GR® 670, Le chemin Urbain V (de Mende à Anduze)
Topo guide, le chemin d'Urbain V
Topo guide, le chemin d'Urbain V - Parc national
Mende

GR® 670, Le chemin Urbain V (de Mende à Anduze)

Agriculture et Elevage
Architecture et Village
Histoire et Culture
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Une randonnée de 320 kilomètres sur les pas du « bienheureux » pape Urbain V, à la découverte de la vie et de l’œuvre de Guillaume Grimoard, depuis Nasbinals jusqu’en Avignon.

Ce chemin offre l’opportunité de découvrir des lieux chargés d’histoire, riches de patrimoines naturel et culturel remarquables, empreints de spiritualité... Depuis l’Aubrac jusqu’au Palais des papes à Avignon, en passant par les gorges du Tarn, la montagne du Bougès, les Cévennes septentrionales et les vallées du Gardon, l’itinéraire mène le visiteur à la rencontre d’un homme « d’exception » !


Les 50 patrimoines à découvrir

  • Ancienne ferme fortifiée de Chapieu
    Ancienne ferme fortifiée de Chapieu - © Guy Grégoire
    Architecture et Village

    Ferme de Chapieu

    " Siège d'une très grande exploitation caussenarde, cette ferme est organisée autour d'une cour centrale. Le bâtiment principal , ouvert au sud, comprend deux étages d'habitation surmontant une bergerie. Deux étables, surmontées de granges voûtées de 22 m de long, forment les ailes." (A. Boemare)

  • Château de Chapieu
    Château de Chapieu - © Nathalie Thomas
    Histoire et Culture

    Château de Chapieu

    " Ce château est le plus ancien de la baronnie du Tournel. Le site de Chapieu est un diverticule du causse de Mende, cerné de pentes fortes sur trois côtés : il suffisait de barrer le passage le reliant au plateau pour le défendre. Il est d'ailleurs probable qu'un oppidum l'ait précédé dès l'Age de fer. (....) Fut-il finalement rasé comme beaucoup d'autres sur ordre de Richelieu ? En tout cas, dès le XVIIe siècle, il n'est plus que ruines." (A. Boemare)

  • Le mauzolée
    Le mauzolée - © Nathalie Thomas
    Architecture et Village

    Le mausolée de Lanuéjols

    " Il a été édifié au IIIe siècle, à la mémoire de leur deux fils, par un couple fortuné qui, peut être, exploitait à la fois un domaine agricole et les mines de la région. Les tombeaux aussi luxueux sont rares et, en France, seul un autre à St-Rémy-de-Provence est connu. Sa position, à demi-enterrée, est due à l'accumulation des matériaux entraînés par les eaux de ruissellement (le monument a été déblayé plusieurs fois au XIXe siècle). La pièce principale abritait probablement les sarcophages et les statues des défunts. L'ensemble est construit en blocs calcaires en grand appareil, l'entrée est surmontée d'une archivolte (face ornée d'un arc de pierre) ornée de rinceaux (motifs végétaux enroulés) et d'un linteau." (A. Boemare)

  • Église de St-Pierre
    Église de St-Pierre - © Nathalie Thomas
    Architecture et Village

    Église de St-Pierre

    " L'église romane de St-Pierre a été construite au XIIe siècle et agrandie au XIVe; bâtie en tuf et en calcaire de la région, elle est restée d'un dessin très pur. La nef est voûtée en plein cintre, deux chapelles ajoutées au XIVe forment le bas-côté. Elles abritent les enfeus (niche funéraire) des familles d'Auriac, de Châteauneuf et du Tournel. Le transept surmonté d'une coupole sur trompe portait, avant la Révolution, un clocher octogonal. L'abside à cinq pans et les absidioles sont couvertes de voûtes sphériques ; elles forment à l'extérieur un chevet d'une belle composition." (A. Boemare)

  • Le Bramont
    Le Bramont - Nathalie Thomas
    Eau et Géologie

    Le Bramont

    Le Bramont prend sa source au Roc des Laubies sur le mont Lozère. Il en descend en suivant des gorges auxquelles il a donné son nom, traverse la vallée du Valdonnez et rejoint quelques kilomètres plus loin le Lot, à Balsièges.
    C’est une rivière très particulière dont les eaux constituent à la fois un affluent majeur du Lot et un affluent occulte du Tarn, par des captures souterraines.
    Depuis sa source, cette rivière coule sur un substrat granitique. Mais au niveau des Bondons, sur les formations calcaires de la Cham éponyme, ses eaux se perdent en partie dans trois zones liées à une caverne qui a été explorée autour de 1987 : la grotte-perte du Bramont. L’eau ressort dans le vallon des Combes ou elle donne naissance à un cours d’eau appelé aussi « Bramont » qui devient un affluent du Tarn au lieu-dit « Le Cantonnet ».
  • Le moulin de La Fage
    Le moulin de La Fage - Nathalie Thomas
    Architecture et Village

    La Fage

    Le hameau de La Fage est riche d’une architecture ancienne et d’un patrimoine rural exceptionnel. Vous pouvez y admirer :
    - l’ancien moulin, en contrebas de la route ,juste avant l’entrée dans le hameau ;
    - le four à pain, avec sa salle de travail ;
    - le métier à ferrer les bœufs ;
    - le lavoir ;
    - la croix avec son bénitier et sa dalle de granite sur laquelle on posait le cercueil lors des enterrements ;
    - le clocher de tourmente, édifié en attendant une église qui n’a jamais été construite. Il rythmait la vie quotidienne et les jours de tourmente (tempête de neige poudreuse), les villageois sonnaient la cloche pour aider les voyageurs à trouver le chemin du village.
  • Pierre des trois paroisses
    Pierre des trois paroisses - © Eddie Balaye
    Histoire et Culture

    Pierre des trois paroisses

    Balise n° 1
    Le plus majestueux des menhirs de ce secteur est connu sous le nom de  « pierre des trois paroisses », en référence au point de jonction entre les communes des Bondons, d’Ispagnac et de Saint-Etienne-du-Valdonnez. Beaucoup d’hypothèses sont émises sur l’origine des menhirs, des plus rationnelles aux plus ésotériques, mais ils gardent une grande partie de mystère. Ces pierres pesant souvent plusieurs tonnes ont été extraites, mises en forme, déplacées parfois sur des kilomètres avant d’être érigées. Dans quel but ? L’archéologie permet de retrouver des indices sur la vie quotidienne des hommes de la préhistoire mais leur conception du monde et leur spiritualité restent en revanche en grande partie méconnues.

  • Puechs des Bondons sous la neige
    Puechs des Bondons sous la neige - © Jean-Pierre Malafosse
    Eau et Géologie

    Puechs d'Allègre et de Mariette

    Balise  n° 2
    Ces excentricités naturelles, aux formes généreuses, rappellent à certains des attributs féminins. Furent-ils à l’origine d’un culte de la fécondité, et associés aux menhirs et à leur silhouette phallique ? D’après une légende, c’est Gargantua qui aurait donné naissance aux puechs en décrottant ses sabots. Géologiquement, la cham des Bondons appartient au causse de Sauveterre auquel elle est rattachée par le col de Montmirat. La cham, calcaire, repose sur le socle granitique du mont Lozère offrant des paysages remarquables, notamment l’Eschino d’Aze évoquant le « dos d’un âne » et les puechs, buttes aux marnes noires truffées de fossiles.

  • Dolmen des Combes
    Dolmen des Combes - © Eddie Balaye
    Histoire et Culture

    Dolmen des Combes

    Balise n° 3
    Parmi les monuments mégalithiques, les dolmens sont mieux connus que les menhirs. Ils sont liés à des pratiques funéraires à partir de -3 500 ans (fin du néolithique) jusqu’à -200 ans avant J.-C. Dans ces sépultures collectives, les morts sont déposés avec quelques objets personnels. Les pratiques funéraires offrent de précieux indices sur les croyances et l’organisation d’une société ancienne. Ces monuments sont souvent positionnés dans des endroits dominants, rappelant certainement aux vivants le souvenir des anciens. Le dolmen des Combes, à chambre simple, a été réemployé à l’âge du bronze comme en témoignent les restes d’une incinération retrouvés lors de sa fouille.

  • L'horizon des causses
    L'horizon des causses - © Olivier Prohin
    Cols et Sommets

    Panorama

    Balise n° 4

  • Menhirs de Chabusse
    Menhirs de Chabusse - © Eddie Balaye
    Histoire et Culture

    Chabusse

    Balise n° 5
    Après une brutale rupture de pente, le replat de Chabusse avec ses trois beaux menhirs et un quatrième, modeste et incomplet, porte des traces d’occupations successives. Le docteur Charles Morel qui publie en 1940 le premier inventaire des menhirs de la cham des Bondons, rapporte qu’une grande hache en granit poli a été trouvée ici. Cet élément et d’autres, découverts plus récemment (silex taillés, pointes de flèches, grattoirs …), confirment une occupation humaine contemporaine des menhirs. Sur ce même site, la fouille de deux tumuli a livré des restes d’inhumations multiples et/ou d’ensevelissements d’os, associés à des objets dont la datation va de l’âge du bronze au début de l’occupation romaine.

  • Les Puechs des Bondons vus du Rocher des Laubies
    Les Puechs des Bondons vus du Rocher des Laubies - © Jean-Pierre Malafosse
    Eau et Géologie

    Mines et menhirs

    Balise n° 6
    La région est parsemée de failles responsables de la présence de minerais. Localement, on trouve plus particulièrement de la barytine mais aussi du zinc et du plomb argentifère. Des analyses scientifiques, faites au niveau des tourbières, attestent une exploitation du plomb voici 2 500 ans, puis à nouveau mille ans plus tard. Récemment, un gisement d’uranium a été exploité sur la commune des Bondons. La présence de menhirs juste au-dessus du filon a conduit certains à associer mégalithisme et tellurisme, sans que cela ne soit prouvé scientifiquement. Des recherches récentes prouvent que le choix d’implantation des menhirs est principalement lié à l’organisation territoriale de la fin du néolithique. 

  • Inscription mystérieuse
    Inscription mystérieuse - © Eddie Balaye
    Histoire et Culture

    Inscription mystérieuse

    Transcription du texte gravé sur une façade des Combettes.
    QUIDQUID AGAS, PRUDENTI AGAS, RESPICE FINEM
    NON TAM PROFOND FIT VIR QUIN HUNC PALAN SIT
    On peut traduire « Quoi que tu fasses, fais-le prudemment, regarde la fin. L'homme ne fait rien de si secret qui ne soit un jour révélé »

  • Chronologie de la Préhistoire
    Chronologie de la Préhistoire - © Olivier Prohin
    Histoire et Culture

    Les Combettes

    Balise n° 7
    Comme son nom l’indique, le village des Combettes est abrité dans une dépression. L’exposition présentée dans le four communal souligne l’installation tardive des premiers hommes sur le mont Lozère. Au néolithique final, 3 500 ans avant notre ère, la région des Grands Causses est fortement occupée du fait d'une expansion démographique. Les premières communautés agropastorales s’installent, créant fermes et villages et défrichant l’espace pour les cultures céréalières et l’élevage, tout en s’adonnant encore à la cueillette et à la chasse. Ces groupes humains sont à l’origine du mégalithisme. L’âge des métaux met par la suite un terme à l’édification de monuments mais conserve encore un temps l’usage des dolmens.

  • Gorges depuis la combe des Cades
    Gorges depuis la combe des Cades - © Guy Grégoire
    Cols et Sommets

    Construire les paysages

    Balise n° 8
    Les constructeurs de menhirs évoluaient-ils dans le même paysage qu’aujourd’hui ? Les connaissances archéologiques ne permettent pas encore de restituer très précisément les paysages de la fin du néolithique sur les versants du mont Lozère. Cependant, la naissance de l’agriculture et de l’élevage au néolithique amorce assurément une nouvelle relation de l’homme à la nature. Pour la première fois de leur histoire, les populations dessinent le paysage en le ponctuant de monuments, mais surtout en y développant des activités agricoles et pastorales. Quelque 5 000 ans plus tard, l’intervention de l’homme se poursuit ici autour de mesures Natura 2000, visant notamment le maintien de milieux ouverts et des activités agropastorales.

  • Menhir christianisé des Combes
    Menhir christianisé des Combes - © Michèle Sabatier
    Histoire et Culture

    A travers les temps

    Balise n° 9
    Durant des millénaires, malgré l’usure du temps, les menhirs restent en place, vénérés, ignorés, parfois réemployés. Au moment de la christianisation au début du Moyen Age, ils deviennent trop encombrants. Ainsi, par volonté de détruire les cultes païens, les menhirs ont été rabattus au sol ou plus ponctuellement doté d’une croix chrétienne. Plus récemment, certains monuments sont été déplacés lors de la mise en culture de parcelles, et beaucoup d’autres débités et réutilisés comme matériaux de construction. Aujourd’hui, après un long travail d’inventaire, plus de 200 menhirs sont connus et protégés, dont 70 ont été relevés. Ici, quelques indices vous révèlent pourtant que vandalisme et ignorance sévissent encore…

  • Agriculture et Elevage

    Les noyers de Nozières

    Nozières est étymologiquement « le lieu où il y a des noyers ». Le noyer fut abondamment planté dans les Cévennes pour produire des fruits et de l'huile de noix. Le hameau avait son propre moulin : il s'agit du1er bâtiment à gauche dont le toit est aujourd'hui une terrasse. Les gelées, l’arrêt de production d'huile, le non renouvellement des plantations ont fait reculer la culture de cet arbre.

  • Histoire et Culture

    Le rocher des Féees

    « Ici nous étions catholiques et  il se racontait  beaucoup d'histoires de fées. En face du rocher, il y a des éboulis, ceux d'un pont construit par les fées. Ici un jour où il faisait -15°C des gens revenaient d'Ispagnac et, au pied du rocher, ils ont vu un bébé grelottant, une petite fée en train de mourir de froid. Ils l'ont montée chez eux et l'ont mise au coin du feu. Quand la petite fée commençait à reprendre vie, ils ont entendu par la cheminée la mère qui appelait Fédou, Fédou, alors la petite fée s'envola par la cheminée »

  • Aulne glutineux
    Aulne glutineux - © Yves Maccagno
    Faune et Flore

    Des aulnes

    " Appelés localement des vergnes, ils plongent leurs racines dans la rivière, car ils aiment les milieux humides. Cet arbre présente un système racinaire profond qui lui permet de supporter une brusque montée des eaux. Son bois rougissant à la coupe a longtemps été considéré comme maléfique. Une fois coupé, il pourrit rapidement, mais peut résister des siècles s'il est immergé. Il est utilisé au Moyen Âge pour faire les ponts. Venise est bâtie sur des pilotis d'orme et d'aulne. Bois tendre et résistant à l'eau, il était aussi utilisé pour la fabrication des sabots." (P. Grime)

  • Le Bramont en aval des Faux
    Le Bramont en aval des Faux - © jean Pierre Malafosse
    Eau et Géologie

    Ruisseau du Bramont

    Il existe deux Bramont ! Outre celui que vous longez, un autre Bramont coule au nord de la cham des Bondons. Lorsque vous traversez Les Combettes, vous êtes au pied de ce plateau calcaire qui culmine à une altitude d'environ 1 200 m. Mais sous ce plateau coule une autre rivière: la rivière souterraine du Bramont découverte en 1967. Elle prend une partie de l'eau du Bramont du Lot (nord) pour la rejeter dans le le Bramont du Tarn (sud) ! Les anciens l'avaient compris : en bouchant, débouchant, ou déviant les pertes du ruisseau, ils faisaient varier le débit de la résurgence.

  • Histoire et Culture

    Le clocher de Salanson

    Un petit clocher surmonte le bâtiment en face duquel le chemin arrive au hameau. " L'histoire de la cloche, personne ne la sait. Dans le temps, il y a plus de cinquante ans, elle servait à éloigner les orages. Quand il y avait un orage de grêle qui arrivait, on la sonnait et l'orage se dispersait, soi-disant. Les villages à côté criaient que l'orage leur tombait dessus, alors on a arrêté....."

  • Chemin sur Salanson
    Chemin sur Salanson - © Nathalie Thomas
    Histoire et Culture

    Ancien chemin

    " L'ancien chemin qui va du Cantonnet à Salanson commence entre deux murs. Plus haut, il est bordé d'un mur, côté montagne, et bâti sur un mur de soutien, côté ravin. Sur les passages les plus raides, on peut voir encore les restes des empierrements : les calades." (P. Grime). "Pour entretenir les chemins, on faisait des prestations. Les 4 ou 5 paysans du village se réunissaient avec un chef cantonnier d'Ispagnac qui venait diriger les travaux. On faisait des rigoles, un petit mur et c'est comme ça qu'on les entretenait. Si on ne travaillait pas comme ça, il fallait payer. On faisait trois ou quatre jours par an, ou deux fois par an. ça a duré jusqu'à ce que les chemins soient goudronnés".

  • Architecture et Village

    Le moulin de Pradine

    Il est l'un des huit moulins à eau qui fonctionnaient dans le vallon d'Ispagnac. Deux étaient situés sur le Tarn, les autres sur des affluents. Ces moulins produisaient des farines de blé et de châtaigne, ainsi que de l'huile.

  • Vergers d'Ispagnac
    Vergers d'Ispagnac - © Francis Fayet
    Agriculture et Elevage

    Jardin d'Ispagnac

    Ispagnac est au carrefour du calcaire, du granite et du schiste. Irrigué par le Tarn, protégé des vents du nord et du nord-ouest, le vallon d'Ispagnac jouit d'un climat presque méridional qui lui a valu le surnom de "jardin de la Lozère". Un maraîcher et deux vignerons y sont installés.

  • Chevet de l'église d'Ispagnac
    Chevet de l'église d'Ispagnac - cevennes-gorges-du-tarn
    Architecture et Village

    L’église d’Ispagnac

    L’église Saint-Pierre d’Ispagnac est un des plus beaux exemples d’architecture romane en Gévaudan. Datant du XIIe siècle, elle est dédiée à Saint-Pierre et Saint-Paul. D’une architecture très sobre sur la façade extérieure, avec un portail simple à trois voussures en plein-cintre surmonté d’une rose qui éclaire la nef, l’ensemble paraît massif. Mais une fois à l’intérieur, vous découvrirez une architecture simple et aérée. Un son et lumière vous invite à la découverte. Afin d’apprécier au mieux cette architecture, il vous faut sortir de l’édifice et le contourner pour découvrir le chevet et le décor qui le compose.
  • La cave viticole d'Ispagnac
    La cave viticole d'Ispagnac - cevennes-gorges-du-tarn
    Agriculture et Elevage

    Les vignerons d’Ispagnac

    En 2003, le savoyard Sylvain Gachet réintroduit les vignes à Ispagnac et Florac, sur six hectares de terrasses. Sur des terrains argilo-calcaires ou de schiste, il tente la réimplantation du Domaine de Gabalie. En 2006, Elisabeth Boyé et Bertrand Servières s’installent comme vignerons dans les Gorges du Tarn, toujours dans le cadre du projet de relance de la vigne sur ce site. Les ronces ou « bartas » qui ont envahi presque tous les terrains sont nettoyés. Les murs en pierre sèche sont reconstruits. Des amandiers, pêchers de vigne et cinq hectares de vignes sont replantés : le Domaine des Cabridelles voit le jour. Les vignerons partagent la même cave coopérative à Ispagnac, qui sert aussi de point de vente. Un petit arrêt s’impose pour déguster les vins (la cave viticole se situe au niveau du parking de l'école publique)
  • Pont de Quézac
    Pont de Quézac - © CC Florac Sud Lozère
    Architecture et Village

    Le pont de Quézac

    Il permet d'enjamber le Tarn et de rejoindre le village de Quézac situé sur la rive gauche. Vers 1350, le pape Urbain V décide de financer sa construction afin de faciliter l'accès des pèlerins à la collégiale Notre-Dame de Quézac. Sa construction s'achève au cours du XV° siècle. Son histoire est jalonnée de destructions partielles par les crues, de reconstructions plus ou moins solides. Il est classé monument historique le 27 août 1931.

  • Source de Quézac
    Source de Quézac - © Nathalie Thomas
    Eau et Géologie

    L'eau de Quézac

    L'eau minérale de Quézac jaillit naturellement de la source Diva, à l'entrée du village, dans un environnement exceptionnel, naturellement protégé depuis des siècles. Cette eau au goût agréable, riche en sels minéraux et oligo-éléments, est également réputée pour son action bienfaisante sur l'estomac. La source vient en fait du mont Aigoual et met, selon des études scientifiques, de 30 à 40 ans pour rejaillir à Quézac, après s'être déposée dans les nappes et s'être chargée en gaz naturel (ce qui est rare en France).

  • Notre-dame de Quézac
    Notre-dame de Quézac - © Nathalie Thomas
    Histoire et Culture

    Notre-dame de Quézac

    La collégiale de Quézac, aujourd'hui église Notre-Dame, a été fortifiée au XIV° siècle à l'instigation du pape Urbain V. Le premier édifice aurait été construit en 1052 en l'honneur de Notre-Dame de Quézac. La légende raconte qu'un laboureur trouva une vierge noire en traçant un sillon. Il l'aurait alors ramenée dans l'église, mais elle disparut durant la nuit. Le lendemain on la trouva à nouveau dans le sillon, et l'on décida de construire un oratoire là où la Vierge l'avait décidé. C'est ainsi que de nombreux pèlerins en route pour Saint-Jacques-de- Compostelle ont afflué à Quézac. Un vitrail illustre aujourd'hui la dédicace de la collégiale à la vierge.

  • Vue de Monteils depuis Gralhon
    Vue de Monteils depuis Gralhon - © com com Florac Sud Lozère
    Histoire et Culture

    Brutus Cazal, poète et engagé

    Monteils est le hameau qui vit naître et mourir Louis Brutus Cazal. Il fut l'un de ces instituteurs « corbeaux noirs de la république ». Il prénomma ses filles Léa Fraternité et Léa Liberté, exprimant ses convictions républicaines, comme dans beaucoup de familles protestantes à cette époque. Poète et défenseur de la langue occitane, il écrivit un recueil d’œuvres poétiques « Les Lozériens ». En 1925, il se consacra au tourisme en Cévennes et fonda le Club Cévenol. Aimé Cazal, son fils, aménagea 2 éléments touristiques importants : le gouffre de Bramabiau et la grotte de Dargilan.

  • Eau et Géologie

    L'eau ferrugineuse de Salce

    Après un petit détour du hameau de Salièges jusqu'auTarn, on trouve une source d'eau ferrugineuse. On a longtemps attribué à cette eau, riche en ion Fe2+, rendu célèbre par le sketch du comédien Bourvil, le mérite de prévenir (ou guérir) l'alcoolisme.Elle apporterait le fer qui vient habituellement d'une consommation régulière d’alcool. Un léger bâti signale la source de Salce (chemin balisé l'indiquant depuis Salièges), ainsi que des colorations rouges dues à la présence d'oxyde de fer que l'on retrouve à de nombreux contacts entre schiste et calcaire.

  • Vigne à Molines
    Vigne à Molines - © jean Pierre Malafosse
    Agriculture et Elevage

    La vigne de Florac

    Des plants de vigne poussent encore au bord des chemins ou s'accrochent aux arbres et aux broussailles. Certains font encore leur vin. Mais l'activité est aujourd'hui anecdotique. Florac était jadis cerné de vignes sur terrasses, et chaque paysan faisait ses quelques hectolitres de vin. Mais vers1945, l'exode rural et la pénibilité du travail ont conduit ces treilles à l'abandon. C'est en 2003 que la vigne a vu le jour à nouveau avec l'installation de deux viticulteurs à Ispagnac.

  • bord de rivière trace castors
    bord de rivière trace castors - pnc
    Eau et Géologie

    Le Tarnon et ses rives

    La préservation de la végétation des rives, riche en habitats rares est un enjeu majeur qui justifie un classement d’intérêt européen « Natura 2000 ». Présents sur le Tarnon, la Loutre et le Castor d’Europe, de mœurs crépusculaires et nocturnes restent difficiles à observer. Le poisson est l’aliment de base de la Loutre, le Castor se nourrit des saules croissant sur les berges. La ripisylve, formation boisée ou arbustive occupant les rives, contribue à la biodiversité et limite l’érosion des berges, car lors des épisodes cévenols, les crues peuvent atteindre 6 mètres de hauteur.
  • PROHIN Olivier
    Histoire et Culture

    Grand-Rue

    La rue Armand Jullié est l’ancienne rue commerçante, bordée d’échoppes aux devantures caractéristiques. C’est cette rue que traversaient les caravanes de muletiers qui transportaient les marchandises entre l’Auvergne et le Midi, auxquels ont succédé les rouliers et les charretiers. Plus d’une vingtaine de rouliers “remisaient” à Florac au début du XXe siècle : ils y faisaient halte et prenaient des chevaux de renfort pour grimper les côtes qui les attendaient sur la route.

  • PROHIN Olivier
    Architecture et Village

    Église Saint-Martin

    L’église primitive, celle du prieuré de la Chaise-Dieu, était à l’emplacement de l’église actuelle, et entourée d’un cimetière. Entre le XIIIe et le XVe siècle, l’histoire de Florac est marquée par les rivalités qui opposaient le pouvoir du prieuré à celui du seigneur, installé de l’autre côté du ruisseau du Vibron.L' église fut détruite en 1561 et un temple fut construit sur ses ruines. Les guerres de Religion dévastèrent plusieurs fois Florac. Le temple fut détruit à son tour, ainsi que l’horloge et le clocher, au début du siècle suivant (1629). L’église actuelle, d’architecture néoclassique, date de 1833, comme le temple actuel, situé sur l’Esplanade.

  • intérieur temple Florac
    intérieur temple Florac - Gregoire Guy
    Histoire et Culture

    Le temple

    Vers 1550, dans sa grande majorité, la population cévenole adopte les idées de la Réforme. L’Eglise protestante de Florac est officiellement fondée en 1560. Le temple actuel est le 3ème construit dans la ville. Il a été inauguré en 1833, la même année que l’église, consacrant ainsi la paix entre la communauté catholique et protestante après deux siècles de conflits religieux. Son architecture sobre et austère, caractéristique des temples protestants, est particulièrement bien adaptée à la prédication.
  • PROHIN Olivier_pnc
    Histoire et Culture

    L’ancienne gare et le pont en fer

    Cette gare était le point de départ de la ligne Florac - Ste Cécile d’Andorge. Exploitée de 1909 à 1968 par les Chemins de Fer Départementaux (CFD), cette voie reliait la sous-préfecture Lozérienne à la ligne St. Germain des Fossés/Nîmes qui désenclavait les Cévennes. Aujourd'hui elle renaît comme Voie verte "La Cévenole".  Le pont traversant le Tarnon, construit en 1890 sur le modèle Eiffel, fut un des premiers ouvrages métalliques réalisés à cette époque.
  • PROHIN Olivier
    Histoire et Culture

    Planet

    Aux XVIe et XVIIe siècles, de nombreux troubles religieux opposant catholiques et protestants ont affecté les Cévennes, causant maintes destructions. Après la signature de la paix d’Alais (juin 1629) entre Richelieu et le duc de Rohan, les protestants conservent le droit de pratiquer leur religion mais leurs fortifications sont détruites. C’est le cas des remparts de Florac. La maison où est installée le panneau est l'une des plus anciennes de Florac : sa tour surveillait la porte du Thérond. C’est aussi le carrefour entre l’ancienne route de Nîmes à Saint-Flour et l’ancienne route de Florac à Séverac par le Causse.

  • PROHIN Olivier
    Architecture et Village

    Ancien couvent

    Classée Monument Historique, cette maison datant de 1583 possède un
    remarquable portail orné. Construit pour accueillir un hôpital, le bâtiment fut occupé au XVIIe siècle par un couvent des Capucins. Transformée de nouveau en hôpital, cette maison a également été le siège de la sous-préfecture, puis d’une institution religieuse. Maison dite “de la congrégation”, elle est aujourd’hui utilisée comme école privée. Il faut l’imaginer lorsque à la fin du XVIIe siècle, ce quartier était très peuplé et animé par de nombreuses activités économiques : artisans du textile, ouvriers du cuir, mais aussi muletiers, voituriers et cabaretiers vivant du passage de ces transports.

  • PROHIN Olivier
    Histoire et Culture

    Esplanade

    Le passage sous le porche de la sous-préfecture est l'un des nombreux passages couverts qui se faufilent sous les maisons : vous venez de traverser les anciens remparts de Florac et vous vous trouvez à l'intérieur de la ville médiévale. Outre ses beaux platanes centenaires (les plus âgés ont 200 ans) vous y trouverez d’un côté, la statue de Léon Boyer, collaborateur de Gustave Eiffel avec qui il a construit le viaduc de Garabit, mort au Panama en 1883 où il travaillait au percement du canal ; de l’autre, le temple protestant et le monument aux morts.

  • Castor au réfectoire
    Castor au réfectoire - © Bruno Descaves
    Faune et Flore

    Le castor (Castor Fiber)

    Les parties calmes et profondes du Tarn sont propices à l'installation du castor européen qui vit dans un terrier creusé dans les berges de la rivière. Il est essentiellement végétarien, la base de son alimentation étant la cellulose. Il se nourrit de jeunes pousses, d'écorce, de plantes aquatiques ou de feuillage abondant dans la ripisylve. Il est ainsi utile à la régulation du boisement des berges qui facilite le développement de la faune et de la flore du bord de la rivière. Contrairement à son cousin canadien il ne créait pas de barrage sur les cours d’eau de notre territoire.

  • Château d'Arigès
    Château d'Arigès - © com com Florac Sud Lozère
    Histoire et Culture

    Château d’Arigès

    Il apparaît à gauche, dans une trouée forestière. Il n’est, en 1658, qu’une métairie dont les maisons sont en ruines lorsque l’achète le seigneur d’Issenges. Il l’habitera dès 1688. Ce château sans doute plus confortable que la « maison carrée », est bâti dans un méandre du Tarn et entouré de terres riches prêtant bien aux cultures.

  • Chèvre de race alpine
    Chèvre de race alpine - © Olivier Prohin
    Agriculture et Elevage

    La chèvrerie Gautier

    Yolande et Christian gèrent une petite exploitation agricole qui proposent des fromages de chèvre fermier. C’est un produit typiquement cévenol. Le troupeau est constitué de 60 chèvres laitières de race alpine et tout le lait est transformé en fromage fermier sur place. De fin novembre jusqu’à fin avril, c’est la pause pour les chèvres, qui doivent nourrir leurs petits chevreaux !

  • Chapelle St-Saturnin
    Chapelle St-Saturnin - © Nathalie Thomas
    Histoire et Culture

    La chapelle Saint-Saturnin

    La chapelle Saint-Saturnin, entourée de son cimetière, au cœur du bourg, renferme un magnifique décor peint couvrant l'ensemble des murs. Elle fut construite au XII° siècle. Guillaume de Grimoard (futur pape Urbain V) y fut baptisé en 1309. Elle se trouve à côté de la mairie. Un petit détour s'impose.

  • La collégiale
    La collégiale - © Nathalie Thomas
    Histoire et Culture

    La collégiale

    La collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption de Bédouès a été construite au XIV° siècle (année 1363) à l'instigation du pape Urbain V, afin d'accueillir le tombeau de ses parents et un collège de huit chanoines. Sa fortification est un peu plus ancienne. Elle a été détruite en 1580 pendant les guerres de religion et reconstruite au XVII° siècle.

  • Truite fario
    Truite fario - © Philippe Baffie
    Faune et Flore

    Truite fario (Salmo trutta fario)

    Cette truite présente dans nos cours d'eau est une espèce autochtone. Cette souche fait partie de notre patrimoine. Sa taille varie en fonction de la nature de l'eau, de la pression de pêche et de la nature du fond (caches). L'été, elle chasse en eau vive et en surface et capture des insectes. L'hiver, elle mange des larves sur le fond. La reproduction commence dès le mois de novembre et s'étale durant l'hiver. La femelle pond sur un fond de gravier qu'elle creuse avec sa nageoire caudale. Le mâle y dépose sa laitance sur les œufs. Une fois fécondés, ceux-ci sont recouverts de gravier. La réussite de la reproduction dépend des variations de débit et surtout des risques d'assèchement des frayères par hiver sec.

  • coupe de bois
    coupe de bois - © Olivier Prohin
    Histoire et Culture

    Scierie "Ets Fages"

    En amont de Bédouès, on aperçoit une scierie qui produit du bois pour fabriquer principalement des caisses et des palettes.  Elle produit également un peu de charpente. Aujourd'hui, le bois est valorisé de différentes manières par les entreprises forestières locales : énergie, pâte à papier, bois d’œuvre, caisserie ou construction.

  • Source du Tarn
    Source du Tarn - © Yannick Manche
    Eau et Géologie

    Le Tarn

    Le Tarn prend naissance à 1550 m d'altitude sous la crête du mont Lozère. Creusé d'abord dans le granite, il délimite le Bougès et le mont Lozère. Après Bédouès, il rencontre le Tarnon et peu à peu pénètre en terrain karstique dans lequel il s’aménage un lit de plus en plus profond. C'est à son point de confluence avec la Jonte, au Rozier, que le Tarn quitte le département de la Lozère.

  • Faune et Flore

    Pineraie de pin sylvestre (Pinus sylvestris)

    Balise n° 5
    Le pin sylvestre est l’exemple type d’une essence dynamique de pleine lumière qui colonise des sols appauvris par des siècles de pâturage. Ses graines ailées et légères, portées par le vent à plusieurs centaines de mètres, lui permettent de se répandre relativement vite. Ici, une jeune pineraie gagne sur la callune (bruyère). Son feuillage clair, qui laisse passer la lumière jusqu’au sous-bois, permet la régénération d’autres espèces (chênes, hêtres ou sapins), qui domineront peu à peu les pins en les privant de lumière.

  • Prairie vers l'Hermet
    Prairie vers l'Hermet - © Guy Grégoire
    Faune et Flore

    Alternance de landes à callune et de prairies de fauche

    Balise n° 6
    La callune est installée sur les croupes, c’est à dire les parties convexes (sols pauvres et secs), tandis que les prairies occupent les parties concaves, sur des sols plus profonds et humides. Toutes ces terres offrent des ressources alimentaires à une faune spécifique. On y rencontre des lièvres, des rapaces (buse, busards Saint-Martin et cendré, circaète Jean-le-Blanc, faucon crécerelle) et des perdrix rouges.


Description

Seule la portion du chemin qui traverse le territoire du Parc national des Cévennes, entre Mende et Anduze, est ici présentée. 

Retrouvez l'intégralité de l'itinéraire dans le topoguide Le chemin Urbain V (réf. 670) de la Fédération française de randonnée pédestre, en vente dans les maisons du Parc, à la boutique en ligne sur www.cevennes-parcnational.fr, dans les librairies, magasins de sport et sur https://boutique.ffrandonnee.fr.

L’association des Amis du Bienheureux pape Urbain V peut vous accompagner et vous donner toutes les informations nécessaires pour le bon déroulement de votre séjour : www.randonnee-urbain-v.com

  • Départ : Mende
  • Arrivée : Anduze
  • Communes traversées : Mende, Saint-Bauzile, Lanuéjols, Saint-Étienne-du-Valdonnez, Les Bondons, Ispagnac, Gorges-du-Tarn-Causses, Florac-Trois-Rivères, Bédouès-Cocurès, Pont-de-Montvert-Sud-Mont-Lozère, Cassagnas, Saint-André-de-Lancize, Saint-Privat-de-Vallongue, Saint-Hilaire-de-Lavit, Saint-Germain-de-Calberte, Saint-Étienne-Vallée-Française, Saint-Jean-du-Gard et Mialet

Profil altimétrique


Recommandations

Attention, pour des raisons diverses, il peut y avoir une différence de balisage entre le marquage sur le terrain et le tracé du topoguide : merci de bien vouloir suivre le balisage sur le terrain. Adaptez votre équipement à la randonnée de plusieurs jours, mais aussi aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Refermez soigneusement clôtures et portillons.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Lieux de renseignement

Maison du tourisme et du Parc national, Florac

Place de l'ancienne gare, N106, 48400 Florac-trois-rivières

https://www.cevennes-gorges-du-tarn.cominfo@cevennes-parcnational.fr04 66 45 01 14
La Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes est installée dans le bâtiment renové de l'ancienne gare en bordure de la N106. C'est un espace , d’accueil, d'information et de sensibilisation sur l'offre de découverte du territoire, ainsi que sur les règles à adopter en cœur de Parc, mutualisé entre les équipes de l'office de tourisme et du Parc.
Une expo interactive présente le Parc national des Cévennes et ses actions. 

Sur place :  Une boutique, librairie découverte et  produits siglés PNC.
Ouvert toute l'année (se renseigner sur les jours et horaires en saison hivernale).
En savoir plus

Office de tourisme Coeur de Lozère, Mende

BP 83, place du Foirail, 48000 Mende

https://www.mende-coeur-lozere.frmendetourisme@ot-mende.com04 66 94 00 23

Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)

En savoir plus

Office de tourisme Des Cévennes au mont Lozère, Le Pont-de-Montvert

le Quai, 48220 Le Pont de Montvert sud mont-Lozère

https://www.cevennes-montlozere.com/info@cevennes-montlozere.com04 66 45 81 94
Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)
En savoir plus

Transport

Ligne 251 Mende - Florac
Ligne 252 Florac - Alès
Ligne 112 Saint Jean du Gard - Anduze

https://lio.laregion.fr/

Source

Comité départemental de la randonnée pédestre 48http://lozere.ffrandonnee.fr/
Comité départemental de la randonnée pédestre Gardhttp://gard.ffrandonnee.fr/
Fédération française de la randonnée pédestrehttps://www.ffrandonnee.fr/