Variante courte des couronnes par Grimoald
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Aux XVIe et XVIIe siècles, de nombreux troubles religieux opposant catholiques et protestants ont affecté les Cévennes, causant maintes destructions. Après la signature de la paix d’Alais (juin 1629) entre Richelieu et le duc de Rohan, les protestants conservent le droit de pratiquer leur religion mais leurs fortifications sont détruites. C’est le cas des remparts de Florac. La maison où est installée le panneau est l'une des plus anciennes de Florac : sa tour surveillait la porte du Thérond. C’est aussi le carrefour entre l’ancienne route de Nîmes à Saint-Flour et l’ancienne route de Florac à Séverac par le Causse.
Grand-Rue
La rue Armand Jullié est l’ancienne rue commerçante, bordée d’échoppes aux devantures caractéristiques. C’est cette rue que traversaient les caravanes de muletiers qui transportaient les marchandises entre l’Auvergne et le Midi, auxquels ont succédé les rouliers et les charretiers. Plus d’une vingtaine de rouliers “remisaient” à Florac au début du XXe siècle : ils y faisaient halte et prenaient des chevaux de renfort pour grimper les côtes qui les attendaient sur la route.
Église Saint-Martin
L’église primitive, celle du prieuré de la Chaise-Dieu, était à l’emplacement de l’église actuelle, et entourée d’un cimetière. Entre le XIIIe et le XVe siècle, l’histoire de Florac est marquée par les rivalités qui opposaient le pouvoir du prieuré à celui du seigneur, installé de l’autre côté du ruisseau du Vibron.L' église fut détruite en 1561 et un temple fut construit sur ses ruines. Les guerres de Religion dévastèrent plusieurs fois Florac. Le temple fut détruit à son tour, ainsi que l’horloge et le clocher, au début du siècle suivant (1629). L’église actuelle, d’architecture néoclassique, date de 1833, comme le temple actuel, situé sur l’Esplanade.
Ancien couvent
Classée Monument Historique, cette maison datant de 1583 possède un
remarquable portail orné. Construit pour accueillir un hôpital, le bâtiment fut occupé au XVIIe siècle par un couvent des Capucins. Transformée de nouveau en hôpital, cette maison a également été le siège de la sous-préfecture, puis d’une institution religieuse. Maison dite “de la congrégation”, elle est aujourd’hui utilisée comme école privée. Il faut l’imaginer lorsque à la fin du XVIIe siècle, ce quartier était très peuplé et animé par de nombreuses activités économiques : artisans du textile, ouvriers du cuir, mais aussi muletiers, voituriers et cabaretiers vivant du passage de ces transports.
Le Vibron et sa faune
Né de la source du « Pêcher », Le Vibron, aménagé en plusieurs retenues, assura de tout temps la ressource en eau potable de la ville. Jadis l’eau courante du Vibron desservait les lavoirs, les tanneries et servait à évacuer les eaux usées. Il actionnait jusqu'à huit moulins et alimentait le vivier à poissons.
Le nom Vibron dérive de l’occitan vibre = castor. Vous pourrez y observer le cincle plongeur, appelé aussi merle d’eau. Pour se nourrir d’insectes aquatiques, il peut marcher sous l’eau et niche dans les trous de murs ou sous les ponts. En juin, au crépuscule, dans les ruelles aux alentours du Vibron, s’élève le chant flûté du crapaud accoucheur. Ce nom vient du fait qu’après l’accouplement, les mâles transportent les œufs sur leur dos.
Ferradou et le foirail
Ce “travail” ou “ferradou” servait à ferrer les boeufs. Il est situé sur le foirail, près du poids public, où se sont tenues jusqu’à treize foires annuelles. Ces foires étaient des lieux d'échanges entre les régions voisines. On y menait des moutons, des chèvres, des bovins, des cochons, depuis les Causses, les Cévennes, le mont Lozère, et plus loin encore. On y vendait du vin, des châtaignes, du blé, des fruits, des sabots, des tissus de laine… Elles étaient de vraies fêtes que certains arrosaient plus que de raison avant de repartir vers leur village !
Pisciculture
Installée en amont de l’ancien pont de la Draille de Margeride, la pisciculture perpétue une tradition d’élevage de poissons probablement très ancienne. Derrière les bassins d’élevage se trouve le moulin de la source, l’un des anciens moulins de Florac qui servaient à moudre du blé, extraire l’huile de noix, fouler de la laine...
Panorama et l'histoire
Un village troglodyte existait dès l’âge du bronze dans les rochers de Rochefort (1054 m d’altitude) où fut construit le premier château féodal. A l’époque gallo-romaine, Florac n’était sans doute qu’un domaine rural. C’est autour du quartier du Fourniol, sur la petite hauteur qui domine le Vibron et au pied de l’église, que s’installe le village médiéval. La population atteint 1 000 habitants au XVIIIe siècle, 2263 en 1852. Elle demeure à peu près stable depuis le début du XXe siècle (autour de 2 000 habitants).
Source du Pêcher (Pesquié)
Dans un grand parc calme et ombragé, la source du Pêcher jaillit d’un gros éboulis rocheux, par plusieurs venues d’eau, les griffons, dont aucune n’a pu être pénétrée jusqu’à présent. Elle draine vers le Tarnon les eaux de la partie Est du causse Méjean et fournit beaucoup d’eau, en quantité irrégulière:
• débit d’étiage (basses eaux) : entre 80 l/s et 200 l/s
• débit moyen : entre 1 250 l/s et 7 000 l/s
La température moyenne est de10°C à 10,2°C..
Le mot « pêcher » vient de l’occitan « pesquièr = vivier » issu du latin « piscis = poisson ».
Château de Florac
Rebâti en 1652, après les guerres de Religion, le château de Florac occupe l'emplacement de l'ancien château féodal dont on retrouve mention dès le début du XIIIe siècle. Au moment de la Révolution, le château a été transformé en “grenier à sel”. Vendu à l'Etat en 1810, il a été utilisé comme prison, dont il garde encore quelques attributs. Depuis 1976, il est le siège du Parc national des Cévennes. Baladez-vous dans ses jardins, vous y trouverez quelques informations sur le Parc.
Esplanade
Le passage sous le porche de la sous-préfecture est l'un des nombreux passages couverts qui se faufilent sous les maisons : vous venez de traverser les anciens remparts de Florac et vous vous trouvez à l'intérieur de la ville médiévale. Outre ses beaux platanes centenaires (les plus âgés ont 200 ans) vous y trouverez d’un côté, la statue de Léon Boyer, collaborateur de Gustave Eiffel avec qui il a construit le viaduc de Garabit, mort au Panama en 1883 où il travaillait au percement du canal ; de l’autre, le temple protestant et le monument aux morts.
Toujours plus fort : la via ferrata du Rochefort !
« Celle de Rochefort Florac est juste unique, magnifique et extraordinaire. Une vraie ED++. Débutants et âmes sensibles s'abstenir. Le passage de la casquette est unique, incroyable, des sensations de dingue. » (M- A)
« Super via qui fout les miquettes surtout sur le surplomb final (mortel) ! Enfin une vrai ED plein gaz avec les jambes qui pendouillent dans le vide. Un cadre magnifique auprès des vautours qui ne nous ont pas eu ! À faire absolument !! Et bravo aux concepteurs de la voie pour les multiples sorties qui permettent un passage pour tous niveaux » (P & Y)
L’ancienne gare et le pont en fer
Le Tarnon et ses rives
Le temple
Description
1- Prendre à gauche la route, dépasser les ateliers municipaux. Après le virage prendre à gauche le sentier qui monte. Avant d’arriver sur la D16 prendre le chemin à gauche qui passe sous la route et débouche sur la D16.
2- L’emprunter et après le virage, prendre le sentier à gauche qui monte doucement dans le bois. Au replat, passer le portail, traverser le pré (jalons) et rejoindre la piste sur la droite, puis prendre à gauche.
3 - Après le passage du portail (Palettes de bois), prendre à gauche le sentier qui descend en lacets à travers les anciens « bancels » (terrasses).
4- Bifurquer à gauche juste AVANT le hameau du Viala de Grimoald. Suivre le sentier qui descend vers la route D907.
5- Partir à gauche pour rejoindre Florac. Au rond-point aller tout droit. Au niveau du collège, prendre à gauche la rue du pécher, puis rejoindre l’Esplanade et revenir à la Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes.
Recommandations
Transport
- Ligne 258 – Florac – Sainte-Enimie – Le Rozier. Tous les jours durant juillet et août. Les vélos sont admis
- Ligne 261 Florac – Le Pont-de-Montvert – Mont-Lozère. Tous les jours durant juillet et août Les vélos sont admis
- Ligne 251 Mende – Florac. Circule toute l’année. Attention, cette navette n’est pas équipée pour les vélos
- Ligne 252 Florac – Alès. Circule toute l’année. Attention, cette navette n’est pas équipée pour les vélos.
Accès routiers et parkings
Stationnement :