La Canourgue
La Canourgue : un village au patrimoine exceptionnel
L’Histoire du bourg est riche en rebondissements : construit autour d’un des 5 monastères du Gévaudan et d’un castrum dont il nous reste le quartier du « château », le village a depuis des millénaires fait partie des bourgs les plus importants du Gévaudan. Célèbre à travers les âges pour ses chanoines, sa chapelle sépulture de Saint-Frézal, ses habitants tisseurs de laine, le bourg accueillit ensuite des tanneries et de mégisseries. Les rues portent encore aujourd'hui cette histoire exceptionnelle.
Vous trouverez à la Canourgue, labellisé "Village étape" tous les commerces et les services dont vous aurez besoin : pharmacie, épicerie, médecins, boulangeries, boucheries-charcuterie, agence immobilière, maison médicale … La jeunesse n’est pas en reste : école maternelle et primaire, collège et même lycée piscicole ...
Tout au long de l’année, les nombreuses fêtes et manifestations rythment la vie du bourg : Fête de la Truffe en février, des évènements culturels tout au long de l'année, sans oublier les nombreuses fêtes traditionnelles de l’été …
Situé sur le chemin de Saint-Guilhem-le-Désert, La Canourgue possède un gîte d'étape municipal. Pour satisfaire tous les visiteurs, le village accueille également de nombreux hôtels, meublés de tourisme et restaurants. Ainsi, chacun trouve ce qui lui correspond dans la « Petite Venise Lozérienne ».
La chapelle Saint Frézal
L'architecture caussenarde
La pierre calcaire est l’élément essentiel de l’architecture Caussenarde. Le manque de bois d’œuvre explique en partie ces choix mais surtout la gamme variée des calcaires disponibles répond précisément à chaque besoin.Les couches minces produisent les dalles utilisables pour la couverture des toits et la maçonnerie. Des blocs, on peut extraire les encadrements de baies et portes, les chaînages d’angle, escaliers…Le Caussenard, pour défricher ses champs, devait d’abord enlever les pierres. Elles s’accumulent en bordure des surfaces cultivables pour former des clapas, des murets ou des caselles bâties par les bergers pour abris ou remise à outils. Les toits sont fait de lauzes calcaires et les murs en pierres calcaires, et sur les toits des cheminées caussenardes, se hisse une pierre verticale permettant de protéger la cheminée du vent ou même, selon la légende, d'empêcher le diable de pénétrer dans les maisons...
Description
1. Après un court passage dans les ruelles de la Canourgue, vous prenez la direction du lycée pisicole avant d'attaquer le belle (mais un brin raide ) ascension de la chapelle de Saint Frézal.
2. Ce joyeux sentier vous amène jusqu'à la route de Fraissinet, que vous emprunterez sur un kilomètre, jusqu'au hameau de ce nom.
3. De là, c'est reparti sur un chemin, à tendance plutot ascendante, jusqu'aux splendides batisses de la Roquette. Vous êtes alors quasiment au point le plus haut de la boucle , la vue y est sympathique, prenez le temps de souffler. Respirez, profitez, vous êtes à la campagne. Vaches ou brebis, il se peut que vous ayez quelques compagnons de route.
4. On passe à proximité du hameau des Balmes puis on continue de descendre tranquillement jusqu'à la Canourgue, sur un beau sentier, assez ombragé. Le dernier kilomètre est un peu plus raide.