Les 160 km de Florac (à cheval)
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Les 160 km de Florac (à cheval)
Florac 3 Rivières

Les 160 km de Florac (à cheval)

Architecture et Village
Faune et Flore
Forêt
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Attention, suite à un incendie de forêt survenu le 14 juin 2022, la descente par  le cami Ferrat, entre Mas St Chély et Ste Enimie, est momentanément impraticable.
Ce parcours est sans aucun doute l'itinéraire équestre le plus incontournable pour découvrir les paysages du Parc national des Cévennes.

Attention le gîte d'étape d'Aire de Côte est fermé jusqu'en mai 2023.

Des vallées cévenoles au massif forestier de l'Aigoual, depuis le plateau désertique du causse Méjean et les sentiers vertigineux des gorges du Tarn jusqu'aux solitudes granitiques du mont Lozère, cette randonnée permet de découvrir l'itinéraire de l'épreuve mythique des 160 km de Florac. À votre tour de partir sur les traces du légendaire étalon Persik !


Les 50 patrimoines à découvrir
Histoire et Culture

L’ancienne gare et le pont en fer

Cette gare était le point de départ de la ligne Florac - Ste Cécile d’Andorge. Exploitée de 1909 à 1968 par les Chemins de Fer Départementaux (CFD), cette voie reliait la sous-préfecture Lozérienne à la ligne St. Germain des Fossés/Nîmes qui désenclavait les Cévennes. Aujourd'hui elle renaît comme Voie verte "La Cévenole".  Le pont traversant le Tarnon, construit en 1890 sur le modèle Eiffel, fut un des premiers ouvrages métalliques réalisés à cette époque.
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Histoire et Culture

Planet

Aux XVIe et XVIIe siècles, de nombreux troubles religieux opposant catholiques et protestants ont affecté les Cévennes, causant maintes destructions. Après la signature de la paix d’Alais (juin 1629) entre Richelieu et le duc de Rohan, les protestants conservent le droit de pratiquer leur religion mais leurs fortifications sont détruites. C’est le cas des remparts de Florac. La maison où est installée le panneau est l'une des plus anciennes de Florac : sa tour surveillait la porte du Thérond. C’est aussi le carrefour entre l’ancienne route de Nîmes à Saint-Flour et l’ancienne route de Florac à Séverac par le Causse.

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Histoire et Culture

Grand-Rue

La rue Armand Jullié est l’ancienne rue commerçante, bordée d’échoppes aux devantures caractéristiques. C’est cette rue que traversaient les caravanes de muletiers qui transportaient les marchandises entre l’Auvergne et le Midi, auxquels ont succédé les rouliers et les charretiers. Plus d’une vingtaine de rouliers “remisaient” à Florac au début du XXe siècle : ils y faisaient halte et prenaient des chevaux de renfort pour grimper les côtes qui les attendaient sur la route.

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Histoire et Culture

Esplanade

Le passage sous le porche de la sous-préfecture est l'un des nombreux passages couverts qui se faufilent sous les maisons : vous venez de traverser les anciens remparts de Florac et vous vous trouvez à l'intérieur de la ville médiévale. Outre ses beaux platanes centenaires (les plus âgés ont 200 ans) vous y trouverez d’un côté, la statue de Léon Boyer, collaborateur de Gustave Eiffel avec qui il a construit le viaduc de Garabit, mort au Panama en 1883 où il travaillait au percement du canal ; de l’autre, le temple protestant et le monument aux morts.

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Cols et Sommets

Panorama et l'histoire

Un village troglodyte existait dès l’âge du bronze dans les rochers de Rochefort (1054 m d’altitude) où fut construit le premier château féodal. A l’époque gallo-romaine, Florac n’était sans doute qu’un domaine rural. C’est autour du quartier du Fourniol, sur la petite hauteur qui domine le Vibron et au pied de l’église, que s’installe le village médiéval. La population atteint 1 000 habitants au XVIIIe siècle, 2263 en 1852. Elle demeure à peu près stable depuis le début du XXe siècle (autour de 2 000 habitants).

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Architecture et Village

Ancien couvent

Classée Monument Historique, cette maison datant de 1583 possède un
remarquable portail orné. Construit pour accueillir un hôpital, le bâtiment fut occupé au XVIIe siècle par un couvent des Capucins. Transformée de nouveau en hôpital, cette maison a également été le siège de la sous-préfecture, puis d’une institution religieuse. Maison dite “de la congrégation”, elle est aujourd’hui utilisée comme école privée. Il faut l’imaginer lorsque à la fin du XVIIe siècle, ce quartier était très peuplé et animé par de nombreuses activités économiques : artisans du textile, ouvriers du cuir, mais aussi muletiers, voituriers et cabaretiers vivant du passage de ces transports.

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Architecture et Village

Église Saint-Martin

L’église primitive, celle du prieuré de la Chaise-Dieu, était à l’emplacement de l’église actuelle, et entourée d’un cimetière. Entre le XIIIe et le XVe siècle, l’histoire de Florac est marquée par les rivalités qui opposaient le pouvoir du prieuré à celui du seigneur, installé de l’autre côté du ruisseau du Vibron.L' église fut détruite en 1561 et un temple fut construit sur ses ruines. Les guerres de Religion dévastèrent plusieurs fois Florac. Le temple fut détruit à son tour, ainsi que l’horloge et le clocher, au début du siècle suivant (1629). L’église actuelle, d’architecture néoclassique, date de 1833, comme le temple actuel, situé sur l’Esplanade.

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Histoire et Culture

Le temple

Vers 1550, dans sa grande majorité, la population cévenole adopte les idées de la Réforme. L’Eglise protestante de Florac est officiellement fondée en 1560. Le temple actuel est le 3ème construit dans la ville. Il a été inauguré en 1833, la même année que l’église, consacrant ainsi la paix entre la communauté catholique et protestante après deux siècles de conflits religieux. Son architecture sobre et austère, caractéristique des temples protestants, est particulièrement bien adaptée à la prédication.
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Eau et Géologie

Le Vibron et sa faune

Né de la source du « Pêcher », Le Vibron, aménagé en plusieurs retenues, assura de tout temps la ressource en eau potable de la ville. Jadis l’eau courante du Vibron desservait les lavoirs, les tanneries et servait à évacuer les eaux usées. Il actionnait jusqu'à huit moulins et alimentait le vivier à poissons.
Le nom Vibron dérive de l’occitan vibre = castor. Vous pourrez y observer le cincle plongeur, appelé aussi merle d’eau. Pour se nourrir d’insectes aquatiques, il peut marcher sous l’eau et niche dans les trous de murs ou sous les ponts. En juin, au crépuscule, dans les ruelles aux alentours du Vibron, s’élève le chant flûté du crapaud accoucheur. Ce nom vient du fait qu’après l’accouplement, les mâles transportent les œufs sur leur dos.

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Eau et Géologie

Pisciculture

Installée en amont de l’ancien pont de la Draille de Margeride, la pisciculture perpétue une tradition d’élevage de poissons probablement très ancienne. Derrière les bassins d’élevage se trouve le moulin de la source, l’un des anciens moulins de Florac qui servaient à moudre du blé, extraire l’huile de noix, fouler de la laine...

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Agriculture et Elevage

Ferradou et le foirail

Ce “travail” ou “ferradou” servait à ferrer les boeufs. Il est situé sur le foirail, près du poids public, où se sont tenues jusqu’à treize foires annuelles. Ces foires étaient des lieux d'échanges entre les régions voisines. On y menait des moutons, des chèvres, des bovins, des cochons, depuis les Causses, les Cévennes, le mont Lozère, et plus loin encore. On y vendait du vin, des châtaignes, du blé, des fruits, des sabots, des tissus de laine… Elles étaient de vraies fêtes que certains arrosaient plus que de raison avant de repartir vers leur village !

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Histoire et Culture

Château de Florac

Rebâti en 1652, après les guerres de Religion, le château de Florac occupe l'emplacement de l'ancien château féodal dont on retrouve mention dès le début du XIIIe siècle. Au moment de la Révolution, le château a été transformé en “grenier à sel”. Vendu à l'Etat en 1810, il a été utilisé comme prison, dont il garde encore quelques attributs. Depuis 1976, il est le siège du Parc national des Cévennes. Baladez-vous dans ses jardins, vous y trouverez quelques informations sur le Parc.

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Faune et Flore

Le chêne blanc

Le chêne et le châtaignier poussent tous deux à la même altitude (entre 500 et 800m d’altitude) et c’est au détriment du premier que s’est faite l’extension de la châtaigneraie. Ici, elle est surtout constituée de « bouscas », châtaigniers non greffés, qui rejettent autour d’anciennes souches. Le déclin de la châtaigneraie, sous couvert de laquelle le chêne blanc se régénère bien, lui a permis de reconquérir du terrain, particulièrement sur les adrets (versant sud) et les zones d'affleurements rocheux. Il se contente davantage que le châtaignier de sols arides et secs. (P. Grime)

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Faune et Flore

Le châtaignier

Appelé « arbre à pain », le châtaignier est fortement ancré dans l’histoire cévenole. Si sa présence dans les Cévennes avant celle de l’homme reste incertaine, il a largement contribué à le nourrir et à permettre l'essor démographique des XIIe, XVIe et XIXesiècles. Le châtaignier est alors planté en vergers sur la majeure partie du territoire cévenol. Il est greffé afin d’obtenir des variétés de fruits plus ou moins précoces, correspondant aux différents usages : confiture, séchage, nourriture pour les animaux. On a dénombré plus de cent variétés, véritable patrimoine issu de siècles de sélection. (P. Grime)

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Architecture et Village

Clède

Deux petits bâtiments se trouvent au bord du chemin au point le plus haut. Ce sont des clèdes utilisées pour faire sécher les châtaignes. Les fruits sont disposés à l’étage supérieur sur des claies, un petit feu est entretenu pendant 5 à 6 semaines à l’étage du bas. Ici, chaque bâtiment était vraisemblablement employé à un type de séchage spécifique : l’un pour fournir les châtaignes qui sont ensuite épluchées et consommées par la famille, l’autre pour produire celles destinées aux animaux. Ces dernières sont moins séchées et ne sont pas épluchées. (P. Grime)

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Histoire et Culture

Saint-Julien-d'Arpaon

Dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 juillet 1702, à l’issue de la foire de la Madeleine, une assemblée se tient dans un bois « proche de Saint-Julien ». Les futurs chefs des premiers camisards commencent à recruter des volontaires pour aller délivrer les prisonniers. Le 18 octobre 1702, après avoir tué Salomon Gardès, secrétaire de l’abbé du Chaila, la troupe camisarde commandée par Gédéon Laporte brûle l’église, la cure et la maison du notaire Delapierre. Le temple a été construit en 1840.

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Histoire et Culture

Château de Saint-Julien-d'Arpaon

Ce château du XIIIe siècle était la propriété des seigneurs d'Anduze qui possédaient en Gévaudan la baronnie de Florac. En 1618, le château est démantelé alors que la famille de Gabriac en a la propriété. Au XVIIIe siècle, il revient par héritage à la famille de Montcalm, famille rouergate qui possède plusieurs biens en Gévaudan et qui restaure la bâtisse. Le château subira ensuite les effets du temps, et est actuellement à l'état de ruines, mais mieux conservé que d'autres châteaux en Gévaudan.

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Histoire et Culture

Château de Saint-Julien-d'Arpaon

Ce château du XIIIe siècle était une propriété des seigneurs d'Anduze qui possédaient en Gévaudan la baronnie de Florac.  En 1618, le château est démantelé alors que la famille de Gabriac en a la propriété. Au XVIIIe siècle, le château revient par héritage à la famille de Montcalm, famille rouergate qui possède plusieurs biens en Gévaudan.
Cette famille restaurera la bâtisse mais le château subira les effets du temps et, actuellement, il est en l'état de ruines mais mieux conservé que d'autres châteaux en Gévaudan.

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Histoire et Culture

Le Bosc

Le Bosc est le foyer de la célèbre famille Atger dont les trois frères Antoine, Claude et Pierre deviendront camisards. Il est fort probable que le jour de la foire de la Madeleine, le 22 juillet 1702, les Couderc, Séguier, Mazel et Rampon se soient réunis dans la maison Atger pour y préparer l'opération de libération des prisonniers détenus au Pont-de-Montvert.

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Eau et Géologie

Ligne de partage des eaux

Balise n° 18
Au centre du paysage, le Malzac serpente au milieu d’un relief relativement doux et va se jeter dans la Mimente sur le versant atlantique. Le Grisoulle, à gauche, est un affluent du Gardon qui coule vers la Méditerranée, en découpant des versants abrupts dans le relief. La pente du Grisoulle est six fois plus forte que celle du Malzac. Dans quelques milliers d’années, il n’est pas impossible qu’il capture ce dernier et modifie profondément le paysage. Le petit col qui les sépare partage les eaux. La ligne de partage des eaux passe aussi par le Castelas et la can Noire. 
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Faune et Flore

Eboulis

Balise n° 19
Le calcaire est composé de minces couches surmontées d’autres plus épaisses. L’eau pénètre dans les interstices de la roche et, sous l’action du gel, la fait éclater. Les couches de la base, plus fissurées, sont éliminées plus rapidement, ainsi se créent les surplombs visible à trois niveaux différents. Ces milieux rupestres servent de refuge à certaines espèces végétales (oseille à feuille en forme d’écusson) et animales (chouette chevêche). Plus bas, quelques suintements entretiennent une végétation de milieux humides : prêle, eupatoire chanvrine. Lieu de rendez-vous des papillons (demi-deuil, silène), ils sont les seuls à pouvoir puiser le nectar au fond des corolles profondes des eupatoires et des cirses.

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Faune et Flore

Plantes des rochers

Balise n° 17
Ces rochers offrent aux plantes un milieu comparable à celui des murs mais elles y sont installées depuis plus longtemps. La plupart se sont réfugiées le long des fissures ou des replats où elles trouvent un peu d’éléments minéraux et organiques, laissant aux lichens le soin de coloniser les parois lisses. La dolomie crée ici des conditions particulières de sol favorables à certaines plantes comme la kernerie des rochers (kernera saxatilis)... L’érosion y creuse de petites cavités servant d’abri à certains oiseaux comme le rouge-queue noir (phoenicurus ochruros) en été, ou l'accenteur alpin (prunella collaris) en l’hiver.

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Agriculture et Elevage

Vallée du Malzac

L’érosion du Malzac, plus faible que celle du Grisoulle, a laissé davantage de terres favorables aux cultures et aux prés. Cela permet aux exploitations d’avoir quelques troupeaux de bovins. Le climat, le relief et les sols de cette région l’obligent à centrer son économie sur des activités pastorales et forestières peu productives alors que la diversité du climat et des milieux engendrent une grande variété d’espèces végétales et animales, source de richesse biologique. Le Parc national des Cévennes s’est employé à préserver cette richesse en réintroduisant certaines espèces disparues : chevreuil, cerf, grand tétras, castor et vautour fauve.

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Architecture et Village

Fontaine du Théron

Balise n° 2
Barre est construit au niveau du contact des grès et des micaschistes. De cette zone imperméable s’échappent plusieurs sources et suintements qui alimentent les fontaines et les puits des jardins des villages. La fontaine du Théron, qui est la plus ancienne, a été plusieurs fois restaurée. La maison-type barroise est généralement plus haute que large, vraisemblablement pour ne pas trop empiéter sur les terres exploitables. Au rez-de-chaussée, on trouvait la boutique, l’atelier, la remise ou l’écurie ; au premier étage, la cuisine et une ou deux chambres à coucher au-dessus. Surmontant le tout, le pailler, où étaient stockés le foin et la paille.

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Histoire et Culture

Place de la loue

Balise n° 1
Sur cette petite place, située à l’entrée nord-ouest du village, se tenait lors des grandes foires de printemps et d’automne, la “loue”: des bergers, des domestiques ou des ramasseurs de châtaignes attendaient, assis sur le parapet, qu’un éventuel employeur les embauche. Le village accueillait douze à quinze foires par an. Celles du printemps et de l’automne pouvaient attirer jusqu’à dix mille personnes venues des départements limitrophes, mais aussi du Var, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône. Ce village-rue était protégé à chacune de ses extrémités par une porte fortifiée. L’une d’entre elles se dressait près de la place de la Loue : appelée porte de Florac, détruite au début du XIXe siècle.

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Histoire et Culture

Place des Ayres

Balise n° 20
Ainsi dénommée parce qu’autrefois la plupart des paysans de Barre venaient y battre au fléau leurs céréales . Cette technique, connue depuis l’époque gallo-romaine est restée longtemps la plus répandue.

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Histoire et Culture

Barre-des-Cévennes

Dès 1530-1540, la Réforme touche ce village-rue, célèbre pour ses treize foires annuelles. Une pierre gravée comportant l’inscription « Qui est de Dieu oit la parole de Dieu – 1608 – », provenant du second temple de Barre, est toujours visible sur le mur d’une des maisons de la Grand rue. Lors de la guerre des camisards, Barre devient la « capitale » administrative des Hautes-Cévennes. Les autorités renforcent alors ses défenses et augmentent les effectifs de la garnison installée depuis 1684. Barre est le lieu de naissance du célèbre camisard et prophète Elie Marion (1678-1713).

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Architecture et Village

Église

Balise n° 8
Elle a vraisemblablement été édifiée au XIIe siècle. Sa nef voûtée en plein cintre est de style roman. Diverses adjonctions latérales, de style gothique, ont agrandi l’édifice primitif : au XIVe siècle, une chapelle (côté nord), dans laquelle figurent les armoiries des seigneurs de Barre; au XVe siècle, trois chapelles au sud. Cette église est classée Monument historique depuis 1931. Devant elle, se trouve la place de la Bladarié où se tenait, au Moyen Âge, le marché aux grains, puis à partir du XVIe siècle, le marché aux moutons.
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Histoire et Culture

Temple

Balise n° 7
Commencé en 1823, achevé en 1826, ce temple est le troisième qu’a compté Barre. Son architecture est semblable à celle de tous les temples édifiés à cette époque. Le premier temple a été érigé près de l’église en 1608, peu après l’arrivée du protestantisme dans la région. Il n’en subsiste qu’une pierre, aujourd’hui visible sur la façade d’une maison de la rue principale, où l’on peut lire : “Qui est de dieu, oit la parole de Dieu, 1608”. Les protestants ont construit un deuxième temple sous le village en 1675. Il a été détruit sur ordre du Roi, en1685, lors de la Révocation de l’édit de Nantes, ce qui a obligé les protestants à tenir leurs assemblées religieuses dans la montagne.

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Histoire et Culture

Château

Balise n° 6
Édifié au XIIe et au XIIIe siècle, il a été entièrement reconstruit vers le début du XVIe siècle. De 1710 à 1715, il a été remanié par le seigneur de Barre qui a fait graver ses armoiries au-dessus de la porte d’entrée. A cette époque, deux tours ont été ajoutées. Pendant la Révolution, les armoiries ont disparu, victimes d’un vigoureux martelage. Au début du XIXe siècle, la tour maîtresse a été supprimée lors d’un agrandissement.

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Histoire et Culture

Place des écoles

Balise n° 4
Cette « place des écoles » a changé de nom à plusieurs reprises au cours du temps. Au Moyen Âge, on l'appelait “place de la Pourcarié”, car elle servait de marché aux porcs. Par la suite, la marché s'est ouvert aux bœufs, aux chevaux et aux mulets, elle a donc été rebaptisée “place du foirail”. C’était l’endroit le plus important de la foire. Les plus grosses sommes d’argent s’y échangeaient. Pendant la guerre des camisards (1702 - 1704), cette place a été défendue par une grande palissade en bois. Enfin, c'est pendant la Révolution de 1789 qu'elle a pris le nom de “place d’armes” : la garde nationale s'y exerçait au maniement d’armes.

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Histoire et Culture

Place de la Madeleine

Balise n° 5
La fontaine date du XVIIIe siècle. La tête de Marianne, personnification de la République, a été ajoutée à la fin du XIXe s. A la même époque, un peuplier, symbole de la liberté, a été planté par la jeunesse républicaine. De cet endroit, on peut voir quelques maisons bourgeoises, qui datent pour la plupart du XVIIe et du XVIIIe siècles. Elles témoignent du passé florissant de ce village, qui comptait une vingtaine de voituriers (marchands-transporteurs) qui descendaient vers la plaine, chargés de laine et de châtaignes, et remontaient avec du sel, du vin et de l’huile. De larges porches permettaient d’abriter les attelages et les charrettes. Les jours de foires, le marché aux grains s’installait sous ces voûtes et sous celles de la mairie.

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Faune et Flore

Plantes des murs

Balise n° 3
La végétation des murs doit surmonter à la fois le manque de sol et la sécheresse, pour résister à ces conditions trois stratégies sont possibles : Passer la mauvaise saison à l’état de graines comme les plantes annuelles (arénaire à feuilles de serpolet - arenaria serpyllifolia) ; faire des réserves d’eau comme les plantes grasses (orpin blanc - sedum album) ; ou se dessécher sans mourir comme les lichens et les mousses qui, en dégradant le substrat, créent un peu de sol pour les plantes supérieures (celles qui ont des fleurs donc des graines : arénaires, orpin...).
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Eau et Géologie

Roches et construction

Balise n° 3
Différentes roches ont été utilisées pour la construction du village comme dans la cour à gauche. Ces matériaux sont surtout le calcaire (5) et la quartzite (2) pour les maisons, auxquels s’ajoutent dans les murs de soutènement, un peu de grès (4), de granite (1), ou de micaschistes (3) pour les toits. Ces roches viennent des environs immédiats de Barre où elles forment l’ossature du paysage, comme nous pouvons le vérifier au premier plan, en direction du sud-ouest. De chaque côté de la ruelle s’ordonnent les jardins construits en terrasses. Ce dispositif, propre aux pays de montagne, permet en réduisant la pente, de retenir la terre. La tradition orale veut que les seigneurs du lieu aient accordé, sans redevance, ces jardins à leurs tenanciers.

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Eau et Géologie

Schiste ou dolomie

Les terrains schisteux forment un socle sur lequel sont empilées les couches sédimentaires: calcaires et dolomies. Ils sont couverts de châtaigniers, de landes à callune, de genêts et de fougères, quand ils n'ont pas été reboisés. Sous la végétation, la transition entre les deux roches n'est pas toujours visible. Elle est soulignée par l'implantation de l’habitat à mi-pente. Les eaux s'infiltrent pour ressortir au contact du schiste imperméable et alimentent les sources.

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Faune et Flore

Les frênes

Les frênes qui bordent le chemin affectionnent les lieux frais et humides. Plantés par les hommes le long des chemins, les rameaux, coupés à la fin de l’été, constituaient un complément de fourrage pour le bétail.

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Eau et Géologie

Evolution du paysage

Il y a 140 millions d’années, la mer se retirait, la Can de l’Hospitalet et le causse Méjean n'étaient pas encore séparés par la vallée du Tarnon. Le paysage était alors complètement différent. Sous les climats chauds et humides, des « tourelles » de calcaires dominaient des rivières au tracé différent de celles d’aujourd’hui. Des soulèvements successifs, des décalages de part et d’autre des failles, et le lent travail de l’érosion conduiront au relief actuel. Un large panorama s'ouvre alors sur le vallon de Baumale, affluent du Tarnon, et, en face, sur le causse Méjean. Devant ce paysage où l’emprise du boisement est très forte, il est difficile de distinguer les limites entre le domaine du calcaire et celui du schiste. (P. Grime)

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Faune et Flore

Ephippigère

Les pelouses sèches abritent une multitude d’insectes dont l’éphippigère, qui ressemble fortement à un criquet. La nuit, frottant l’un contre l’autre ses moignons d’ailes, elle produit un crissement qui lui a valu le nom de « gouzi ». Mais ses ailes musiciennes ne lui permettent pas de voler et elle se cache dans les végétaux tels que le buis ou le genévrier pour échapper aux prédateurs. (P. Grime)

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Eau et Géologie

Mont Aigoual

Une belle vue sur le mont Aigoual (1 567 m)… Montagne des vents, du brouillard, de la neige et des pluies. Les masses nuageuses venues de la Méditerranée se frottent à ses pentes et peuvent donner des précipitations violentes (appelées aussi épisodes cévenols). Cette montagne capricieuse abrite la dernière station météorologique de montagne de notre pays.

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Agriculture et Elevage

La draille de la Margeride

La draille suit la crête et traverse la can de l'Hospitalet. Ce chemin de transhumance permet aux troupeaux des plaines (du sud des Cévennes et de la Crau) de monter vers le nord du Gévaudan (Aubrac, Margeride, mont Lozère). Cette draille n'est qu'une branche d'un réseau plus important sur lequel circulent encore aujourd'hui les troupeaux transhumants.

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Eau et Géologie

Col Salidès

C’est ici que la géographie locale se divise en deux « pays ». En cheminant environ quatre kilomètres depuis le col vers le panneau « Bel-Fats », vous parcourez une crête qui n’est autre que la ligne de partage des eaux entre la Méditerranée et l’Atlantique. Pour en saisir la réalité, il faut se pencher sur la logique des bassins versants : lorsqu’une goutte de pluie tombe au sud de la draille, elle rejoint le Tarnon dont la source est toute proche du sentier. Arrivant à Florac, cette petite rivière épouse le Tarn qui sinue à travers la France de l’Ouest jusqu’à l’océan en débouchant à l’estuaire de la Gironde. Mais si la même goutte décide de verser au nord du chemin, alors elle rejoint la vallée Borgne et son Gardon qui, à son tour, se jette dans le Rhône à Vallabrègues (Gard), passe en Camargue et se retrouve dans la mer. Cette ligne de partage fait tout l’intérêt cartographique du massif de l’Aigoual. Le modelage des paysages est marqué : sur le versant atlantique, des reliefs doux et modérés jusqu’au mont Lozère, sur le versant méditerranéen, des collines abruptes qui s’érigent et plongent brusquement, de serres en valats, de crêtes acérées en fonds de vallées profondes.
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Agriculture et Elevage

Un troupeau en estive

Depuis la nuit des temps, les animaux montent naturellement de la plaine vers les montagnes en saison chaude. Le col Salidès est un lieu d’estive pour les moutons. La maison du berger est juste en contre-bas sur le versant méditerranéen. Le berger reste plusieurs mois avec environ 800 bêtes et quelques chiens. Attention aux patous, ces beaux et gros chiens blancs. Ils sont là pour surveiller et défendre le troupeau !
Il est précieux que le troupeau pâture. Il fertilise le sol et permet l’entretien ouvert de l’espace.
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Agriculture et Elevage

Le berger transhumant du col de Salidès

Dès la fin du printemps, le col de Salidès s’anime. Le berger transhumant s’installe pour les 3 mois d’estive dans ce lieu magique avec près de 1 000 brebis. Par tous les temps, le berger sort les animaux pour les amener brouter des herbes nouvelles. Il doit gérer ses espaces de pâture, mais aussi soigner les animaux. À la fin de l’été, chaque éleveur viendra récupérer ses bêtes. Attention aux chiens qui surveillent et protègent le troupeau !
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Faune et Flore

La réserve de l'Hom

La forêt de l’Hom était la « réserve » d’un domaine de plus de 700 hectares depuis le XIXe siècle. Cette réserve était mise en défends (protégée des animaux) et servait de « compte épargne » en cas de besoins financiers imprévus. Cette situation explique en partie la richesse de cette forêt, qui s’échelonne de 600 à 1 100 mètres d’altitude, dans laquelle se trouvent de nombreuses essences d’arbres : des autochtones (chênes verts, châtaigniers, hêtres, bouleaux, merisiers, sorbiers, sapins, épicéas, etc.) et des exotiques introduits par les nouveaux propriétaires (chênes rouges, érables du Canada, séquoias géants, mélèzes hybrides, etc.). Cette forêt privée est gérée conformément à un plan de gestion rédigé selon les principes de « prosylva » (sylviculture proche de la nature) ; il a été agréé par l’administration et le Parc national des Cévennes. Le gibier est abondant, et vous pouvez apercevoir un chevreuil ou un cerf au détour d’un chemin.
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Histoire et Culture

Aire-de-Côte

La ferme d'Aire-de-Côte fut achetée par l’État en 1862, à l'époque du reboisement. Avant de devenir gîte d'étape, elle demeura longtemps maison forestière abritant un garde forestier et sa famille. Dans la première moitié du XXe siècle, Aire-de-Côte était bien différent. Au nord, derrière la maison, la draille, bordée de pierres sur chant, faisait encore 40 à 50 m de large, des milliers de bêtes transhumantes y passaient.Les pâturages étaient rasés. Les transhumants s'y arrêtaient, à midi, puis continuaient vers l'Aigoual.

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Histoire et Culture

Refuge du maquis

Dès début 1943, se constitue le premier maquis des Cévennes. Le refuge du maquis d'Aire-de-côte était une des baraques en bois utilisée pour les chantiers forestiers, dont le toit était camouflé par des branches. Le 10 juillet 43, un message prévint la poste de Rousses de l'imminence d'une attaque des Allemands. On fit prévenir le maquis, mais un orage surprit les maquisards qui repoussèrent le moment du départ. Les Allemands arrivèrent... Le garde forestier fut arrêté pour complicité, accusé d'être en communication avec la radio de Londres. En effet, à Aire-de-côte, on écoutait un poste à galène construit par les deux juifs qui s'y cachaient.
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Eau et Géologie

Le Coulet

Au Coulet (petit col) la vue se dégage du côté méditerranéen, vers Valleraugue. Le point de vue est situé sur la ligne de partage des eaux. Jusque là, l'itinéraire a suivi le vallon du Bédil, un ruisseau au profil doux, peu torrentueux dont les eaux vont rejoindre l'Atlantique. Ici on découvre le vallon du Clarou (affluent de l'Hérault) au profil plus abrupt typiquement méditerranéen. Au sud, les versants sont écorchés par les affleurements du schiste; au nord les versants sont entièrement boisés.
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Faune et Flore

Le reboisement

À partir de 1875, l’État est à l'initiative d'une politique de reboisement. Des hêtraies existantes et des terrains nus seront achetés. C'est le cas de Aire-de-Côte et des terres qui en dépendaient. Pour coloniser les sols pauvres, les forestiers plantent une essence pionnière: le pin à crochets. Sur les sols plus riches, ils installent des essences nobles: sapin, épicéa, mélèze... En 1938, l'exploitation commence, les premières coupes sont achetées par les mines pour l'étayage des galeries. Des éclaircies sont faites dans les premières plantations, des sapins sont plantés sous les pins. On raconte que, dans une chambre d'Aire-de-Côte, il y avait une épaisseur d'au moins un mètre de graines de résineux. Elles étaient semées sur la neige qui en fondant les entraînait dans la terre.
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Faune et Flore

Pin à crochets ou pin couché ?

Balise n° 2
Les pins sur la droite et la gauche du chemin ont un aspect différent. En Europe, à la limite supérieure des forêts de montagne, pousse un pin « prostré » appelé pin couché. Pour vérifier si cette forme, différente de celle du pin à crochets, était due à la violence des vents ou à la génétique, Flahault a planté côte à côte les deux arbres. Il a ainsi démontré que cette particularité était liée à la génétique, et qu’il s’agissait donc de deux espèces différentes. Contrairement aux conditions d’origine, le pin couché est aujourd’hui dominé par les autres arbres et appelé à disparaître. Le pin à crochets doit son nom aux petites saillies portées par les écailles des cônes.

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Histoire et Culture

Le chalet, laboratoire de Charles Flahault

Balise n° 6
«Et qui sait si quelque généreux mécène ne voudra pas un jour que nos étudiants trouvent, à l’Hort de Dieu même, un toit hospitalier ? J’y vois, dès maintenant, comme si elle s’y élevait, la petite maison largement éclairée vers la Méditerranée avec sa salle de travail au rez-de-chaussée, sa grande cheminée autour de laquelle on débat à la veillée les problèmes scientifiques...». (Charles Flahault, 1904)
Ce chalet, construit l'année suivante, a permis d’aménager un jardin botanique, un potager d’altitude et une pépinière à proximité. Malgré la fermeture du milieu par la forêt, certaines plantes introduites à l’époque se sont maintenues jusqu’à aujourd’hui : lis des Pyrénées, grande astrance…

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Description

Depuis Ispagnac, traverser le village direction de Florac. à la sortie d'Ispagnac, emprunter la D 907 bis jusqu'à la première bifurquation sur votre droite. Prendre cette route et traverser le Tarn. Continuer sur cette route, pour rejoindre Biessette, Biesses, Fayet, Salièges puis Florac. Depuis la gare de Florac, emprunter l'ancienne route sous la N 106 en direction du Pont Neuf (possibilité aussi de passer dans Florac). Traverser ce pont, puis prendre à gauche direction St Jean du Gard. Prendre à gauche le pont de Barre et emprunter le GR70 jusqu'à Balazuègnes. Remonter le vallon de Briançon, direction Col de l'Oumenet. Passer au Bouquet et rejoindre Barre des Cévennes. Depuis Barre, prendre la direction du col des Faisses puis du col de Solpérière (GR7). Rejoindre l'Hospitalet par un ancien chemin communal, et prendre l'ancienne draille (GR7), le col de Salidès et rejoindre Aire de Côte. Depuis Aire de Côte, monter au sommet de l'Aigoual (GR66). Du sommet, rejoindre Prat Peyrot, puis La Serreyrède par le GR60. De la Serreyrède, descendre sur le Devois (Camprieu), puis monter à la croix de Fer et rejoindre Meyrueis par Bout de Côte (GR6).

De Meyrueis monter sur le causse Méjean, jusqu'à la Croix de la Croisette, puis la Tombe du Géant (GR6). Prendre sur 2 km la route en direction de  Drigas, et continuer à droite par une piste. Au centre de Drigas, bifurquer sur Hures, puis le Fraisse. Passer à Mas de Val et descendre sur Sainte-Enimie par le Camin Ferrat. Monter sur le causse de Sauveterre par l'ancienne route, direction Le Bac puis Champerboux (GR60). À Champerboux, passer à Sauveterre et rejoindre le col de Montmirat par la baraque de l'Estrade (GR44).Traverser la N 106, longer la D 35 et prendre une piste descendant aux Combettes. Traverser les Combettes, rejoindre la route et prendre en face la piste par le GR 68 descendant sur Florac jusqu'au pont du Tarn.

Départ : Ispagnac
Arrivée : Ispagnac
Communes traversées : Florac 3 Rivières, Cans-et-Cévennes, Barre-des-Cévennes, Cassagnas, Vebron, Le Pompidou, Rousses, Bassurels, Meyrueis, Hures-la-Parade, Mas-Saint-Chély, Gorges-du-Tarn-Causses, Ispagnac, Saint-Étienne-du-Valdonnez, Les Bondons, Bédouès-Cocurès

Profil altimétrique


Recommandations

Passage par plusieurs parcs à troupeaux : bien refermer les barrières derrière soi. Tenir les chiens en laisse. Le parcours est balisé dans un seul sens (horaire). Pour les gîtes d'étape équestre, se renseigner dans les offices de tourisme de Florac et de Meyrueis.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Accès routiers et parkings

Depuis Mende ou d'Alès par la N 106, Ispagnac

Stationnement :

Parking d'ispagnac, en face de la pharmacie

Source

Parc national des Cévennes