Col de Banette - VTT n°3
Vue sur le Luech
Vue sur le Luech - Nathalie Thomas
Vialas

Col de Banette - VTT n°3

Architecture et Village
Histoire et Culture
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Parcours sportif avec quelques passages techniques en montée et une descente assez raide et caillouteuse. Beaux points de vue sur Vialas et ses environs.

Les 50 patrimoines à découvrir

  • Histoire et Culture

    Collège

    Dès 1886, le conseil municipal projette de créer un groupe scolaire comprenant une classe enfantine, une école primaire pour les garçons, une pour les filles, ainsi qu’un cours complémentaire pour recevoir les enfants de tout le canton après le certificat d’études. Ce cours complémentaire devient un collège en 1976.

    Panneau n°7

  • Histoire et Culture

    Château

    Domaine rural dont la superficie s’étendait du ruisseau du Luech au rocher de La Fare, le château est mentionné dès 1364 sous le nom de Mas de Roussel.  En raison du climat agréable et de la qualité de l’air, dus à l’altitude, des pasteurs nîmois, des médecins et des dames de l’Eglise réformée de Nîmes y implantent en 1886, un preventorium (traitement préventif de la tuberculose)

    Panneau n°13

  • Rocher du Trenze et Vialas
    Rocher du Trenze et Vialas - © Olivier Prohin
    Histoire et Culture

    Architecture du paysage

    Soutenant des terrasses appelées  « bancels » ou « faïsses », où on cultivait des fruits et des légumes, du seigle et des châtaigniers, ces murs retenaient la terre et orientaient l’eau de ruissellement. Plus haut, des prés pentus fauchés à la main fournissaient le foin que l’on descendait dans les hameaux, au XIXe siècle, au moyen de câbles.

    Panneau n°9

  • Cols et Sommets

    Évolution du paysage

    Le schéma d’évolution du village qui figure sur le panneau a été réalisé en rapprochant le compoix (document de base de la fiscalité entre le XIVe et le XVIIe siècle), les cadastres napoléoniens de 1815 et 1830 et le cadastre actuel…

    Panneau n°11

  • © E. Balaye
    Histoire et Culture

    Sur le carreau

    Aux sorties des principales galeries d’exploitation de la galène se trouvaient plusieurs places et couloirs de tri tels que ceux-ci.
  • Vestige du site industriel du Bocard
    Vestige du site industriel du Bocard - @ Olivier Prohin
    Histoire et Culture

    Mine de plomb argentifère

    La première exploitation daterait de l’époque gallo-romaine. Le filon de plomb argentifère est redécouvert en 1781 et exploité jusqu’en 1894. Le minerai est d’abord transporté à l’usine de Villefort, par le col de Montclar. Puis en 1827, une fonderie s’installe à Vialas pour traiter le minerai sur place.

    Panneau n°10

  • Polimies Hautes
    Polimies Hautes - nathalie.thomas
    Architecture et Village

    Les hameaux de Libourette et des Polimies Hautes

    Les deux hameaux sont déjà mentionnés dans des textes qui datent du début du XIVe siècle. Au-delà des très belles habitations bâties en schiste, pierre locale, les éléments architecturaux caractéristiques de ces deux hameaux typiquement cévenols sont remarquables. Une fois sur le plateau, le contraste est saisissant : le granite succède au schiste, presque sans transition !
  • Cheminée de l'usine du bocard
    Cheminée de l'usine du bocard - © Olivier Prohin
    Histoire et Culture

    Partir en fumée

    Les fumées émises étaient évacuées le plus loin possible de l’usine. Mais elles comportaient des particules de plomb et d’argent qui étaient récupérées grâce à une « chambre à sacs », présente à l’angle de la cheminée, en bordure du sentier. A travers ces «sacs», les particules d’argent et de plomb, plus lourdes que les autres composants des fumées, restaient enfermées. L’argent partait en diligence vers Paris, le plomb et les autres produits partaient en charrettes, puis en train jusqu’à Beaucaire.
  • Fonderie
    Fonderie - © Eddie Balaye
    Histoire et Culture

    Ca chauffe!

    La fonderie a été installée en 1827, puis modifiée et agrandie en 1860. Les schlichs arrivaient à la fonderie pour subir le traitement métallurgique, ultime processus qui permettait d’obtenir de l’argent pur. Il fallait d’abord séparer le métal, c’est-à-dire le plomb argentifère, de la galène. Pour cela on procédait à un grillage au four à réverbère puis à une fonte au four à manche. On obtenait alors du plomb porteur d’argent, appelé plomb d’œuvre. Il fallait ensuite séparer le plomb de l’argent qu’il contenait grâce à la coupellation qui permettait d’obtenir successivement différents produits. En 1847, Vialas produisait un quart de l’argent français.
  • La mine au bois dormant
    La mine au bois dormant - © Olivier Prohin
    Histoire et Culture

    La mine au bois dormant

    C’est un véritable «trou de verdure», source littéraire pour Jean-Pierre Chabrol qui s’en est inspiré pour écrire le premier chapitre de son roman La Gueuse, intitulé «La mine au bois dormant». Régulièrement entretenu par l’association du Filon des Anciens, la suppression des ronces laisse apparaître des éléments oubliés comme le canal d’amenée des eaux que vous apercevrez en contrebas du chemin au bord de l’usine. L’entretien régulier du site permet une préservation de ce patrimoine exceptionnel et la redécouverte de nombreux éléments.
  • © E. Balaye
    Histoire et Culture

    La préparation mécanique

    Cette opération sert à retirer le maximum de parties stériles pour ne conserver que les parties les plus riches en minerais prêtes à fondre que l’on appelait les schlichs. Plusieurs machines ont été utilisées à des époques différentes pour broyer puis classer le minerai en fonction de sa taille et de sa densité : plus le minerai est riche, plus il est lourd.
  • Sentier vers la mine
    Sentier vers la mine - © E. Balaye
    Histoire et Culture

    On recrute!

    Durant le XIXe siècle, le statut de mineur offrait plus d’avantages que celui de paysan : on obtenait son salaire directement. L’usine de Vialas, comme les entreprises de son époque, avait développé des politiques paternalistes qui ont conduit à l’abandon du statut de paysan et à la prolétarisation de son personnel. A son apogée en 1866, l’usine compte 522 employés répartis sur plusieurs postes. Les difficultés de l’entreprise dès la fin du XIXe siècle ont eu des répercussions sur la démographie de la commune. Elle perd, en une cinquantaine d’années, près de 40% de sa population qui migre probablement vers les bassins miniers d’Alès.
  • Fonderie
    Fonderie - © Olivier Prohin
    Architecture et Village

    Organisation de l'usine

    L’usine se trouve en contre-bas. Elle a pris le nom de Bocard en référence à l’une des machines particulièrement bruyantes qui permettait de broyer le minerai. Face à vous, une grande partie des ateliers de préparation mécanique a été détruite. Ces bâtiments abritaient au premier étage des logements pour le personnel. Leur organisation était conditionnée par le parcours de l’eau. Cette dernière était la principale force motrice des machines de l’usine et causait de fortes perturbations lors des périodes de sécheresse ou de gel.
  • Voûte support de l'usine du Bocard
    Voûte support de l'usine du Bocard - © Olivier Prohin
    Architecture et Village

    Couvrez tout!

    L’espace disponible dans cette vallée n’était pas assez important pour installer une usine. Pour gagner de la place, on a couvert l’usine avec une voûte, créant ainsi un espace plat. Composée de plusieurs tronçons et réalisée avec de petits blocs de pierres de schistes, elle recouvre le ruisseau de La Picadière sur près de 100 mètres. L’eau du ruisseau ne servait pas à actionner les machines car son débit est trop irrégulier. On déviait une partie des eaux du Luech pour alimenter l’usine.
  • Le Hameau de Rieutort
    Le Hameau de Rieutort - otcevennesmontlozere
    Histoire et Culture

    Le Moulin de Rieutort

     À Rieutort (qui signifie « ruisseau tordu »), il y avait un moulin à farine et un moulin drapier ou « paraudier ». Au XVIIe siècle, des toiles de « cadis » étaient faites à partir de laines cardées, filées, tissées et enfin foulées dans l'eau froide du moulin. C'était une toile raide que l'on utilisait pour faire des habits inusables. La profession de « molinier de drap » disparaîtra à l'âge d'or de la soie. 

  • Le Rieutort
    Le Rieutort - © Nathalie Thomas
    Eau et Géologie

    La Faille de Vialas

    Un pont enjambe le Rieutort, appelé Pudissine dans sa partie amont. Ce ruisseau prend sa source sur le mont Lozère à 1 425m d'altitude, près du mas de la Barque. Dans cette vallée, les masses arrondies du granit contrastent avec les blocs rectangulaires et fracturés du schiste. Dans le Rieutort, on peut trouver du schiste plaqué au granit, comme si les deux roches avaient été coupées au couteau puis collées ensemble. Cela vient du fait que le massif granitique du mont Lozère est remonté à travers les schistes en les fracturant, au carbonifère (- 285 millions d'années). Cet itinéraire longe les sites miniers liés à la faille de Vialas (elle-même perpendiculaire à la grande faille de Villefort). 

  • Le Villaret
    Le Villaret - otcevennesmontlozere
    Histoire et Culture

    La Mine du Villaret

    Vers 1920, l'exploitation d'une carrière de baryte apporta à plus d'une vingtaine de familles un revenu très apprécié. « Le transport se faisait avec un tracteur, chargé d'une caisse contenant 2 tonnes de baryte, et qui tirait une remorque en contenant 4 tonnes. Par ce moyen, nous transportions 6 tonnes par voyage à la gare de Génolhac et nous faisions, quand tout allait bien, 2 voyages par jour, donc au maximum 500 tonnes dans le mois » (Aristide Vignes).  

  • Le Massufret
    Le Massufret - © Nathalie Thomas
    Architecture et Village

    Le Massufret

    Ce hameau a été très animé puisque, avant la guerre, il y avait une école pouvant accueillir une douzaine d'enfants. « Il y avait une dizaine de familles. C'était un village de paysans essentiellement. Comme les paysans d'autrefois en Cévennes, ils ne cherchaient pas vraiment à gagner de l'argent, mais à survivre. Ils vivaient en fonction des saisons : à la belle saison, ils préparaient l'hiver. La châtaigne et la pomme de terre étaient la base de l'alimentation et à tous les repas on mangeait de la soupe » (Mr Velay).

  • Vallée du Luech
    Vallée du Luech - otcevennesmontlozere
    Histoire et Culture

    Histoire de Chemins

    Un réseau de sentiers reliait le Massufret aux autres hameaux de la commune. Un chemin muletier menait de Montjoie au Massufret (à Montjoie on trouve une plateforme circulaire, vestige probable d'un ancien oppidum). Un chemin rejoignait Soleyrols par la vallée, un autre menait à l'Aubaret sur le mont Lozère, ou au Masmin de l'autre coté du Ventalon. À l'époque des Camisards, après la révocation de l'édit de Nantes (1685), les protestants choisirent de se réunir secrètement, la nuit, dans des endroits reculés. Leurs assemblées devaient se faire à l'insu des autorités. Des prédicants remplaçaient les pasteurs exilés et récitaient des textes bibliques. Venus des quatre coins de la commune, les habitants tenaient assemblée au Massufret près d'un rocher sous le rucher. 

  • Escalier contemporain
    Escalier contemporain - PNC
    Eau et Géologie

    L'eau canalisée

    De nombreux ouvrages hydrauliques permettent de canaliser
    les eaux de ruissellement et d’éviter la destruction des murs de soutènement lors de fortes précipitations. Ces aménagements requièrent des techniques de construction en pierres sèches particulières qui permettent à l’eau de s’infiltrer tout en résistant à son passage.
  • Restauration de terrasses sur site
    Restauration de terrasses sur site - PNC
    Architecture et Village

    La montagne aménagée

    Les terrasses, appelées localement « bancels » ou « faïsses », ont été construites au fil des siècles. En retenant et en approfondissant le sol , elles permettent de cultiver sur des reliefs escarpés. Les murs sont construits à la manière « paysanne » : la pierre, extraite sur place, est peu retaillée.
  • Relais de l'Espinas
    Relais de l'Espinas - Relais de l'Espinas
    Architecture et Village

    Hameau de L'Espinas

    Implanté sur une voie de communication utilisée à travers les siècles, le hameau de l’Espinas servait de relais d’étape pour les voyageurs et transhumants qui circulaient entre les plaines et les pâturages d’altitude. Il est situé sur l’une des branches de la draille de Jalcreste, chemin de transhumance ancestral empruntant la crête.
  • Inscription des prisonnières huguenotes (Tour de Constance)
    Inscription des prisonnières huguenotes (Tour de Constance)
    Histoire et Culture

    Au temps des Camisards

    Le cimetière renferme des tombes de protestants, dont la religion est interdite après la Révocation de l’édit de Nantes jusqu’à la Révolution,et qui ont été réduits à enterrer leurs morts dans leur propriété privée. Le hameau de l'Espinas compte parmi les lieux de mémoire de la «Guerre des Camisards» (1702-1704), révolte des protestants cévenols contre le pouvoir royal catholique.
  • Stagiaire en exercice
    Stagiaire en exercice - ABPS
    Architecture et Village

    Une technique d'avenir

    Aujourd’hui, la technique de la pierre sèche est remise à l’honneur grâce à ses qualités de souplesse, de drainage et son rôle dans la prévention de l’érosion des sols et des inondations. Respectueuse de l'environnement, économe en énergie et fondée sur un riche patrimoine légué par nos ancêtres, la technique de construction en pierre sèche est promise à un bel avenir.
  • © A.Waterschoot
    Agriculture et Elevage

    Polyvalent, résiliant

    Les paysans et paysannes cévenols ont réussi au fil du temps à mettre en place des systèmes en polyculture-élevage, répondant au besoin vital d’optimiser l’espace et les ressources disponibles autour des fermes. Cette organisation permettait d’apporter une forme d’autonomie et de résilience face aux aléas, en réfléchissant sur des productions complémentaires cohérentes avec l’environnement immédiat.
  • Sapin de Douglas
    Sapin de Douglas - © Y. Maccagno
    Faune et Flore

    Vive la diversité

    Dans la deuxième moitié du XXe siècle et sous l’impulsion du Fond forestier national (FFN), les Cévennes, délaissées après l’exode rural, ont subi un bouleversement important : la coupe des châtaigneraies traditionnelles au profit de boisements monospécifiques de résineux avec ici le sapin de Douglas.
  • Stagiaire et formateur
    Stagiaire et formateur - ABPS
    Architecture et Village

    La construction d'un mur

    L’art de bâtir en pierre sèche s’est transmis par l’exemple à travers
    les âges. Cette technique reste aujourd’hui le mode par excellence pour la construction d’un mur de soutènement. Récemment, les professionnels spécialisés en pierre sèche ont élaboré des règles professionnelles pour cette technique qui servent de références.
  • © KARCZEWSKI Gaël
    Faune et Flore

    Bois mort, espace vivant

    Qu’il soit sur pied ou au sol, le bois mort joue un rôle clef dans une châtaigneraie par ses fonctions multiples. Au sol, il assure la régulation du cycle du carbone mais surtout le renouvellement de l’humus grâce à l’action des organismes sapro-xylophages (qui ne consomment que le bois mort). Sur pied, il permet le stockage du carbone à long terme et peut servir de gîte à diverses espèces de pics et chouettes.
  • cc
    Agriculture et Elevage

    Une marque à vie

    Les arbres anciens portent très souvent sur leur tronc la marque de leur greffe. Une ligne de greffe est une zone de démarcation sur laquelle a été associé un greffon avec un porte-greffe. Elle est plus ou moins visible selon le procédé de greffage et peut se repérer généralement par le bourrelet circulaire dans l’écorce.
  • © A.Waterschoot
    Agriculture et Elevage

    Un peu de repérage

    Ce sentier se situe à environ 900 mètres d’altitude ce qui correspond localement à la limite d’altitude où l’on peut trouver le châtaignier aujourd’hui. Le châtaignier s’impose comme l’une des rares possibilités de culture nourricière dans les pentes incultes où il se développe. On estime que 1500 hectares de la châtaigneraie cévenole sont récoltés chaque année, soit 4% de la surface totale.
  • © Régis Domergue
    Agriculture et Elevage

    Une châtaigneraie à composer

    La châtaigneraie traditionnelle comporte plusieurs variétés de châtaigniers. Près de 900 variétés sont répertoriées rien qu’en France, avec chacune ses spécificités. Pour «composer» un verger de châtaigniers en Cévennes, les variétés sont choisies selon des critères différenciant les fruits (précocité, goût, calibre, décorticage) et les arbres (résistances aux maladies, exigences écologiques, etc...
  • © A.Waterschoot
    Cols et Sommets

    Paysages sculptés

    Naturellement, le châtaignier peut se contenter de sols appauvris, son système racinaire pivotant lui permet de plonger loin dans le sol et d’en remonter les nutriments. Mais bien-sûr il se développe et fructifie mieux sur des sols profonds et enrichis ! C’est la raison pour laquelle les cévenols ont remonté, souvent à dos d’homme, les terres alluviales des ruisseaux pour créer des parcelles cultivables : près, champs, jardins et vergers.
  • Formation professionnelle (CQP2)
    Formation professionnelle (CQP2) - ABPS
    Architecture et Village

    CQP?

    Les murs en cours de construction sont réalisés par des bâtisseurs volontaires afin de tester des ouvrages différents pour l'examen du certificat de qualification professionnelle (CQP). Pour les examens, chaque candidat doit bâtir un ouvrage devant un jury, en trois ou quatre jours, selon le niveau.
  • © A. Bouissou/TERRA
    Agriculture et Elevage

    Un long travail de rénovation

    La rénovation de la châtaigneraie de L’Espinas est dès son début en 2013 un projet collectif qui s’inscrit dans la philosophie et l’histoire du lieu.
  • Récolte des châtaignes
    Récolte des châtaignes - © Olivier Prohin
    Agriculture et Elevage

    Que fait-on des châtaignes

    En automne lorsque les châtaignes tombent naturellement des arbres, on les récolte à l’aide de filets étalés au sol au préalable. L’essentiel de la production est destiné à être séché. Les châtaignes sont traditionnellement déshydratées dans une clède (occitan : cleda), un séchoir à deux étages souvent construit dans les châtaigneraies mêmes ou près des mas. Les châtaignes fraîches peuvent être transformées en confiture, crème, sirop, conserves, glaces etc. ou tout simplement se consommer grillées.
  • Ecole de la pierre sèche, l'atelier
    Ecole de la pierre sèche, l'atelier - PNC
    Architecture et Village

    L'association ABPS

    L’association « Artisans Bâtisseurs en Pierres Sèches » (ABPS) a été créée en 2002 à l'initiative de professionnels du bâtiment et du Parc national. Aujourd’hui d’une envergure nationale, elle œuvre autour de trois axes pour transmettre les techniques de construction en pierre sèche et développer cette filière.
  • © A. Bouissou/TERRA
    Agriculture et Elevage

    La châtaigne en Cévennes

    Comme la majorité des châtaigneraies cévenoles, celle de l’Espinas a été laissée à l’abandon après l’exode rural du XXe siècle. Depuis une vingtaine d’années, la culture du châtaignier connaît une nouvelle dynamique. Ici, vous ne découvrez pas un verger en pleine production mais une châtaigneraie en cours de restauration progressive.
  • Table d'orientation vers le mont Lozère
    Table d'orientation vers le mont Lozère - Eddie BALAYE
    Cols et Sommets

    Paysages du mont Lozère et des Cévennes

    Vers le nord, un paysage de schiste et de granite se déploie vers le nord, sur la vallée du Luech et l’extrémité orientale du mont Lozère. Vers le sud, les Cévennes s’étendent de la plaine d’Alès à l’est au massif de l’Aigoual à l’ouest. Elles forment une succession de crêtes et de vallées, sont dominées par le mont Aigoual (1565 m) et constituent les premiers reliefs en provenance de la Méditerranée.
  • Castagnols
    Castagnols - nathalie.thomas
    Histoire et Culture

    Castagnols

    (origine : châtaigneraie).
    Village important bien avant Vialas, proche d'un grand axe de communication sur les crêtes, Castagnols était le chef-lieu de la paroisse jusqu'en 1684. Les chanoines du chapitre collégial de Bédoues bénéficiaient du revenu considérable de son prieuré, fondé par Guillaume de Grimoard devenu le Pape Urbain V.Par la suite, les habitants de Castagnols se sont engagés fortement dans la Réforme. L'église a été brûlée à l'époque des Camisards. Après 1970, des amoureux des Cévennes ont remonté les ruines.

  • entrée de galerie
    entrée de galerie - © E. Balaye
    Histoire et Culture

    A l'abattage!

    Au moment de la découverte des filons, en 1781, personne n’avait le souvenir d’une ancienne activité minière à Vialas. Pourtant, d’après le directeur de l’époque, certaines galeries présentaient des traces d’exploitation par le feu. Cette technique utilisée depuis la préhistoire consiste à chauffer les parois pour faire éclater la roche. C’est pour cela que l’un des filons serait appelé «des anciens». Les preuves manquent aujourd’hui pour d’affirmer qu’il y a eu une exploitation avant le XVIIIe siècle.
  • © E. Balaye
    Eau et Géologie

    Le bon filon

    Toutes les roches sont des minéraux mais certaines sont considérées comme des minerais car elles sont porteuses d’un métal ou d’une matière précieuse. Dès lors qu’on exploite ce minéral pour le métal qu’il contient, on parle de minerai. La galène est un minerai qui se présente sous la forme de filons et qui contient du plomb. Ce n’est pas le plomb qui est exploité à Vialas mais l’argent : lors de la formation des filons, il se produit une substitution d’atome qui fait naître du plomb porteur d’argent : le plomb argentifère.
  • Histoire et Culture

    Les Esparnettes

    Ce quartier se situe à l’emplacement des
    « terres paranettes », c'est-à-dire des terres non cultivées, faisant jadis partie du domaine du château. Avec l’exploitation des mines, la population augmente : les maisons remplacent les jardins et sont construites en hauteur. Le quartier actuel s’étend du début de la rue jusqu'à l’église.

    Panneau n°12

  • Vialas
    Vialas - N Thomas
    Histoire et Culture

    Le village et son histoire

    À la fin du Moyen-Âge, Vialas n’est qu’un hameau de Castagnols, paroisse de la seigneurie de Montclar dont le château occupe les hauteurs du Chastelas. En 1886, l’affectation du temple au culte catholique et l’abandon de l’église de Castagnols déterminent le déplacement du chef-lieu de la paroisse à Vialas. Jusqu’au début du XXe siècle, la vie économique repose essentiellement sur l’agriculture et l’exploitation des mines de plomb argentifère.

    Panneau n°1

  • Eau et Géologie

    Eau

    Les ouvrages pour prélever, transporter ou stocker l’eau sont nombreux. Il existe des galeries horizontales dites « mines » creusées pour capter les sources, de nombreux canaux d’irrigation, dérivant l’eau des ruisseaux, appelés béals, des réservoirs ou « boutades »... De nombreux moulins à eau étaient utilisés pour extraire l’huile de noix, fouler le chanvre, moudre le seigle, piser (décortiquer) les châtaignes… 

    Panneau n°8

  • Histoire et Culture

    Hôtel Chantoiseau

    Ancien relais de poste, cet édifice est agrandi par ses propriétaires successifs à la fin du XIXe siècle pour accueillir notamment les français et étrangers venus consulter le guérisseur Cyprien Vignes. Depuis les années 1960, l’hôtel a pris le nom du quartier proche de« Chantoiseau ».

    Panneau n°4

  • Le temple
    Le temple - nathalie.thomas
    Histoire et Culture

    Temple

    Vialas faisait partie à l’origine de la paroisse catholique de Castagnols. À la suite de l’Édit de Nantes, en 1598, les protestants sont libres d’exercer leur culte. Dès 1612, le seigneur de La Fare leur cède un terrain pour y construire le temple… En 1686, après la Révocation de l’Édit de Nantes, le temple est affecté au culte catholique, ce qui permet de conserver l’édifice en état. En 1804, le temple est rendu aux protestants mais le cimetière reste catholique. 

    Panneau n°6

  • Histoire et Culture

    Terras

    Les premiers habitants de Vialas s'installent dans ce quartier autour d’une maison plus ancienne occupée au XIVe siècle par les seigneurs du lieu : les Montclar. La pluie et le passage quotidien des troupeaux ayant érodé cet espace, un mur de soutènement est construit au dessus de la route actuelle au XVe siècle formant un terre plein (terras) … C’est aujourd’hui la place du monument aux morts.

    Panneau n°3

  • Eau et Géologie

    Roches

    Le granite est parcouru de plusieurs petites fissures, les diaclases. C’est par là que l’eau s’est infiltrée et a dégradé la roche. L’érosion a emporté les cristaux, formant des boules que l’on appelle chaos granitiques. Les schistes situés au-dessus se sont redressés et ont ensuite été érodés, laissant par endroits le seul granite apparent. La commune de Vialas se situe sur la limite entre les deux roches, ce qui offre des paysages et des architectures assez différentes.

    Panneau n°5

  • Histoire et Culture

    Foiral

    C’est là, en contrebas de la route, que cinq fois dans l’année, entre mars et novembre, se tiennent les foires… Dans ce quartier, on peut également observer, au dernier étage des maisons, des « fenestrons », petites fenêtres permettant l’aération des magnaneries, lieu où l’on « éduquait » les vers à soie. On y montait les feuilles de mûrier grâce à des poulies.

    Panneau n°2

  • Architecture et Village

    Vialas

    Le Temple: en 1612, la communauté protestante fit édifier ce temple à ses frais, à plusieurs kilomètres de Castagnols. Donné aux catholiques avant la révocation de l'édit de Nantes, il échappa de ce fait à la destruction des temples cévenols. Les protestants ont retrouvé leur temple en 1804.
    Le collège: en 1889, après les lois Jules Ferry, l'école primaire à deux classes a été complétée par un cours d'enseignement supérieur. Pour la première fois en Lozère, un cours complémentaire ouvrait ses portes. En 2005, le collège doté d'un internat accueille 60 élèves venus de toute la région.


Description

Suivre le balisage VTT n°3
Le long de l’itinéraire, des poteaux directionnels vous guident ainsi qu’un balisage de peinture jaune. Les lieux-dits et/ou les directions à suivre sont indiqués en italique gras et entre guillemets dans le descriptif ci-dessous :

Au départ de l’office du tourisme « Vialas », prendre la direction de « Place de l’Ancienne Gendarmerie », puis continuer pour rejoindre le cours d’eau par « La Vigne », « Plagette ». Puis montée au « Col de La Baraquette » par « La Tranchée », « Légaou », « Ruisseau du Villaret », « Le Villaret », « Sous le col de La Baraquette 3,5 km ». Au « Col de la Baraquette » prendre un chemin de crête pour monter au « Col de Chalsio ». Du col direction « Col de Banette » par « Draille de l’Espinas ». Du col entamer la descente sur « Vialas » par « Le Pradet », « Castagnols », « La Tranchée », « Plagette  », « La Vigne », « Place de l’Ancienne Gendarmerie ».

Itinéraire VTT extrait du cartoguide Mont Lozère – pays des sources, sommet des Cévennes, réalisé par le Pôle de pleine nature du mont Lozère.
  • Départ : Vialas
  • Arrivée : Vialas
  • Communes traversées : Vialas, Pont-de-Montvert-Sud-Mont-Lozère et Ventalon-en-Cévennes

Profil altimétrique


Recommandations

Le VTT hors piste est interdit.
Le port du casque est vivement recommandé. Ne pas oublier son kit de réparation et un petit outillage. Bien refermer les clôtures et les portillons. Ralentir dans les fermes et les hameaux.
En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Lieux de renseignement

Maison du tourisme et du Parc national, Florac

Place de l'ancienne gare, N106, 48400 Florac-trois-rivières

https://www.cevennes-gorges-du-tarn.cominfo@cevennes-parcnational.fr04 66 45 01 14
La Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes est installée dans le bâtiment renové de l'ancienne gare en bordure de la N106. C'est un espace , d’accueil, d'information et de sensibilisation sur l'offre de découverte du territoire, ainsi que sur les règles à adopter en cœur de Parc, mutualisé entre les équipes de l'office de tourisme et du Parc.
Une expo interactive présente le Parc national des Cévennes et ses actions. 

Sur place :  Une boutique, librairie découverte et  produits siglés PNC.
Ouvert toute l'année (se renseigner sur les jours et horaires en saison hivernale).
En savoir plus

Office de tourisme Des Cévennes au mont Lozère, Le Pont-de-Montvert

le Quai, 48220 Le Pont de Montvert sud mont-Lozère

https://www.cevennes-montlozere.com/info@cevennes-montlozere.com04 66 45 81 94
Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)
En savoir plus

Office de tourisme Des Cévennes au mont-Lozère, Vialas

48220 Vialas

https://www.cevennes-montlozere.com/info@cevennes-montlozere.com04 66 45 81 94

Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert juillet août

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Accès routiers et parkings

Du Pont-de-Montvert-Sud-Mont-Lozère par la D 998 en passant par la Croix de Berthel.
De Génolhac direction Vialas par la D 906 puis D 998.

Stationnement :

Vialas

Source

CC des Cévennes au Mont Lozèrehttp://www.cevennes-mont-lozere.fr/
Parc national des Cévenneshttp://www.cevennes-parcnational.fr/
Pôle pleine nature Mont Lozère