La magie des Gorges du Tarn
Les sépultures mérovingiennes du Malbousquet
De l’époque mérovingienne subsiste dans ce secteur des tombes appelées par tradition « tombes juives ». Cette appellation viendrait du fait que des personnes de confession juive se seraient implantées dans les environs à cette époque.
Les tombes du Malbousquet furent étudiées et fouillées en 1964. La taille des sépultures varie de 1.70m à 2.07m pour une profondeur d’environ 45cm. Elles sont creusées directement dans le roc. Bien que les travaux de l’A75 en aient détruit la moitié, on peut toujours en observer certaines. Dans la zone de fouilles, quelques ossements ont été mis à jour, ils semblent provenir d’un squelette d’enfant. Les fragments de céramique recueillis autour des sépultures se rapprochent de ceux découverts dans les nécropoles de Marquayrès et de Soulages, sur le Causse de Sauveterre, qui sont elles aussi d’époque mérovingienne. Une grange se trouvait à proximité dans les années 1960, on y a retrouvé des fragments de céramique et des ossements humains : elle a sans doute été le lieu de fouilles informelles.
Le château de Montferrand
Sur un éperon rocheux, au point le plus resserré de la Vallée du Lot, le château de Montferrand dresse encore fièrement ses ruines. Le château est connu à la fin du XIème siècle. Situé stratégiquement aux confins du Rouergue et du Gévaudan, il sera tantôt fief du roi d'Aragon, de l'évêque de Mende, et du roi de France : autant dire des 3 puissances en concurrence pour dominer cet espace relevant de l'Occitanie. Il devient une des plus importantes places fortes du territoire au XIIIème siècle. On sait qu'en 1308 Guillaume de Grimoard, Seigneur de Grizac, épouse Amphélise de Sabran, Dame de Montferrand, qui donne naissance à Guillaume de Grimoard, futur Pape Urbain V. En 1721, au temps de la Grande Peste, le château abrite les troupes du Roi car Montferrand est bien placé entre Corréjac (premier village du Gévaudan touché par la peste) et La Canourgue. Du majestueux château d’antan ne subsistent aujourd’hui que quelques ruines. Malgré tout, le site qui domine la rivière et le hameau irradie encore de sa superbe, et ses vieilles pierres semblent nous conter l’époque où les seigneurs et chevaliers se sont succédés entre ses murs.
Village de Banassac
Banassac est un village limitrophe de la Canourgue. Centre majeur d’influence du pays Gabale à l’époque Gallo-Romaine, il deviendra même la deuxième ville la plus importante de Lozère derrière Javols, pendant les trois premiers siècles de notre ère. Sa prospérité est liée à l’époque aux ateliers de céramiques et de poteries sigillées. Il deviendra par la suite un important centre de production de monnaie mérovingienne. Si l’Histoire a voulu que son influence soit à partir du VIIème siècle éclipsée par celle grandissante du village de la Canourgue et de son monastère, le village subsistera jusqu’à nos jours. Portant désormais le nom de « Banassac-Canilhac » puisqu’elle fut récemment rattachée à la commune voisine de Canilhac, la commune est toujours à l’heure actuelle vivante et dynamique, grâce à ses habitants, ses écoles, ses associations et ses commerces. Elle a su également préserver les traces de son passé et recèle des trésors de patrimoine de tous les âges.
Nos coups de coeur à Banassac:
- Le Musée de Banassac à la Mairie (découverte du patrimoine gallo-romain et poteries)
- L'exposition "Vous avez dit poterie ?" à la Mothe
- Maison du Commandeur
- L'eglise Saint-Medar
La Canourgue
La Canourgue : un village au patrimoine exceptionnel
L’Histoire du bourg est riche en rebondissements : construit autour d’un des 5 monastères du Gévaudan et d’un castrum dont il nous reste le quartier du « château », le village a depuis des millénaires fait partie des bourgs les plus importants du Gévaudan. Célèbre à travers les âges pour ses chanoines, sa chapelle sépulture de Saint-Frézal, ses habitants tisseurs de laine, le bourg accueillit ensuite des tanneries et de mégisseries. Les rues portent encore aujourd'hui cette histoire exceptionnelle.
Vous trouverez à la Canourgue, labellisé "Village étape" tous les commerces et les services dont vous aurez besoin : pharmacie, épicerie, médecins, boulangeries, boucheries-charcuterie, agence immobilière, maison médicale … La jeunesse n’est pas en reste : école maternelle et primaire, collège et même lycée piscicole ...
Tout au long de l’année, les nombreuses fêtes et manifestations rythment la vie du bourg : Fête de la Truffe en février, des évènements culturels tout au long de l'année, sans oublier les nombreuses fêtes traditionnelles de l’été …
Situé sur le chemin de Saint-Guilhem-le-Désert, La Canourgue possède un gîte d'étape municipal. Pour satisfaire tous les visiteurs, le village accueille également de nombreux hôtels, meublés de tourisme et restaurants. Ainsi, chacun trouve ce qui lui correspond dans la « Petite Venise Lozérienne ».
La chapelle Saint Frézal
Le Mazel Bouissy
Ici comme ailleurs sur le Sauveterre, au début du XIXe siècle, la priorité est donnée au lait sous l'impulsion des sociétés fromagères de Roquefort. Les laiteries s'installent, les causses se convertissent au lait et la race Lacaune s'impose.
Sur le causse de Sauveterre, la fromagerie du Massegros est une grande laiterie spécialisée en lait de brebis. Sa spécialité fromagère est le "Salaki".
Petite anecdocte
" Traditionnellement, le premier dimanche de juillet, se déroule dans le bourg une course de côte. Les premières courses de côte étaient des courses de chèvres. Marthe rassemblait ses chèvres au pont, grimpait seule la côte de La Canourgue puis les appelait de là-haut. Les chèvres accouraient. La gagnante avait droit, comme récompense, à un odorant bouquet de "bartas" (buis)." (M.P Leroy-Delmer)
Les bateliers de La Malène
« La Malène » signifie « mauvais trou »... Mais depuis quelques décennies, il convient plutôt de parler de petit bijou faisant la joie des touristes. Grâce à quoi ? Aux barques qui, jadis, avaient un rôle strictement utilitaire, lorsque le Tarn servait de voie de communication et d'échanges. Le 29 décembre 1952, la Société coopérative des Bateliers des gorges du Tarn est officiellement créée. En 1985, la coopérative devient une Société coopérative ouvrière de production (SCOP). Au fil de l'eau, les bateliers vous font découvrir des sites qu'on ne peut approcher et voir qu'en barque, comme la Grotte de la Momie, ou la Dame à l'ombrelle au-dessus de La Croze. Voilà au moins deux bonnes raisons de s’offrir ce voyage au fil de l'eau, en compagnie des bateliers de La Malène.
Hauterives
Château de la Caze
Lové au cœur des falaises des Gorges du Tarn, le château de la Caze s’ouvre sur un parc spacieux au bord du Tarn. Classé Monument Historique en 1936, il abrite désormais un hôtel et un restaurant de luxe.
Château de plaisance, il fut construit en 1490 par François Alamand en cadeau de mariage à sa nièce Soubeyrane. De ce mariage va naître 5 filles, dont la beauté sera louée dans tout le Gévaudan et le Rouergue. L’une de ces filles, Gabrielle, succède à sa mère et épouse Bertrand de Currière, et leur fille Anne épousera en 1563 Bertrand de Mostuéjouls, « Le Capitaine de La Caze », qui fut une figure de la lutte contre les huguenots. Sa femme décédant sans lui laisser d’héritier, ce dernier épousa en secondes noces Marguerite de Chapelu. Une fille naitra : Jacquette de Mostuéjouls, qui prendra pour époux Jean de Maillan, seigneur de Grandlac. Ainsi, les deux domaines se retrouvèrent réunis. Jean de Maillan se retrouvant à son tour veuf, il prendra pour épouse Anne des Ondes. C’est elle qui commandera en 1637 la célèbre peinture de Prunier dans la Salle des Nymphes, située au rez-de-chaussée de la tour sud-est du château.
Le château de La Caze
Saint-Chély du Tarn
Chapelle troglodytique
Visite du village. Franchissez le béal et suivez la ruelle dallée jusqu'à la chapelle troglodytique du Cénaret (ou Cénarette), dédiée à la Vierge (XIIIe s.). Entrez et collez l'oreille contre le mur du fond. C'est bien de l'eau que vous entendez ! L'édifice a été construit contre une paroi rocheuse, à l'entrée d'un lac souterrain. La rivière souterraine, qui provient de l’ Aigoual, se sépare en deux bras : l'un parcourt le village et se jette en cascade dans le Tarn, l'autre jaillit de la grotte que se partagent la chapelle et la cave du moulin.Le petit lac sous voûte (30 m de long), sur lequel on pouvait naviguer en barque, fut muré au début du XXe s., par mesure de sécurité.
Les terrasses
Les habitants ont métamorphosé les versants rocailleux en jardins suspendus, profitant de la moindre plate-forme. La terre y était apportée dans des paniers ou des sacs, à dos d’homme. Ils y plantaient leurs légumes, des arbres fruitiers (pêchers, noyers, amandier). L’amandier constituait jusqu’au début du XXe siècle « la grande ressource » permettant de tirer parti des terres trop pauvres.
La vigne, jusqu’en 1851, occupait 54 ha pour 850 habitants. Le vignoble s’accrochait sur les pentes inclinées à 45 degrés, d’où la pénibilité du travail. Le faible rendement, les maladies, la mécanisation, expliquent l’abandon de cette culture. La commune d’Ispagnac a initié le retour des vignes en 2003 avec l’installation d’un premier viticulteur, puis d'un deuxième en 2006 à Blajoux.
Les vestiges de l’abbaye
À la Révolution, le monastère est détruit, son mobilier ainsi que celui de l’église est brûlé. L’abbaye est désaffectée et sert de carrière. Ne subsiste alors que la chapelle Sainte-Madeleine, des vestiges des fortifications et le réfectoire des moines, baptisé « salle capitulaire ».
Entre 1908 et 1950 survient l’inscription du site des gorges du Tarn à l’inventaire des Monuments, Sites et Objets mobiliers protégés. Sur la commune de Sainte-Enimie, plusieurs édifices, dont les vestiges de l’abbaye, l’église et son mobiliers sont classés. Le monastère, en partie reconstruit, est devenu collège public.
Sainte-Enimie
La grande draille d’Aubrac
À force d’emprunter les mêmes itinéraires, les nombreux herbivores qui se déplaçaient instinctivement du sud vers les pâturages du nord ont donné naissance à un réseau de chemins appelés drailles, utilisés ensuite pour la transhumance.
Une portion du chemin que vous empruntez est une très ancienne draille connue sous le nom de « grande draille d’Aubrac » qui reliait l’arrière-pays montpelliérain au plateau de l’Aubrac. Également empruntée comme voie de commerce entre plaine et montagne, elle donnait accès aux foires de la Région.
Croix
Sur ce sentier vous rencontrez de nombreuses croix anciennes. Chacune est unique et les explications de leur présence sont très diverses. La croix de fer au socle sculpté de Champerboux est la plus ancienne. Elle semble liée au pèlerinage et plus précisément au réseau de voies menant à Saint-Jacques-de Compostelle.
Dans la majorité des cas, la présence d’une croix traduit un souhait de la part de l’Eglise de rappeler la religion catholique. Bien souvent disposées à la croisée des chemins, ces croix pouvaient servir de points de repère, mais aussi marquer une limite paroissiale ou signaler des lieux de mémoire, de recueillement.
St-Guilhem
Le lavoir
Chanac
La tour et le site des vestiges du château médiéval dominent le cœur du village de Chanac au sommet de son promontoire rocheux naturel. Situé au niveau de la Vallée du Lot, Chanac est fort de propositions en termes d’activités de pleine nature mais également des festivités annuelles.
La période estivale est dynamisée par de nombreux événements et manifestations sportives tels que le Lozère Trail pour la Pentecôte, la fête votive fin juin et en juillet-août le festival Détours du Monde, la Fèsta d’Estiu, le grand vide-greniers animé, l’exposition photo-peinture... Le tout accompagné d’un programme d’animations hebdomadaires riches en découvertes et accessibles à tout public grâce aux visites guidées de la cité chanacoise, aux randonnées pédestres accompagnées, aux activités équestres, aux sorties spéléologies ou encore des animations "faune et flore" encadrées par des naturalistes.
Chanac est également remplie d’histoire depuis l’époque médiévale. Encore aujourd’hui, nous percevons cet ancrage aux traditions d’époques mais aussi grâce à la présence d’un riche patrimoine vernaculaire, ce petit patrimoine tels que le lavoir, l’ancien ferradou ou encore le clocher.
Chanac
La tour et le site des vestiges du château médiéval dominent le cœur du village de Chanac au sommet de son promontoire rocheux naturel. Situé au niveau de la Vallée du Lot, Chanac est fort de propositions en termes d’activités de pleine nature mais également des festivités annuelles.
La période estivale est dynamisée par de nombreux événements et manifestations sportives tels que le Lozère Trail pour la Pentecôte, la fête votive fin juin et en juillet-août le festival Détours du Monde, la Fèsta d’Estiu, le grand vide-greniers animé, l’exposition photo-peinture... Le tout accompagné d’un programme d’animations hebdomadaires riches en découvertes et accessibles à tout public grâce aux visites guidées de la cité chanacoise, aux randonnées pédestres accompagnées, aux activités équestres, aux sorties spéléologies ou encore des animations "faune et flore" encadrées par des naturalistes.
Chanac est également remplie d’histoire depuis l’époque médiévale. Encore aujourd’hui, nous percevons cet ancrage aux traditions d’époques mais aussi grâce à la présence d’un riche patrimoine vernaculaire, ce petit patrimoine tels que le lavoir, l’ancien ferradou ou encore le clocher.
Château de Ressouches
En 1560, une seigneurie de Ressouches est mentionnée. Charles d'Aragon, seigneur de Ressouches, fit construire son château dans la seconde moitié du 16e siècle, sur les fondations d'un bâtiment édifié au 13e siècle.
L'édifice se compose d'un corps de logis à trois étages. Deux tours d'angle flanquent le bâtiment à l'est et à l'ouest. Au nord, une tour circulaire abrite l'escalier de pierre et se termine par des corbeaux qui, primitivement, supportaient un mâchicoulis destiné à la défense de la porte d'entrée. La façade sud est percée de quatre fenêtres à meneaux.
Château de Ressouches
En 1560, une seigneurie de Ressouches est mentionnée. Charles d'Aragon, seigneur de Ressouches, fit construire son château dans la seconde moitié du 16e siècle, sur les fondations d'un bâtiment édifié au 13e siècle.
L'édifice se compose d'un corps de logis à trois étages. Deux tours d'angle flanquent le bâtiment à l'est et à l'ouest. Au nord, une tour circulaire abrite l'escalier de pierre et se termine par des corbeaux qui, primitivement, supportaient un mâchicoulis destiné à la défense de la porte d'entrée. La façade sud est percée de quatre fenêtres à meneaux.
Description
- Au départ de l'Office du Tourisme, partir vers le Sud et aller sur la D809 en direction de Chirac- Le Monastier.
- A la sortie du Monastier, au rond-point prendre la D809/N88 jusqu'à La Canourgue.
- Traverser La Canourgue puis tourner à droite sur la D46 jusqu'à La Malène.
- A La Malène tourner à gauche sur la D907 bis et longer le Tarn jusqu'à Saint-Enimie.
- Dans Saint-Enimie tourner à gauche sur la D986 en direction de Chanac / La Canourgue.
- 1,5 km plus loin, à l'embranchement tourner à gauche sur la D 998 vers la Canourgue.
- Peu après la déchèterie tourner à droite sur la petite route qui monte en direction de la Périgouse / Champerboux et continuer sur cette route jusqu'au village de Champerboux.
- A la sortie de Champerboux tourner à gauche sur la D44 et continuer jusqu'à Chanac.
- Dans Chanac tourner à droite sur la D31 en direction de Marvejols puis au stop tourner à gauche sur la N88 direction Marvejols.
- 4km après tourner à droite sur la D31 en direction de Palhers et continuer tout droit jusqu'à Marvejols.
Profil altimétrique
Transport
2 arrêts:
- Gare de Marvejols
- Marvejols Chayla (à 100m du centre-ville)
Accès routiers et parkings
Sortie 39 "Le Monastier", prendre la direction Le Monastier - Chirac puis aller tout droit. En arrivant à Marvejols, suivre la route jusqu'en direction d'Aumont-Aubrac. Après 200m après le 2ème rond-point face à l'ancien tribunal, vous verrez sur la gauche la Statue Henri IV, tourner à gauche pour accéder au parking
Stationnement :