Le toit des Cévennes - VTT n°14
Le vallon ombragé du Tarnon est formé de vieilles hêtraies de la forêt domaniale du Marquairès. Au col de Salidès, la vue s'ouvre sur les paysages emblématiques du Parc. Plus loin, le plateau calcaire de la can de l'Hospitalet , posé sur le schiste, est encore pâturé par les troupeaux.
Les 10 patrimoines à découvrir
- Agriculture et Elevage
Murettes et bancels
" Le chemin bordé d'un mur par endroit menait jadis de Rousses à Massevaques. Certains se souviennent encore l'avoir parcouru pour remonter à Massevaques après une veillée à Rousses. Au début du sentier, on voit à gauche les murettes de deux bancels sur lesquels on cultivait le seigle. On pénètre ensuite dans la hêtraie. Ce versant exposé aux vents du nord et de l'ouest convient au hêtre et c'est seulement dans les combes plus abritées que l'on trouve quelques châtaigniers mêlés d’épineux. Ce bois est encore exploité par les habitants de la commune qui y font leur bois de chauffage." (P. Grime)
- Eau et Géologie
Le Tarnon
Long de 38,9 km, le Tarnon prend sa source dans le massif du mont Aigoual (sommet : 1565 m), sur la commune de Bassurels et se jette dans le Tarn en aval de Florac-Trois-Rivières, après avoir conflué avec la Mimente. Il sépare le causse Méjean et les Cévennes.
En amont de Rousses, le Trépaloup se jette dans le Tarnon. C’est le ruisseau qui a creusé les gorges du Tapoul, célèbre pour la pratique du canyonning.
Le Tarnon est une rivière cévenoles, qui peut connaître de très fortes et soudaines crues lors d’épisodes cévenols. Son débit peut varier de 0,1 m3/s (période sèche) à 400 m3/s (novembre 1982). - Faune et Flore
Pique prune (Osmoderme)
Ce coléoptère est une espèce en régression, menacée et protégée. Il est considéré comme un bio-indicateur fiable de la qualité des milieux forestiers. Il est un chaînon essentiel dans le fonctionnement de ces milieux et affectionne les vieilles futaies de feuillus et le bois mort. La gestion spécifique de la réserve biologique intégrale du Marquaires est propice à son développement. En effet, ici l'exploitation est proscrite et la forêt est rendue à une évolution naturelle.
- Histoire et Culture
1938, la route forestière
Vous êtes sur la "route des chômeurs". De 1936 à 1939, la crise qui secoue le pays conduit le gouvernement à mettre en place des plans sociaux permettant aux chômeurs de travailler sur de grands chantiers: aménagements de forêts, éclaircies de peuplements, ouvertures de routes.... Cette route fut ouverte avec pelles, pioches et pics par une vingtaine de chômeurs et des gens du pays. La "carte de chômage" de l'époque permettait aux chômeurs de toucher une prime, complétée lorsqu'ils travaillaient sur les grands chantiers. Un réfectoire fonctionna dans la maison forestière du Marquairès puis aux Cabanes (à l'autre bout de la route) ; les gens d'ici apportaient leur casse-croûte. - Eau et Géologie
Le Tarnon
Long de 38,9 km, le Tarnon prend sa source sur le massif de l'Aigoual, sur la commune de Bassurels, et se jette dans le Tarn à l'aval de Florac, après avoir conflué avec la Mimente.
Il sépare le causse Méjean des Cévennes. En amont de Rousses, le Trépalou se jette dans le Tarnon. C'est le ruisseau qui a creusé les gorges du Tapoul, célèbres pour la pratique du canyoning. Le Tarnon est une rivière cévenole : de fortes et soudaines crues peuvent se produire, lors d'épisodes météorologiques extrêmes. - Agriculture et Elevage
Le berger transhumant du col de Salidès
Dès la fin du printemps, le col de Salidès s’anime. Le berger transhumant s’installe pour les 3 mois d’estive dans ce lieu magique avec près de 1 000 brebis. Par tous les temps, le berger sort les animaux pour les amener brouter des herbes nouvelles. Il doit gérer ses espaces de pâture, mais aussi soigner les animaux. À la fin de l’été, chaque éleveur viendra récupérer ses bêtes. Attention aux chiens qui surveillent et protègent le troupeau ! - Eau et Géologie
Col Salidès
C’est ici que la géographie locale se divise en deux « pays ». En cheminant environ quatre kilomètres depuis le col vers le panneau « Bel-Fats », vous parcourez une crête qui n’est autre que la ligne de partage des eaux entre la Méditerranée et l’Atlantique. Pour en saisir la réalité, il faut se pencher sur la logique des bassins versants : lorsqu’une goutte de pluie tombe au sud de la draille, elle rejoint le Tarnon dont la source est toute proche du sentier. Arrivant à Florac, cette petite rivière épouse le Tarn qui sinue à travers la France de l’Ouest jusqu’à l’océan en débouchant à l’estuaire de la Gironde. Mais si la même goutte décide de verser au nord du chemin, alors elle rejoint la vallée Borgne et son Gardon qui, à son tour, se jette dans le Rhône à Vallabrègues (Gard), passe en Camargue et se retrouve dans la mer. Cette ligne de partage fait tout l’intérêt cartographique du massif de l’Aigoual. Le modelage des paysages est marqué : sur le versant atlantique, des reliefs doux et modérés jusqu’au mont Lozère, sur le versant méditerranéen, des collines abruptes qui s’érigent et plongent brusquement, de serres en valats, de crêtes acérées en fonds de vallées profondes. - Agriculture et Elevage
Un troupeau en estive
Depuis la nuit des temps, les animaux montent naturellement de la plaine vers les montagnes en saison chaude. Le col Salidès est un lieu d’estive pour les moutons. La maison du berger est juste en contre-bas sur le versant méditerranéen. Le berger reste plusieurs mois avec environ 800 bêtes et quelques chiens. Attention aux patous, ces beaux et gros chiens blancs. Ils sont là pour surveiller et défendre le troupeau !
Il est précieux que le troupeau pâture. Il fertilise le sol et permet l’entretien ouvert de l’espace. - Agriculture et Elevage
La draille de la Margeride
La draille suit la crête et traverse la can de l'Hospitalet. Ce chemin de transhumance permet aux troupeaux des plaines (du sud des Cévennes et de la Crau) de monter vers le nord du Gévaudan (Aubrac, Margeride, mont Lozère). Cette draille n'est qu'une branche d'un réseau plus important sur lequel circulent encore aujourd'hui les troupeaux transhumants.
- Eau et Géologie
Mont Aigoual
Une belle vue sur le mont Aigoual (1 567 m)… Montagne des vents, du brouillard, de la neige et des pluies. Les masses nuageuses venues de la Méditerranée se frottent à ses pentes et peuvent donner des précipitations violentes (appelées aussi épisodes cévenols). Cette montagne capricieuse abrite la dernière station météorologique de montagne de notre pays.
Description
Parcours VTT n°14. Depuis le village, ce parcours roulant prend sur 4 km la D 907, direction le tunnel du Marquaires. Avant le tunnel, bifurquer à droite vers la maison forestière du Marquairès, et continuer sur la piste forestière jusqu'à Gaseiral. Monter au col de Salides par la route et prendre à gauche la piste en crête jusqu'à l'Hospitalet (GR 7). Environ trois kilomètres plus loin, prendre la piste à gauche qui ramène à Rousses.
- Départ : Rousses
- Arrivée : Rousses
- Communes traversées : Rousses et Bassurels
Profil altimétrique
Recommandations
Le VTT hors piste est interdit. Le port du casque est vivement recommandé. Ne pas oublier son kit de réparation et un petit outillage. Bien refermer les clôtures et les portillons. Ralentir dans les fermes et les hameaux.
Accès routiers et parkings
Prendre la direction de Vébron par la D 996 depuis Florac ou Meyrueis. A Vébron, prendre la D 907 pour arriver à Rousses
Stationnement :