occupé au XVIIe siècle par un couvent des Capucins. Transformée de nouveau en hôpital, cette maison a également été le siège de la sous-préfecture, puis d’une institution religieuse. Maison dite “de la congrégation”, elle est aujourd’hui utilisée comme école privée. Il faut l’imaginer lorsque à la fin du XVIIe siècle, ce quartier était très peuplé et animé par de nombreuses activités économiques : artisans du textile, ouvriers du cuir, mais aussi muletiers, voituriers et cabaretiers vivant du passage de ces transports.

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Eau et Géologie

Le Vibron et sa faune

Né de la source du « Pêcher », Le Vibron, aménagé en plusieurs retenues, assura de tout temps la ressource en eau potable de la ville. Jadis l’eau courante du Vibron desservait les lavoirs, les tanneries et servait à évacuer les eaux usées. Il actionnait jusqu'à huit moulins et alimentait le vivier à poissons.
Le nom Vibron dérive de l’occitan vibre = castor. Vous pourrez y observer le cincle plongeur, appelé aussi merle d’eau. Pour se nourrir d’insectes aquatiques, il peut marcher sous l’eau et niche dans les trous de murs ou sous les ponts. En juin, au crépuscule, dans les ruelles aux alentours du Vibron, s’élève le chant flûté du crapaud accoucheur. Ce nom vient du fait qu’après l’accouplement, les mâles transportent les œufs sur leur dos.

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Agriculture et Elevage

Ferradou et le foirail

Ce “travail” ou “ferradou” servait à ferrer les boeufs. Il est situé sur le foirail, près du poids public, où se sont tenues jusqu’à treize foires annuelles. Ces foires étaient des lieux d'échanges entre les régions voisines. On y menait des moutons, des chèvres, des bovins, des cochons, depuis les Causses, les Cévennes, le mont Lozère, et plus loin encore. On y vendait du vin, des châtaignes, du blé, des fruits, des sabots, des tissus de laine… Elles étaient de vraies fêtes que certains arrosaient plus que de raison avant de repartir vers leur village !

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Eau et Géologie

Pisciculture

Installée en amont de l’ancien pont de la Draille de Margeride, la pisciculture perpétue une tradition d’élevage de poissons probablement très ancienne. Derrière les bassins d’élevage se trouve le moulin de la source, l’un des anciens moulins de Florac qui servaient à moudre du blé, extraire l’huile de noix, fouler de la laine...

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Cols et Sommets

Panorama et l'histoire

Un village troglodyte existait dès l’âge du bronze dans les rochers de Rochefort (1054 m d’altitude) où fut construit le premier château féodal. A l’époque gallo-romaine, Florac n’était sans doute qu’un domaine rural. C’est autour du quartier du Fourniol, sur la petite hauteur qui domine le Vibron et au pied de l’église, que s’installe le village médiéval. La population atteint 1 000 habitants au XVIIIe siècle, 2263 en 1852. Elle demeure à peu près stable depuis le début du XXe siècle (autour de 2 000 habitants).

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Histoire et Culture

Château de Florac

Rebâti en 1652, après les guerres de Religion, le château de Florac occupe l'emplacement de l'ancien château féodal dont on retrouve mention dès le début du XIIIe siècle. Au moment de la Révolution, le château a été transformé en “grenier à sel”. Vendu à l'Etat en 1810, il a été utilisé comme prison, dont il garde encore quelques attributs. Depuis 1976, il est le siège du Parc national des Cévennes. Baladez-vous dans ses jardins, vous y trouverez quelques informations sur le Parc.

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Histoire et Culture

Esplanade

Le passage sous le porche de la sous-préfecture est l'un des nombreux passages couverts qui se faufilent sous les maisons : vous venez de traverser les anciens remparts de Florac et vous vous trouvez à l'intérieur de la ville médiévale. Outre ses beaux platanes centenaires (les plus âgés ont 200 ans) vous y trouverez d’un côté, la statue de Léon Boyer, collaborateur de Gustave Eiffel avec qui il a construit le viaduc de Garabit, mort au Panama en 1883 où il travaillait au percement du canal ; de l’autre, le temple protestant et le monument aux morts.

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Faune et Flore

Pin à crochets ou pin couché ?

Balise n° 2
Les pins sur la droite et la gauche du chemin ont un aspect différent. En Europe, à la limite supérieure des forêts de montagne, pousse un pin « prostré » appelé pin couché. Pour vérifier si cette forme, différente de celle du pin à crochets, était due à la violence des vents ou à la génétique, Flahault a planté côte à côte les deux arbres. Il a ainsi démontré que cette particularité était liée à la génétique, et qu’il s’agissait donc de deux espèces différentes. Contrairement aux conditions d’origine, le pin couché est aujourd’hui dominé par les autres arbres et appelé à disparaître. Le pin à crochets doit son nom aux petites saillies portées par les écailles des cônes.

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Faune et Flore

Jardin alpin

Balise n° 5
Le panneau illustre l'héritage du travail expérimental de Charles Flahault.

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Histoire et Culture

Le chalet, laboratoire de Charles Flahault

Balise n° 6
«Et qui sait si quelque généreux mécène ne voudra pas un jour que nos étudiants trouvent, à l’Hort de Dieu même, un toit hospitalier ? J’y vois, dès maintenant, comme si elle s’y élevait, la petite maison largement éclairée vers la Méditerranée avec sa salle de travail au rez-de-chaussée, sa grande cheminée autour de laquelle on débat à la veillée les problèmes scientifiques...». (Charles Flahault, 1904)
Ce chalet, construit l'année suivante, a permis d’aménager un jardin botanique, un potager d’altitude et une pépinière à proximité. Malgré la fermeture du milieu par la forêt, certaines plantes introduites à l’époque se sont maintenues jusqu’à aujourd’hui : lis des Pyrénées, grande astrance…

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Faune et Flore

Espèce invasive : la renouée (fallopia japonica)

Balise n° 8
La renouée des îles Sakhaline, tout comme la renouée du Japon, est une plante invasive : elle n’est pas dans son milieu d’origine et se développe au détriment d’autres espèces le long des routes et sur les berges de nombreux cours d’eau. Un projet de « zone test » visant la limitation de l’espèce est à l’étude à l’Hort de Dieu, poursuivant ainsi la vocation expérimentale de cet arboretum.. On tente d'empêcher la prolifération de la renouée par arrachage, destruction des rhizomes ou bâchage.

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Histoire et Culture

Terrain d’expérimentation pour les botanistes

Balise n° 1
L’Hort de Dieu situé à 1 300 mètres d’altitude est marqué par un climat extrême. Ce site d’une richesse exceptionnelle est un terrain d’étude et d’expérimentation privilégié pour les botanistes. Les collections d’arbres ayant un peu plus de 100 ans, un certain nombre d’entre eux dépérissent, soit du fait de leur grand âge, soit en raison de leur inadaptation au massif. On compte aujourd’hui 75 espèces sur les 140 testées depuis un siècle. C’est pour conserver l’intérêt de ce lieu patrimonial que l’Office national des forêts a engagé avec le Parc national des Cévennes une réflexion sur le renouvellement des collections.

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Faune et Flore

Îlot de sénéscence

Les îlots de sénescence sont des zones de protection au milieu de zones de production. Répartis sur l’ensemble du massif forestier exploité, ils permettent une libre évolution de la forêt. L’apparition progressive de bois mort, d’arbres de grande dimension présentant des cavités ou autres « micro-habitats » favorise l’installation de tout un cortège d’espèces spécifiques. : insectes saproxyliques (mangeurs de bois mort) et champignons mais aussi oiseaux et mammifères.
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Faune et Flore

A la lisière

Cette clairière appartient aux milieux ouverts. Ces milieux lumineux abritent de nombreuses espèces (fleurs, papillons sauterelles…) Certaines d’entre-elles sont même spécifiques aux lisières, « interfaces » entre forêts et clairières. Ainsi la préservation de milieux ouverts, en régression sur le massif, constitue un enjeu important pour la biodiversité.

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Histoire et Culture

Château de Saint-Julien-d'Arpaon

Ce château du XIIIe siècle était la propriété des seigneurs d'Anduze qui possédaient en Gévaudan la baronnie de Florac. En 1618, le château est démantelé alors que la famille de Gabriac en a la propriété. Au XVIIIe siècle, il revient par héritage à la famille de Montcalm, famille rouergate qui possède plusieurs biens en Gévaudan et qui restaure la bâtisse. Le château subira ensuite les effets du temps, et est actuellement à l'état de ruines, mais mieux conservé que d'autres châteaux en Gévaudan.

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Histoire et Culture

Le Bosc

Le Bosc est le foyer de la célèbre famille Atger dont les trois frères Antoine, Claude et Pierre deviendront camisards. Il est fort probable que le jour de la foire de la Madeleine, le 22 juillet 1702, les Couderc, Séguier, Mazel et Rampon se soient réunis dans la maison Atger pour y préparer l'opération de libération des prisonniers détenus au Pont-de-Montvert.

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Agriculture et Elevage

Jardin d'Ispagnac

Ispagnac est au carrefour du calcaire, du granite et du schiste. Irrigué par le Tarn, protégé des vents du nord et du nord-ouest, le vallon d'Ispagnac jouit d'un climat presque méridional qui lui a valu le surnom de "jardin de la Lozère". Un maraîcher et deux vignerons y sont installés.

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Architecture et Village

Le pont de Quézac

Il permet d'enjamber le Tarn et de rejoindre le village de Quézac situé sur la rive gauche. Vers 1350, le pape Urbain V décide de financer sa construction afin de faciliter l'accès des pèlerins à la collégiale Notre-Dame de Quézac. Sa construction s'achève au cours du XV° siècle. Son histoire est jalonnée de destructions partielles par les crues, de reconstructions plus ou moins solides. Il est classé monument historique le 27 août 1931.

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Histoire et Culture

Notre-dame de Quézac

La collégiale de Quézac, aujourd'hui église Notre-Dame, a été fortifiée au XIV° siècle à l'instigation du pape Urbain V. Le premier édifice aurait été construit en 1052 en l'honneur de Notre-Dame de Quézac. La légende raconte qu'un laboureur trouva une vierge noire en traçant un sillon. Il l'aurait alors ramenée dans l'église, mais elle disparut durant la nuit. Le lendemain on la trouva à nouveau dans le sillon, et l'on décida de construire un oratoire là où la Vierge l'avait décidé. C'est ainsi que de nombreux pèlerins en route pour Saint-Jacques-de- Compostelle ont afflué à Quézac. Un vitrail illustre aujourd'hui la dédicace de la collégiale à la vierge.

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Eau et Géologie

L'eau de Quézac

L'eau minérale de Quézac jaillit naturellement de la source Diva, à l'entrée du village, dans un environnement exceptionnel, naturellement protégé depuis des siècles. Cette eau au goût agréable, riche en sels minéraux et oligo-éléments, est également réputée pour son action bienfaisante sur l'estomac. La source vient en fait du mont Aigoual et met, selon des études scientifiques, de 30 à 40 ans pour rejaillir à Quézac, après s'être déposée dans les nappes et s'être chargée en gaz naturel (ce qui est rare en France).

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Histoire et Culture

Du taillis à la futaie de hêtres

Balise n° 1
Vers 1850, avant le reboisement, les cévenols  utilisent massivement la ressource en bois pour le chauffage et l’industrie, notamment dans les filatures. Peu à peu, ne subsistent que quelques taillis de hêtre, coupés tous les 25 à 40 ans. De plus, le pâturage de dizaines de milliers de brebis réduit encore le tapis herbacé. Ce couvert végétal très fragilisé subit aussi le flot d’importantes précipitations : les épisodes cévenols. C’est dans ce contexte que va commencer le long travail des forestiers. Pour diminuer les risques et réinstaller un couvert forestier durable, la première technique possible est de partir de l’existant, et de convertir les taillis « ruinés » en futaies.

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Histoire et Culture

Forêt de production

Balise n° 2
Une autre technique pour obtenir un couvert forestier pérenne est la plantation ou le semis. Ce travail s’opère soit sur terrain nu, soit dans les peuplements existants. Lors des programmes de reboisement, la tâche fut gigantesque, nécessitant 900 000 journées de travail, la plantation de 60 millions de résineux et 7 millions de feuillus, et le semis de 38 tonnes de graines ! L’épicéa et les pins, qui supportent la plantation en pleine lumière et poussent assez vite, furent largement utilisés. Le sapin a été préféré sous couvert forestier.

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Faune et Flore

Futaie irrégulière

Ce peuplement forestier comporte des arbres très divers par leur diamètre, leur hauteur et leur âge. Les essences sont mélangées : le sapin domine, mais le hêtre est aussi présent, ainsi que le sorbier des oiseleurs et l’alisier blanc. On parle dans ce cas d’une « futaie irrégulière ». Cette orientation forestière a plusieurs intérêts : pérennité du couvert forestier, résistance à l’érosion des sols, meilleure résistance vis-à-vis des tempêtes ou des attaques de parasites, régularité de la production… Dans la petite clairière sur la gauche du sentier, avec la lumière qui arrive au sol, la régénération naturelle du hêtre et du sapin s’installe : le renouvellement de la forêt est assuré.

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Faune et Flore

Molière du Trévezel

Balise n° 3
Une tourbière est un matelas de matière végétale, peu ou pas décomposée du fait de l’accumulation d’eau et de l’acidité du sol sous climat froid. Ce milieu humide n’a pratiquement pas changé depuis plusieurs siècles. Appelés autrefois molières, soulages, sagnes ou fangas, ces espaces ont longtemps été dénigrés. Souvent « assainis », on comprend aujourd’hui tout l’intérêt de leur conservation. Les tourbières accueillent de nombreuses espèces plus ou moins spécifiques, comme cette petite plante carnivore, la droséra.

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Histoire et Culture

Tourbière et jardin d'acclimatation

Balise n°4
Cette tourbière a été le lieu d’expérimentations et de recherches menées par Charles Flahault. Étudiant la répartition géographique des espèces, il s’intéressait à ce qui était alors appelé « l’acclimatation » (adaptation aux conditions environnementales locales). Il a ainsi tenté d’introduire 200 plants de 40 espèces non indigènes sur la molière du Trévezel, comme cela était fait dans les arboretums pour les essences d’arbres. L'histoire et le fonctionnement de la tourbière sont détaillés sur le panneau.

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Faune et Flore

Loge de pic

Balise n° 5
En levant les yeux, on  découvre sur les troncs des hêtres deux trous ovales : ce sont des loges de pic noir. Noir de jais, avec un « béret » rouge, cet oiseau plutôt farouche est le plus grand des pics européens. Son régime alimentaire est constitué de fourmis et insectes vivant dans le bois. Son martèlement et sa puissance de creusement semblent démesurés pour sa taille : l’orifice visible donne sur une loge d’un volume de 30 litres environ, évidée dans un bois sain en deux ou trois semaines, avec son bec pour seul outil. Ces loges accueillent 3 à 5 œufs courant mai. Vu le nombre limité d’arbres à loges, ils sont marqués par un triangle ou une ceinture de peinture jaune afin d’être conservés.

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Histoire et Culture

Georges Fabre

Polytechnicien, sorti major de sa promotion de l’École forestière de Nancy, le forestier Georges Fabre va pendant trente ans consacrer son énergie aux reboisements des montagnes de la Lozère et du Gard, dans le but de stabiliser les sols mais aussi de fournir du travail à une population qui était toute entière condamnée à l’exode rural. Il est à l’initiative de la construction de l’Observatoire de l’Aigoual en 1894. En s’associant au Club cévenol et au Club alpin français, il a engagé les prémices d’un « tourisme patrimonial » (création du Grand Hôtel de l’Aigoual, construction d’un abri et installation d’une table d’orientation au sommet de l’Aigoual, etc.) qui se perpétue aujourd’hui.

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Faune et Flore

Des résineux et des feuillus

Balise n° 1
Dans la forêt de Roquedols, sapins et hêtres se côtoient à merveille. Des résineux et des feuillus, ensemble ? Ce mélange n'est pas totalement dû au hasard... Cette forêt n'est pas un espace sauvage, elle est cultivée pour maintenir la diversité des essences. À Roquedols, on peut contempler des résineux comme le sapin, le mélèze, l'épicéa, mais aussi des feuillus : hêtre, érable et frêne. Des trouées sont créées dans la forêt pour offrir aux arbres toute la lumière dont ils ont besoin pour se développer.

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Histoire et Culture

Roquedols ou le génie littéraire

Balise n° 2
« Ce n'est pas un palais : c'est un simple castel, un castel cévenol, un château d'un pays rude et austère. Adossé à des collines boisées, il se dresse dans un creux d'où la vue s'étend à l'aval sur la vallée » (Jeannin, 1961). Du haut de ce pigeonnier, le promeneur revêt facilement l'âme d'un poète. Le domaine de Roquedols et la forêt de l'Aigoual ont inspiré de nombreux auteurs. Au XIXe siècle, Fabre d'Olivet invente un chant de troubadour : afin de pouvoir récupérer son château et épouser sa promise, Ponce de Meyrueis doit s'emparer d'un glaive détenu par de terribles brigands. Après de multiples péripéties, Ponce et Rose sont réunis et peuvent vivre leur amour.

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Histoire et Culture

Pigeonnier

Balise n° 2
Le pigeonnier a perdu son agencement intérieur pourvu de nichoirs. Le toit en décalé permettait aux volatiles de se mettre au soleil l'hiver, tout en étant abrités du vent du nord. À Roquedols comme ailleurs, seuls les nobles avaient le droit d'élever les pigeons qui étaient recherchés pour leur chair mais aussi pour leur fiente qui constituait un puissant engrais.

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Histoire et Culture

Entre labeur et oisiveté

Balise n° 3
L'homme a façonné le domaine au gré de ses besoins et de ses envies. À Roquedols, on a jadis pratiqué l'irrigation des cultures avec l'eau du ruisseau des Pauchètes. D'ailleurs, le chemin qui semble étroit et pierreux suit le tracé d'un ancien béal, petit canal d'irrigation. Bien plus tard, des aménagements d'agréments ont été entrepris avec cette belle arcade...construite sur les vestiges du mur d'un ancien cimetière protestant !

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Faune et Flore

Produire et protéger

Balise n° 4
Des arbres coupés et des branches laissées à même le sol dans un espace protégé ? Cela peut sembler surprenant mais sur le domaine de Roquedols, la forêt a toujours eu une vocation de production. Déjà au XIXe siècle, messieurs Breuil, Dayre et Jouve ont exploité les bois de Roquedols de façon intensive. Aujourd'hui, les coupes d'arbres sont planifiées dans un plus grand respect de la biodiversité. Ici la forêt est vivante, son aspect évolue au fil des interventions humaines.

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Histoire et Culture

Les géants de la forêt

Balise n° 5
Pour pouvoir contempler tous ces géants, il faut se tordre le cou et lever les yeux vers le ciel ! Le plus remarquable est un séquoia géant originaire de Californie. Il a été introduit à Roquedols pour des raisons esthétiques et un certain goût de l'exotisme tandis qu'autour de lui, la présence de nombreux sapins pectinés révèle des ambitions différentes. Vers 1840, les propriétaires du domaine ont créé une pépinière pour pouvoir cultiver beaucoup d'essences. Elle a été entretenue jusque dans les années 1980.

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Description

Depuis Ispagnac, suivre le même parcours que celui des "160 km de Florac". Changement du tracé à partir du Fraïsse, sur le causse Méjean : au Fraïsse, continuer tout droit pour rejoindre la D 16. À la route, tourner à droite direction l'aérodrome de Chanet et le longer par l’intérieur. Au croisement de la D 16 avec la D 63, prendre la piste à gauche pour rejoindre la route. L’emprunter sur quelques mètres et tourner à droite sur la piste "Costecalde - La Garde". Avant d'arriver à la Citerne, prendre la piste de gauche pour rejoindre le ravin de Cambolairo. Dans le ravin, prendre le sentier à droite (balise jaune / rouge) et rejoindre la route D 68. La prendre sur la gauche, puis tourner à droite sur la Condamine. Continuer tout droit sur cette piste jusqu'au Tomple. À la sortie du Tomple, prendre à gauche puis encore à gauche (attention au passage canadien, portail en place) et descendre sur la piste forestière rejoignant les Taillades, puis Quézac. À la sortie de Quézac prendre le pont puis bifurquer à droite, longer le Tarn et remonter dans Ispagnac.

Départ : Ispagnac
Arrivée : Ispagnac
Communes traversées : Barre-des-Cévennes, Bassurels, Cans-et-Cévennes, Cassagnas, Florac 3 Rivières, Gorges-du-Tarn-Causses, Hures-la-Parade, Ispagnac, Le Pompidou, Mas-Saint-Chély, Meyrueis, Rousses, Vebron

Recommandations

Passage par plusieurs parcs à troupeaux : bien refermer les barrières derrière soi. Tenir les chiens en laisse. Le parcours est balisé dans un seul sens (horaire).

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Accès routiers et parkings

Depuis Mende ou d'Alès par la N 106 jusqu'à Ispagnac

Stationnement :

Ispagnac

Source

Parc national des Cévennes