Vallée de Gourdouze - Trail n°21
Les 43 patrimoines à découvrir
- Eau et Géologie
Tourbière monde à part
Ce milieu naturel est un endroit étrange où seules survivent des plantes très particulières. La droséra est la vedette de la tourbière : le sol est si pauvre qu’elle capture des insectes pour se nourrir. C’est une plante carnivore. Ici, l’eau est très acide et fort peu oxygénée. À leur mort, les plantes ne se décomposent pas aussi bien que dans la forêt. Et elles s’accumulent pour former une épaisse couche de tourbe. - Histoire et Culture
Mas de La Barque
Occupé uniquement par une maison forestière à la fin du siècle dernier, le Mas de la Barque a été fréquenté par les clubs de ski pour enfants à partir des années 1960, puis par les familles gardoises pendant les week-ends. En semaine, l'association « union pour l'animation de la Grange » organisait des classes vertes, des classes patrimoines et des journées à thème tout public. Des infrastructures coûteuses ont été progressivement mises en place (bâtiments, remontées mécaniques, canons à neige) puis partiellement démolies. Aujourd’hui, dans le cadre d'un programme global de requalification du site, l'aménagement touristique (domaine de ski de fond, raquettes, traîneaux, gîtes...) a été réalisé et est géré par une société d'économie mixte. La station propose des activités de pleine nature, été comme hiver.
- Histoire et Culture
La barque mystérieuse
Remarquez-vous l’étrange rocher en forme de barque ? Est-ce lui qui donne son nom au hameau ? En patois, « berque » désigne une brèche dans la montagne. Alors, Mas de la Barque ou « Mas de la Berque » ? Le Mas de la Barque se trouve sur la commune de Vialas en bordure de la forêt de Gourdouze. Le domaine du Prieuré de Gourdouze, auquel était rattachée la forêt, fut déclaré bien national à la Révolution française en 1789, puis vendu pour payer les dettes de l’État. - Faune et Flore
Un véritable village
Au cours de leur vie, les arbres se tordent, se boursouflent, prennent des rides. Une branche rompue laisse sa cicatrice offerte au bec des oiseaux. À la fin, notre vieillard végétal se retrouve perclus de cavités. Autant de loges confortables qui abritent les petites bêtes. Un doux « pou pou pou » résonne dans la forêt ? C’est la chouette de Tengmalm. Le pic noir creuse son nid dans le bois mort, avec son bec puissant. Joli rongeur, le loir gris cache ses réserves de nourriture dans les trous de vieux hêtres. - Faune et Flore
L'Homme et la forêt
Par endroits, on voit que la forêt est coupée. Pourquoi ? Le marquage à la peinture distingue les arbres à couper de ceux qui seront conservés selon des critères économiques et écologiques. Dans la forêt du Mas de la Barque, il faut garantir le bon fonctionnement de l’écosystème forestier. Une ressource à préserver pour l’avenir. Observons le travail du technicien forestier. - Faune et Flore
Vie secrète du sous-sol
Vous qui parcourez la forêt, savez-vous que vous foulez la surface d’un monde méconnu ? Sous vos pieds, s’activent sans relâche une multitude de petites créatures. En décomposant la matière organique comme les feuilles mortes, elles permettent aux racines des arbres d’absorber les substances nutritives. Sans elles, il n’y aurait pas de forêt. Sous les racines, cet arbre laisse entrevoir le sous-sol. Observons ce qu’il cache. - Faune et Flore
Rencontre avec l'amadouvier
Un gros champignon accroché au tronc d’un vieux hêtre : c’est l’amadouvier, un parasite de l’arbre.Sur le dessus, on dirait un chapeau de cèpe. Dessous, des tubes fins sont remplis de spores, des petites cellules qui permettront au champignon de se reproduire. L’amadouvier est parfaitement immangeable. À quoi peut-il donc servir ? Séché, il s’embrase à la première étincelle. Les humains de la préhistoire se servaient de lui pour allumer leurs feux. - Faune et Flore
Les sphaignes
Vous allez traverser des zones humides ou vivent les sphaignes, sortes de mousse, de coloration allant du jaune-vert au rouge sang. Sans elles, le rôle des tourbières serait fortement compromis. Mortes elles constituent l’essentiel de la tourbe et limitent l'implantation de compétiteurs. Elles se comportent comme des éponges, maintenant en leur sein une grande quantité d'eau et asphyxiant les racines des autres végétaux. Leur présence est signe de bonne santé de la tourbière et permet la vie d'espèces à fort intérêt patrimonial comme la droséra, les canneberges, l'andromède.....Malheureusement, elles sont fragiles et sensibles à l'écrasement, restez sur la trace du sentier et descendez du vélo. - Histoire et Culture
Gourdouze
Au XIVe siècle, ce village fut un prieuré qui dépendait de la paroisse de Castagnols. Un incendie brûla tous les toits de chaume du village en 1906. Racheté en partie dans les années 1960 par un particulier qui l'a profondément modifié, il est devenu propriété du Parc national des Cévennes qui rétrocède 250 hectares à une coopérative d'éleveurs du mont Lozère : ainsi, les troupeaux entretiennent l'espace. Cette coopérative gère 1 200 hectares sur mas Camargues et Gourdouze. Ces hautes terres accueillent des troupeaux ovins et bovins, du 15 mai au 15 novembre.
- Histoire et Culture
Hôtel Chantoiseau
Ancien relais de poste, cet édifice est agrandi par ses propriétaires successifs à la fin du XIXe siècle pour accueillir notamment les français et étrangers venus consulter le guérisseur Cyprien Vignes. Depuis les années 1960, l’hôtel a pris le nom du quartier proche de« Chantoiseau ».
Panneau n°4
- Histoire et Culture
Collège
Dès 1886, le conseil municipal projette de créer un groupe scolaire comprenant une classe enfantine, une école primaire pour les garçons, une pour les filles, ainsi qu’un cours complémentaire pour recevoir les enfants de tout le canton après le certificat d’études. Ce cours complémentaire devient un collège en 1976.
Panneau n°7
- Eau et Géologie
Eau
Les ouvrages pour prélever, transporter ou stocker l’eau sont nombreux. Il existe des galeries horizontales dites « mines » creusées pour capter les sources, de nombreux canaux d’irrigation, dérivant l’eau des ruisseaux, appelés béals, des réservoirs ou « boutades »... De nombreux moulins à eau étaient utilisés pour extraire l’huile de noix, fouler le chanvre, moudre le seigle, piser (décortiquer) les châtaignes…
Panneau n°8
- Histoire et Culture
Le village et son histoire
À la fin du Moyen-Âge, Vialas n’est qu’un hameau de Castagnols, paroisse de la seigneurie de Montclar dont le château occupe les hauteurs du Chastelas. En 1886, l’affectation du temple au culte catholique et l’abandon de l’église de Castagnols déterminent le déplacement du chef-lieu de la paroisse à Vialas. Jusqu’au début du XXe siècle, la vie économique repose essentiellement sur l’agriculture et l’exploitation des mines de plomb argentifère.
Panneau n°1
- Histoire et Culture
Foiral
C’est là, en contrebas de la route, que cinq fois dans l’année, entre mars et novembre, se tiennent les foires… Dans ce quartier, on peut également observer, au dernier étage des maisons, des « fenestrons », petites fenêtres permettant l’aération des magnaneries, lieu où l’on « éduquait » les vers à soie. On y montait les feuilles de mûrier grâce à des poulies.
Panneau n°2
- Histoire et Culture
Terras
Les premiers habitants de Vialas s'installent dans ce quartier autour d’une maison plus ancienne occupée au XIVe siècle par les seigneurs du lieu : les Montclar. La pluie et le passage quotidien des troupeaux ayant érodé cet espace, un mur de soutènement est construit au dessus de la route actuelle au XVe siècle formant un terre plein (terras) … C’est aujourd’hui la place du monument aux morts.
Panneau n°3
- Architecture et Village
Les hameaux de Libourette et des Polimies Hautes
Les deux hameaux sont déjà mentionnés dans des textes qui datent du début du XIVe siècle. Au-delà des très belles habitations bâties en schiste, pierre locale, les éléments architecturaux caractéristiques de ces deux hameaux typiquement cévenols sont remarquables. Une fois sur le plateau, le contraste est saisissant : le granite succède au schiste, presque sans transition ! - Histoire et Culture
Architecture du paysage
Soutenant des terrasses appelées « bancels » ou « faïsses », où on cultivait des fruits et des légumes, du seigle et des châtaigniers, ces murs retenaient la terre et orientaient l’eau de ruissellement. Plus haut, des prés pentus fauchés à la main fournissaient le foin que l’on descendait dans les hameaux, au XIXe siècle, au moyen de câbles.
Panneau n°9
- Histoire et Culture
Château
Domaine rural dont la superficie s’étendait du ruisseau du Luech au rocher de La Fare, le château est mentionné dès 1364 sous le nom de Mas de Roussel. En raison du climat agréable et de la qualité de l’air, dus à l’altitude, des pasteurs nîmois, des médecins et des dames de l’Eglise réformée de Nîmes y implantent en 1886, un preventorium (traitement préventif de la tuberculose)
Panneau n°13
- Histoire et Culture
Temple
Vialas faisait partie à l’origine de la paroisse catholique de Castagnols. À la suite de l’Édit de Nantes, en 1598, les protestants sont libres d’exercer leur culte. Dès 1612, le seigneur de La Fare leur cède un terrain pour y construire le temple… En 1686, après la Révocation de l’Édit de Nantes, le temple est affecté au culte catholique, ce qui permet de conserver l’édifice en état. En 1804, le temple est rendu aux protestants mais le cimetière reste catholique.
Panneau n°6
- Architecture et Village
Vialas
Le Temple: en 1612, la communauté protestante fit édifier ce temple à ses frais, à plusieurs kilomètres de Castagnols. Donné aux catholiques avant la révocation de l'édit de Nantes, il échappa de ce fait à la destruction des temples cévenols. Les protestants ont retrouvé leur temple en 1804.
Le collège: en 1889, après les lois Jules Ferry, l'école primaire à deux classes a été complétée par un cours d'enseignement supérieur. Pour la première fois en Lozère, un cours complémentaire ouvrait ses portes. En 2005, le collège doté d'un internat accueille 60 élèves venus de toute la région. - Histoire et Culture
Les Esparnettes
Ce quartier se situe à l’emplacement des
« terres paranettes », c'est-à-dire des terres non cultivées, faisant jadis partie du domaine du château. Avec l’exploitation des mines, la population augmente : les maisons remplacent les jardins et sont construites en hauteur. Le quartier actuel s’étend du début de la rue jusqu'à l’église.Panneau n°12
- Histoire et Culture
Mine de plomb argentifère
La première exploitation daterait de l’époque gallo-romaine. Le filon de plomb argentifère est redécouvert en 1781 et exploité jusqu’en 1894. Le minerai est d’abord transporté à l’usine de Villefort, par le col de Montclar. Puis en 1827, une fonderie s’installe à Vialas pour traiter le minerai sur place.
Panneau n°10
- Cols et Sommets
Évolution du paysage
Le schéma d’évolution du village qui figure sur le panneau a été réalisé en rapprochant le compoix (document de base de la fiscalité entre le XIVe et le XVIIe siècle), les cadastres napoléoniens de 1815 et 1830 et le cadastre actuel…
Panneau n°11
- Eau et Géologie
Roches
Le granite est parcouru de plusieurs petites fissures, les diaclases. C’est par là que l’eau s’est infiltrée et a dégradé la roche. L’érosion a emporté les cristaux, formant des boules que l’on appelle chaos granitiques. Les schistes situés au-dessus se sont redressés et ont ensuite été érodés, laissant par endroits le seul granite apparent. La commune de Vialas se situe sur la limite entre les deux roches, ce qui offre des paysages et des architectures assez différentes.
Panneau n°5
- Histoire et Culture
Sur le carreau
Aux sorties des principales galeries d’exploitation de la galène se trouvaient plusieurs places et couloirs de tri tels que ceux-ci. - Histoire et Culture
Ca chauffe!
La fonderie a été installée en 1827, puis modifiée et agrandie en 1860. Les schlichs arrivaient à la fonderie pour subir le traitement métallurgique, ultime processus qui permettait d’obtenir de l’argent pur. Il fallait d’abord séparer le métal, c’est-à-dire le plomb argentifère, de la galène. Pour cela on procédait à un grillage au four à réverbère puis à une fonte au four à manche. On obtenait alors du plomb porteur d’argent, appelé plomb d’œuvre. Il fallait ensuite séparer le plomb de l’argent qu’il contenait grâce à la coupellation qui permettait d’obtenir successivement différents produits. En 1847, Vialas produisait un quart de l’argent français. - Histoire et Culture
Partir en fumée
Les fumées émises étaient évacuées le plus loin possible de l’usine. Mais elles comportaient des particules de plomb et d’argent qui étaient récupérées grâce à une « chambre à sacs », présente à l’angle de la cheminée, en bordure du sentier. A travers ces «sacs», les particules d’argent et de plomb, plus lourdes que les autres composants des fumées, restaient enfermées. L’argent partait en diligence vers Paris, le plomb et les autres produits partaient en charrettes, puis en train jusqu’à Beaucaire. - Architecture et Village
Couvrez tout!
L’espace disponible dans cette vallée n’était pas assez important pour installer une usine. Pour gagner de la place, on a couvert l’usine avec une voûte, créant ainsi un espace plat. Composée de plusieurs tronçons et réalisée avec de petits blocs de pierres de schistes, elle recouvre le ruisseau de La Picadière sur près de 100 mètres. L’eau du ruisseau ne servait pas à actionner les machines car son débit est trop irrégulier. On déviait une partie des eaux du Luech pour alimenter l’usine. - Histoire et Culture
La mine au bois dormant
C’est un véritable «trou de verdure», source littéraire pour Jean-Pierre Chabrol qui s’en est inspiré pour écrire le premier chapitre de son roman La Gueuse, intitulé «La mine au bois dormant». Régulièrement entretenu par l’association du Filon des Anciens, la suppression des ronces laisse apparaître des éléments oubliés comme le canal d’amenée des eaux que vous apercevrez en contrebas du chemin au bord de l’usine. L’entretien régulier du site permet une préservation de ce patrimoine exceptionnel et la redécouverte de nombreux éléments. - Histoire et Culture
On recrute!
Durant le XIXe siècle, le statut de mineur offrait plus d’avantages que celui de paysan : on obtenait son salaire directement. L’usine de Vialas, comme les entreprises de son époque, avait développé des politiques paternalistes qui ont conduit à l’abandon du statut de paysan et à la prolétarisation de son personnel. A son apogée en 1866, l’usine compte 522 employés répartis sur plusieurs postes. Les difficultés de l’entreprise dès la fin du XIXe siècle ont eu des répercussions sur la démographie de la commune. Elle perd, en une cinquantaine d’années, près de 40% de sa population qui migre probablement vers les bassins miniers d’Alès. - Eau et Géologie
Le bon filon
Toutes les roches sont des minéraux mais certaines sont considérées comme des minerais car elles sont porteuses d’un métal ou d’une matière précieuse. Dès lors qu’on exploite ce minéral pour le métal qu’il contient, on parle de minerai. La galène est un minerai qui se présente sous la forme de filons et qui contient du plomb. Ce n’est pas le plomb qui est exploité à Vialas mais l’argent : lors de la formation des filons, il se produit une substitution d’atome qui fait naître du plomb porteur d’argent : le plomb argentifère. - Architecture et Village
Organisation de l'usine
L’usine se trouve en contre-bas. Elle a pris le nom de Bocard en référence à l’une des machines particulièrement bruyantes qui permettait de broyer le minerai. Face à vous, une grande partie des ateliers de préparation mécanique a été détruite. Ces bâtiments abritaient au premier étage des logements pour le personnel. Leur organisation était conditionnée par le parcours de l’eau. Cette dernière était la principale force motrice des machines de l’usine et causait de fortes perturbations lors des périodes de sécheresse ou de gel. - Histoire et Culture
La préparation mécanique
Cette opération sert à retirer le maximum de parties stériles pour ne conserver que les parties les plus riches en minerais prêtes à fondre que l’on appelait les schlichs. Plusieurs machines ont été utilisées à des époques différentes pour broyer puis classer le minerai en fonction de sa taille et de sa densité : plus le minerai est riche, plus il est lourd. - Histoire et Culture
Le Moulin de Rieutort
À Rieutort (qui signifie « ruisseau tordu »), il y avait un moulin à farine et un moulin drapier ou « paraudier ». Au XVIIe siècle, des toiles de « cadis » étaient faites à partir de laines cardées, filées, tissées et enfin foulées dans l'eau froide du moulin. C'était une toile raide que l'on utilisait pour faire des habits inusables. La profession de « molinier de drap » disparaîtra à l'âge d'or de la soie.
- Eau et Géologie
La Faille de Vialas
Un pont enjambe le Rieutort, appelé Pudissine dans sa partie amont. Ce ruisseau prend sa source sur le mont Lozère à 1 425m d'altitude, près du mas de la Barque. Dans cette vallée, les masses arrondies du granit contrastent avec les blocs rectangulaires et fracturés du schiste. Dans le Rieutort, on peut trouver du schiste plaqué au granit, comme si les deux roches avaient été coupées au couteau puis collées ensemble. Cela vient du fait que le massif granitique du mont Lozère est remonté à travers les schistes en les fracturant, au carbonifère (- 285 millions d'années). Cet itinéraire longe les sites miniers liés à la faille de Vialas (elle-même perpendiculaire à la grande faille de Villefort).
- Agriculture et Elevage
Les terrasses
Des anciennes terrasses de culture, il ne reste hélas plus grand chose. Néanmoins sur ces deux hameaux subsistent quelques troupeaux de chèvres et de moutons, ainsi que quelques châtaigneraies. Plusieurs apiculteurs également tirent parti de cette nature intacte.Témoignage de pratiques agricoles anciennes, au moment où vous retrouvez le goudron de la route de Libourette, ne manquez pas cette structure en bois qui supportait les câbles sur lesquels les paysans faisaient redescendre le foin des prés de fauche situés en altitude. - Eau et Géologie
Le Rieutort
Ce « ruisseau tordu » mérite bien son nom ! Torrentueux une fois qu’il a quitté le plateau, le Rieutort donne naissance à de multiples et superbes vasques et cascades. L’eau est indispensable à l’agriculture et à l’élevage : les anciens, sans ménager leur peine, ont construit de nombreux béals (canaux), destinés à amener l’eau jusqu'aux prés d’altitude, aux cultures et aux bergeries. Plusieurs subsistent ; avec un peu d’attention, vous pourrez en observer sur la rive droite, semblables à des arêtes de poisson circulant en courbe de niveau, depuis la colonne que constitue le ruisseau. - Eau et Géologie
Tourrières
Les ruisseaux que vous avez croisés sur votre chemin s’écoulent tous vers Vialas et la Méditerranée. Nous ne sommes pas loin néanmoins de la ligne de partage des eaux. En effet, un peu plus loin, le Tarn prend sa source avant d’entamer un long chemin vers la Garonne et l’Atlantique.
- Agriculture et Elevage
Le hameau des Tourrières
Aux Tourrières, le berger garde en estive environ un millier de brebis. À son propre troupeau de 300 bêtes s’ajoutent ceux de quelques autres propriétaires. Monté du Gard voisin, pour partie en camion et pour partie à pied par la draille, le troupeau parcourt des centaines d’hectares jusqu’à la fin de l’automne, maintenant de la sorte un paysage façonné par l’homme et les troupeaux.
- Agriculture et Elevage
La draille du Languedoc
Elle a été fréquentée par les troupeaux de moutons au moment de la transhumance et par les éleveurs qui allaient vendre ou acheter des animaux à la foire de Bellecoste qui avait lieu le 16 juillet et le 25 septembre. Elle reliait les habitants du plateau au bourg de Saint-Maurice-de-Ventalon. (Julie Hugon)
- Faune et Flore
Bisous d'arbres
Entre les arbres, l’union fait la force. Les arbres aiment se souder entre eux par les racines, ça les rend plus forts. Mais ici, il y a des hêtres qui fusionnent par les branches ou même par les troncs. Drôles de soudures ! Repérez-les mais ne les dérangez pas. - Faune et Flore
La mort d'un arbre
On est un peu triste devant un arbre mort ou mourant. Pourtant, il régénère la vie dans la forêt. Une fois mort, la faune trouve de nombreux refuges, disponibles encore de longues années. Son bois pourrissant nourrit des légions de petits animaux qui font d’une vieille forêt un trésor vivant. La larve du carabe des bois dévore des limaces et des escargots tandis que la larve du longicorne creuse dans le bois mort. - Architecture et Village
Mas de la Barque
Inaugurée en 1968, la petite station familiale du mas de la Barque a été créée pour répondre aux attentes des populations de proximité. Mais en 1981 les précipitations sont déficitaires en neige, en 1982 l'hiver est doux, en 1983 l'année est très chaude, en 1984 et 1985 les années sont très froides (record : - 23.5° ). Ces aléas climatiques ont orienté peu à peu l'activité de la station vers le ski de fond et mené progressivement à l'arrêt du ski alpin à partir de 1994.
Description
Suivre le balisage du trail n°21.
Le long de l'itinéraire, des poteaux directionnels vous guident ainsi qu'un balisage de peinture jaune. Les lieux-dits et/ou les directions à suivre sont indiqués en italique gras et entre guillemets dans le descriptif ci-dessous :
Départ au "Mas de La Barque", prendre la direction "Gourdouze" par "Les écuries de Mas de La Barque", "Rochers de la barque" (2x), "Les faux des Armes", "La Chassalde". À "Gourdouze" descente sur "Vialas". À « Vialas » direction « Vialas-Place de l’ancienne Gendarmerie »,puis « La vigne », « Plagette », « Lou devez », « La tranchée », « Légaou », "Rieutord" (2x). Directions "Les Tourrières" par "Les Polimies Hautes". Aux "Tourrières" direction "L'Aubaret" par "La Boulade" et "Pont de l'Aubaret". Puis à "L'Aubaret", direction "Gap Francès" et "Pont du Tarn". Au "Pont du Tarn" retour à "Mas de La Barque" par "Les Nasses du Pont des eaux", "Bois du Commandeur", "Bouos de l'Oultre", "La Planette", "Sénégrières", « Gardièze », "Martelet" et "Mas de La Barque".
Itinéraire trail extrait du cartoguide Mont Lozère - Pays des sources, Sommet des Cévennes, réalisé par le Pôle de pleine nature du Mont Lozère.
- Départ : Mas de la Barque
- Arrivée : Mas de la Barque
- Communes traversées : Pont-de-Montvert-Sud-Mont-Lozère et Vialas
Profil altimétrique
Recommandations
Avant de vous engager sur un circuit, vérifiez qu'il est adapté à votre activité et à votre niveau. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Refermez bien les clôtures et les portillons. Restez sur les chemins balisés.
Lieux de renseignement
Maison du tourisme et du Parc national, Génolhac
Place du Colombier, 30450 Génolhac
La Maison du tourisme et du Parc abrite le bureau d'information touristique de l'office Cévennes-tourisme et la maison du Parc national. C'est un espace d’accueil, d'information et de sensibilisation sur le Parc national des Cévennes et ses actions, l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Sur place : expositions temporaires, programme d'animations "Un été avec le Parc"et boutique
Ouvert d'avril à octobre
Office de tourisme Des Cévennes au mont Lozère, Le Pont-de-Montvert
le Quai, 48220 Le Pont de Montvert sud mont-Lozère
Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)
Office de tourisme Mont-Lozère, Villefort
43, Place du Bosquet, 48800 Villefort
Les relais d'information sont des offices de tourisme partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. Ouvert toute l'année
Station du Mas de la Barque
48800 Villefort
Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)
Accès routiers et parkings
Depuis Génolhac, par la D 362 puis D 66.
Stationnement :