[IMPRATICABLE] Au fil du Lot - VTT n°2
Les 7 patrimoines à découvrir
- Histoire et Culture
La Canourgue
Découvrez le charme de la « Petite Venise Lozérienne ». Eté comme hiver, ses ruelles médiévales sillonnées de petits canaux ravissent les visiteurs. Ils viennent de loin pour admirer ce système ingénieux, mais aussi le patrimoine architectural exceptionnel de ce petit village de la Vallée du Lot : maisons renaissances, maisons médiévales à pan de bois et encorbellement, l’ancienne collégiale construite au XIIème siècle, la chapelle romane de Saint-Frézal, la tour de l’horloge …
La Canourgue : un village au patrimoine exceptionnelL’Histoire du bourg est riche en rebondissements : construit autour d’un des 5 monastères du Gévaudan et d’un castrum dont il nous reste le quartier du « château », le village a depuis des millénaires fait partie des bourgs les plus importants du Gévaudan. Célèbre à travers les âges pour ses chanoines, sa chapelle sépulture de Saint-Frézal, ses habitants tisseurs de laine, le bourg accueillit ensuite des tanneries et de mégisseries. Les rues portent encore aujourd'hui cette histoire exceptionnelle.
Vous trouverez à la Canourgue, labellisé "Village étape" tous les commerces et les services dont vous aurez besoin : pharmacie, épicerie, médecins, boulangeries, boucheries-charcuterie, agence immobilière, maison médicale … La jeunesse n’est pas en reste : école maternelle et primaire, collège et même lycée piscicole ...
Tout au long de l’année, les nombreuses fêtes et manifestations rythment la vie du bourg : Fête de la Truffe en février, des évènements culturels tout au long de l'année, sans oublier les nombreuses fêtes traditionnelles de l’été …
Situé sur le chemin de Saint-Guilhem-le-Désert, La Canourgue possède un gîte d'étape municipal. Pour satisfaire tous les visiteurs, le village accueille également de nombreux hôtels, meublés de tourisme et restaurants. Ainsi, chacun trouve ce qui lui correspond dans la « Petite Venise Lozérienne ».
- Histoire et Culture
Village de Banassac
Banassac est un village limitrophe de la Canourgue. Centre majeur d’influence du pays Gabale à l’époque Gallo-Romaine, il deviendra même la deuxième ville la plus importante de Lozère derrière Javols, pendant les trois premiers siècles de notre ère. Sa prospérité est liée à l’époque aux ateliers de céramiques et de poteries sigillées. Il deviendra par la suite un important centre de production de monnaie mérovingienne. Si l’Histoire a voulu que son influence soit à partir du VIIème siècle éclipsée par celle grandissante du village de la Canourgue et de son monastère, le village subsistera jusqu’à nos jours. Portant désormais le nom de « Banassac-Canilhac » puisqu’elle fut récemment rattachée à la commune voisine de Canilhac, la commune est toujours à l’heure actuelle vivante et dynamique, grâce à ses habitants, ses écoles, ses associations et ses commerces. Elle a su également préserver les traces de son passé et recèle des trésors de patrimoine de tous les âges.
Nos coups de coeur à Banassac:- Le Musée de Banassac à la Mairie (découverte du patrimoine gallo-romain et poteries)
- L'exposition "Vous avez dit poterie ?" à la Mothe
- Maison du Commandeur
- L'eglise Saint-Medar
- Histoire et Culture
Château des Sallèles
Mentionné depuis le XIème siècle ce grand domaine rural fut converti en château puis remanié du XVIème au XIXème siècle.En 1524 le château est cité comme propriété d’Antoine BOMPART. En 1929, le seigneur a dû quo-financer la rançon de François 1er. Pendant la guerre de religion, le château a souffert, en 1585 les Huguenots de Marvejols l’occupent, les catholiques tentent de le reprendre. En 1558 on achève de le ruiner pour qu’il ne tombe pas dans les mains de l’ennemi. En 1642 Jean De Jurquet est le propriétaire du château. A la fin du XVIIIe, il passe par mariage dans la famille Isarn de Freissinet de Valady qui possède le château de St Saturnin. Louis Philippe d’Isarn de Freissinet, chevalier comte de Valady se marie avec Jeanne Brigitte de Jurquet de Montjézieu, fille du Vicomte de Grèzes, Seigneur de Salelles et de la Canourgue. De cette union est né Xavier Ysarn de Freissinet, Marquis de Valady, ancien chevau-léger de la garde du roi. Député d’Aveyron à la convention nationale, il est guillotiné à Périgueux le 6 décembre 1793.
En 1792, la famille Isarn de Freissinet vend le château à Jean Joseph Boudon de La Roquette. en 1808 Louise Boudon de La Roquiette se marie avec Pierre Barthélémy Joseph de Nogaret. La famille de Nogaret vend ensuite le château à des religieuses et les terres à la famille Valentin. De nos jours, le château transformé en hôtel appartient à un privé.
- Architecture et Village
Fontaine des Barthes
Cette fontaine se situe sur le chemin de randonnée "Lou Camin del Picalhas" au départ du hameau de Bonneterre. Elle aurait été construite par les habitants des hameaux de Campselves et Ajas, dans la décennie 1880-1890 . Elle était utilisée par les écoliers de l'école de Bonneterre pour garder l'eau fraîche entre la classe et le village de Campselves, durant les jours de forte chaleur. Tous les jours, les enfants empruntaient ce chemin pour se rendre à l'école. Mal drainée et peu valorisée, cette fontaine fait l'objet d'un plan de restauration, dans le cadre du dossier TPE : un Territoire, un Projet, une Enveloppe. Initié par le Conseil Départemental, en partenariat avec la Chambre d'Agriculture de l'Aveyron, ce dossier concerne le territoire de la Haute Vallée de l'Aveyron (cantons de Campagnac, Sévérac, Laissac et Bozouls), avec pour thématiques "régularisation des chemins, valorisation du patrimoine pastoral ou de pays et accueil à la ferme". C'est donc avec une subvention du Conseil Départemental que la mairie de St Laurent d'Olt peut aujourd'hui encadrer la restauration de la fontaine. Les membres bénévoles de l'association "Causses et Vallées" assureront les travaux, avec le soutien matériel de la mairie. Un drain au pied de l'abreuvoir doit permettre d'assurer l'écoulement de l'eau. Un nettoyage des pierres est également prévu.
La première partie des travaux a eu lieu samedi 24 septembre 2016, avec la participation d'élus de la commune, de membres de l'association "Causse et Vallée", d'habitants de Bonneterre et pour le côté symbolique, d'une enfant. Les pierres de la fontaine et l'abreuvoir ont été nettoyés et un drain a été posé. Au printemps 2017, un dallage sera posé devant la fontaine pour achever ces travaux de restauration.
- Histoire et Culture
Eglise de Bonneterre
Par une petite route pittoresque, on arrive au hameau de Bonneterre. Son église, dédiée à St Amans, date du XVIIIème siècle.
La paroisse dépendait du prieuré de Sainte Énimie en Gévaudan, auquel elle fut donnée en 1104 par Abo, seigneur de St Laurent dOlt. Elle aurait été réunie ensuite au Prieuré de Sévérac, dépendant lui-même du Monastier Saint-Chaffre.
Beau panorama sur la Vallée du Lot. - Agriculture et Elevage
Hameau de Campselves
La croix, la fontaine et la cazelle de ce hameau sont à découvrir.
- Histoire et Culture
Chapelle du St Sépulcre
A l'Est, à mi-chemin entre Campagnac et Saint Urbain, s'élève une chapelle, jadis lieu d'un pèlerinage annuel, construite au XVIIIème siècle, sur une partie certainement plus ancienne.
De ce site, on jouit d'un beau panorama sur la vallée du Lot, l'Aubrac, Saint Laurent d'Olt et la Lozère, Ajas et la falaise de Montplô.
Un décor rustique représentant une mise au tombeau décore le linteau de la porte.
L'enduit extérieur porte des graffitis de scieurs de long.
L'appareillage visible à l'intérieur, ainsi que des réemplois manifestes (pierre à larges cupules réutilisée dans le "tronc") témoignent de l'existence d'un édifice plus ancien.
Lors d'un nettoyage aux abords, une clé datable du XV-XVI s. a en effet été découverte.
Plusieurs légendes sont rattachées à ce lieu :
- Le site aurait été le siège d'un ermitage
- Des voleurs ayant détroussé et tué le conducteur d'un char à boeufs, pris de remords, auraient décidé de faire construire une chapelle expiatoire à l'endroit où les boeufs, désemparés, se seraient arrêtés avec le char, sur lequel était restée la dépouille de la victime.
Le vocable de la chapelle, dédiée au St Sépulcre (ce qui est rare en Rouergue), la présence ancienne d'un tableau de retable représentant les trois Maries (la Vierge, Marie Salomé et Marie Cléophaste) souvent associées à la triade des matrones (tria matres), ainsi d'ailleurs que le toponyme Azuel, situé tout près de là : "l'endroit d'où l'on voit", peuvent suggérer l'hypothèse que le St Sépulcre aurait pu matérialiser la christianisation d'un lieu païen plus ancien qui se serait organisé autour de la source de Saint Urbain, hameau tout proche.
Certaines sources avaient dit-on la faculté de guérir les maladies des yeux. Il pourrait y avoir un rapport entre ces guérisons miraculeuses et le lieu où le mort retournait à la lumière céleste.
En effet, dans l'Antiquité, la mort était considérée comme la Découverte de la Lumière, la Révélation. De nombreux poèmes occitans du Moyen Âge, les " Albes " (les Aubes) chantent cette attente du guetteur qui attend toute une nuit la lumière du jour, le guetteur qui attend l'aurore. (Pierre-Marie BLANQUET).
Profil altimétrique
Lieux de renseignement
Office de Tourisme de l'Aubrac aux Gorges du Tarn - La Canourgue
18 rue de la Ville, 48500 LA CANOURGUE
Accès routiers et parkings
Stationnement :