Tour du Méjean, GRP®

Le rocher du château
Selon une affirmation invérifiable datant du XVIIe siècle, le général romain Caius Marius aurait fait élever un castrum sur le rocher dominant le village en 101 avant Jésus-Christ. Cependant, les premiers écrits ayant trait à la cité datent du XIe siècle et évoquent la présence du château abritant la famille Bermont. Il passera successivement aux Anduze, aux Roquefeuil, puis aux Armagnac, avant d’échoir à Jeanne d’Albret, reine de Navarre.
Le village de Meyrueis
Le Fédou
Hyelzas
Site ruiniforme
(*roche sédimentaire composée d'un carbonate comprenant à parts égales calcium et magnésium)
La grotte de l'Homme-Mort
Dans un certain nombre de cas, où les crânes avaient été précédemment enfoncés, il s'agissait probablement de soulager des traumatismes.
Village de résiniers
(*action de boucher avec de l'étoupe goudronnée les interstices de la coque d'un navire)
Les vautours
Vous vous trouvez à proximité du site historique de la réintroduction du vautour fauve qui démarra en 1982. Depuis, ont été réintroduits le vautour moine (1992) et le gypaète barbu (2012). Seul le percnoptère est revenu spontanément en 1986. Nicheur en 1997, cette espèce reste rare et très localisé dans notre région. Sur le pourtour du bassin méditerranéen la présence des vautour est liée à l’élevage ovin et à la mortalité disponible dans les troupeaux.
Balcon du vertige
Capluc et ses terrasses
À la sortie de Capluc, on se rend compte de l’activité humaine dans ce site qui semble à première vue totalement stérile. Ce versant exposé au sud, protégé par les hautes falaises de dolomie était entièrement cultivé grâce à des terrasses (céréales, fruitiers, vigne). Les conditions thermiques sont ici tellement favorables qu’on y trouve la végétation méditerranéennes la plus septentrionale de la région (frêne méditerranéen, jasmin, érable de Montpellier, chêne vert…).
Capluc
Capluc fut jadis un point de défense et d’observation avec un château aujourd’hui disparu, comme d’ailleurs de nombreuses maisons du village. Quelques-unes ont été rénovées depuis l’ouverture d’une piste carrossable montant jusqu’au hameau. Le nom de Capluc dériverait de l’association de deux mots cap et luz qui signifieraient tête et lumière, symbolisant l’endroit où brillent les premiers rayons du soleil levant.
Les vautours
La Lozère, et plus particulièrement les Gorges du Tarn ou les Gorges de la Jonte, est un territoire peuplé de diverses espèces de vautours, réputés pour être les nettoyeurs de la nature. Ces rapaces charognards sont spécialisés dans la disparition des cadavres et, contrairement à ce que pensaient les habitants jadis, ils ne s’attaquent pas aux bêtes. Il y a plusieurs décennies, le vautour possédait une mauvaise réputation car la population le pensait attaqueur du bétail mais aussi signe de mauvais présage. En effet, il était représenté dans beaucoup de contes et légendes maléfiques avec une rumeur de propagateur de diverses maladies. Cet aspect de l’animal est totalement contraire avec le ressenti d’autres civilisations asiatiques ou américaines qui elles, honoraient ces oiseaux de par leur carrure majestueuse et leur sens de purificateur de l’esprit. Il existe 4 espèces de vautours dans les Gorges du Tarn: le vautour fauve (le plus répandu avec 800 couples dans les Gorges du Tarn et de la Jonte), le vautour moine, le vautour percnoptère et le gypaète barbu. Vous pourrez les apercevoir en corniche des Gorges du Tarn ou même sur le Causse Méjean et Sauveterre.
La dolomie
Les rapaces
La Baousse del Biel
Les Vignes
Les Vignes est un petit village au bord du Tarn, sur les flancs du plateau calcaire du Causse de Sauveterre à environ 400 m d'altitude. Il fait face au Causse Méjean. Il tient son nom des cultures de vignes du XVIIIème siècle. Situé au cœur des Gorges du Tarn, il est un lieu idéal pour passer d’agréables vacances les pieds dans l'eau. Non loin de la ville de Millau, le village est facilement accessible par la route.
Lieu de départ de belles randonnées, vous pourrez également débutez des parcours en canoë-kayac pour partir à la découverte des Gorges du Tarn. Des hébergements et des commerces répondront à vos demandes. A la sortie du village se trouve le belvédère du Pas de Soucy qui surplombe le barrage naturel du Tarn créé par les écroulements de la falaise.
A quelques kilomètres du village, le panorama du Point Sublime sur le Causse de Sauveterre qui vous laissera sans voix, et ceux du Roc des Hourtous et du Roc du Serre sur le Causse Méjean, vous réservent de belles surprises.
De l'autre côté du pont des Vignes, sur la rive gauche, vous apercevrez le hameau de Saint-Préjet avec son église au toit de lauze. Près du village, vous pourrez admirer les ruines des châteaux de Dolan et de Blanquefort sur les contreforts des deux causses qui l'encerclent.
Eglise St Préjet
De l'extérieur, on remarque son toit en lauzes calcaires, son clocher-mur ainsi que son chevet décoré de bandes lombardes et de modillons sculptés exceptionnellement bien conservés.
Hourtous
" Hourtous signifie « petits jardins » en occitan. Ce promontoire en corniche est un lieu privé, aménagé, arborant la croix occitane. Plongez votre regard 400 m plus bas vers les détroits et plus à l'ouest vers le cirque des Baumes, surmonté du Point Sublime. A mi-versant se détache le profil de la "dame de l'ombrelle et sa cour", célèbres dolomies." (M.P Leroy-Delmer)
Pinson des arbres
Le gai flâneur. Quand il ne trotte pas au sol à la recherche d’insectes et de graines, il voltige en arborant les galons blancs qu’il porte sur les ailes et la queue. On entend souvent sont « pink pink » court et net, mais il chante aussi de courtes notes tout en rondeur.
Pouillot véloce
Le compteur d’écus. Un surnom hérité de son chant à trois notes métalliques. A l’heure du repas, le remuant volatile enchaîne les sorties courtes, avec un petit faible pour le vol stationnaire. Il n’hésite pas non plus à gober les insectes à la surface de l’eau.
Vautours des grands causses
Bien plus gros que les passereaux observés le long de ce sentier, les rapaces illustrent aussi la biodiversité des causses et des gorges. Parmi eux, les vautours qui tournoient dans le ciel sont faciles à repérer en journée. Le vautour fauve est le plus commun, mais trois autres espèces présentes ici font l’objet de toute l’attention des naturalistes.
Crave à bec rouge
Le corbeau charmant. Ce dandy en smoking noir se distingue par un curieux bec rouge courbé et une allure fière et noble. Filant gracieusement entre les falaises en déployant ses primaires, il semble porter des gants au bout des ailes.
Troglodyte mignon
Rougequeue noir
L’hyperactif perché. Avec ses longues ailes pointues, il voltige très rapidement, gobant au passage quelques insectes. Depuis des perchoirs bien exposés, il cache mal son excitation, qui se traduit par un fléchissement rapide des pattes et des mouvements de la queue. On dirait qu’il a le hoquet !
Geai des chênes
La sentinelle bigarrée. Son cri rauque alerte tout le sous bois en cas de danger. Mais il est aussi capable d’imiter d’autres chants d’oiseau. Son habit roux de passepoils bleus et sa moustache mexicaine affichent un certain exotisme. Il récolte et cache des glands, sans toujours les retrouver à l’heure du casse-croûte !
Rieisse
" Sur la place du hameau de Rieisse, on peut admirer un four banal. Juste à côté, le pignon de la maison est pourvu de chéneaux, raccordés à une ancienne citerne intérieure. Toutes les eaux du toit convergent vers cette citerne, à l'intérieur de la cuisine, par les gouttières jadis en bois, puis plus tard en zinc. La citerne a une profondeur de 2 à 5 m, une capacité de 100 à 300 hectolitres. On a découvert, en creusant les fondations de la bergerie, des poteries romaines destinées à recevoir de la résine. En effet, lors de l'abattage des pins, la résine était extraite et expédiée vers la côte, pour le colmatage des bateaux." (M.P Leroy-Delmer)
Fauvette à tête noire
La gobeuse frugivore. Calotte noire pour Monsieur, bonnet brun pour Madame. Elle s’agite souvent dans les buis à la recherche d’insectes. Mais elle raffole surtout des baies de gui et de lierre qu’elle gobe toutes entières, participant ainsi à leur dispersion.
La dame blanche d'Anilhac
Le pin sylvestre
La croix du Buffre
L’église de Hures
L’église a été fondées au XIe siècle par les Bénédictins de Sainte-Enimie, afin d’étendre leurs terres cultivables. Elle fut bâtie en quatre étapes :
- Le chœur au début et ensuite la nef à la fin du XIIe siècle,
- la chapelle droite au XIVe siècle,
- la nef de gauche au XVIIIe siècle.
Chaque agrandissement de la taille de l’édifice correspondait à un accroissement de la population caussenarde. Le chœur est composé d’une coupole sur bandeaux croisés. On peut admirer une très belle fenêtre dans la nef. Enfin à droite du portail se trouve un enfeu, c’est-à-dire une niche funéraire, appartenant, probablement à un notable local, dans laquelle étaient déposée certains ossements prélevés sur le corps enseveli.
Terrasse
Tout au long de la montée, vous découvrirez d'anciennes terrasses abandonnées. Vous verrez quelques pieds de vigne qui ont persisté après l'abandon de la viticulture locale. Elles témoignent qu'autour des hameaux et des villages, les versants étaient cultivés et plantés d'arbres fruitiers et de vigne. Ces terrasses étaient la seule possibilité pour les habitants de la vallée d'avoir des zones planes, à sol profond, propices à la culture.
Description
5 jours de randonnée au départ de Meyrueis :
1) Meyrueis - Hyelzas: 13,8 km
2) Hyelzas - Le Rozier: 17,40 km
3) Le Rozier - Les Vignes: 11,50 km
4) Les Vignes - Mas St Chély : 15,5 km
5) Mas St Chély - Meyrueis: 5h30 / 21 km (Variante GRP)
Possibilité aussi de faire une variante par Rieïsses pour rejoindre La Viale.
Toutes les informations sur l’itinéraire dans sa totalité sont sur le site monGR.fr de la Fédération française de la randonnée pédestre. Ref carte IGN 2640 OT
Profil altimétrique
Recommandations
Attention le passage sur les corniches entre Cassagnes et le Rozier est vertigineux.
Pour des raisons diverses, il peut y avoir une différence de balisage entre le marquage sur le terrain et le tracé du topoguide : merci de bien vouloir suivre le balisage sur le terrain. Adaptez votre équipement à la randonnée de plusieurs jours, mais aussi aux conditions météorologiques du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Refermez soigneusement clôtures et portillons. Le bivouac en cœur du Parc national est réglementé, certains linéaires sont interdits.
Transport
- Ligne 215 Millau - Le Rozier - Meyrueis
- Ligne 258 Le Rozier - Florac
Accès routiers et parkings
Stationnement :