Les gorges du Tarn de Florac au Rozier
Le hameau de Plaisance
Le hameau de Plaisance - © OTGCC nc
Florac-Trois-Rivères

Les gorges du Tarn de Florac au Rozier

Architecture et Village
Eau et Géologie
Faune et Flore
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Un canyon à découvrir à votre rythme, certaines parties peuvent aussi se faire en canoë, histoire de se reposer les pieds et d'apprécier les gorges depuis la rivière.
Les gorges du Tarn un site que l’on croit connaître ! Le sentier, en rive gauche du Tarn, est une invitation à délaisser tout véhicule et à partir à pied en suivant la rivière, pour découvrir en toute liberté les villages et les paysages de ce canyon.

Les 50 patrimoines à découvrir

  • PROHIN Olivier_pnc
    Histoire et Culture

    L’ancienne gare et le pont en fer

    Cette gare était le point de départ de la ligne Florac - Ste Cécile d’Andorge. Exploitée de 1909 à 1968 par les Chemins de Fer Départementaux (CFD), cette voie reliait la sous-préfecture Lozérienne à la ligne St. Germain des Fossés/Nîmes qui désenclavait les Cévennes. Aujourd'hui elle renaît comme Voie verte "La Cévenole".  Le pont traversant le Tarnon, construit en 1890 sur le modèle Eiffel, fut un des premiers ouvrages métalliques réalisés à cette époque.
  • bord de rivière trace castors
    bord de rivière trace castors - pnc
    Eau et Géologie

    Le Tarnon et ses rives

    La préservation de la végétation des rives, riche en habitats rares est un enjeu majeur qui justifie un classement d’intérêt européen « Natura 2000 ». Présents sur le Tarnon, la Loutre et le Castor d’Europe, de mœurs crépusculaires et nocturnes restent difficiles à observer. Le poisson est l’aliment de base de la Loutre, le Castor se nourrit des saules croissant sur les berges. La ripisylve, formation boisée ou arbustive occupant les rives, contribue à la biodiversité et limite l’érosion des berges, car lors des épisodes cévenols, les crues peuvent atteindre 6 mètres de hauteur.
  • PROHIN Olivier
    Histoire et Culture

    Esplanade

    Le passage sous le porche de la sous-préfecture est l'un des nombreux passages couverts qui se faufilent sous les maisons : vous venez de traverser les anciens remparts de Florac et vous vous trouvez à l'intérieur de la ville médiévale. Outre ses beaux platanes centenaires (les plus âgés ont 200 ans) vous y trouverez d’un côté, la statue de Léon Boyer, collaborateur de Gustave Eiffel avec qui il a construit le viaduc de Garabit, mort au Panama en 1883 où il travaillait au percement du canal ; de l’autre, le temple protestant et le monument aux morts.

  • intérieur temple Florac
    intérieur temple Florac - Gregoire Guy
    Histoire et Culture

    Le temple

    Vers 1550, dans sa grande majorité, la population cévenole adopte les idées de la Réforme. L’Eglise protestante de Florac est officiellement fondée en 1560. Le temple actuel est le 3ème construit dans la ville. Il a été inauguré en 1833, la même année que l’église, consacrant ainsi la paix entre la communauté catholique et protestante après deux siècles de conflits religieux. Son architecture sobre et austère, caractéristique des temples protestants, est particulièrement bien adaptée à la prédication.
  • PROHIN Olivier
    Architecture et Village

    Église Saint-Martin

    L’église primitive, celle du prieuré de la Chaise-Dieu, était à l’emplacement de l’église actuelle, et entourée d’un cimetière. Entre le XIIIe et le XVe siècle, l’histoire de Florac est marquée par les rivalités qui opposaient le pouvoir du prieuré à celui du seigneur, installé de l’autre côté du ruisseau du Vibron.L' église fut détruite en 1561 et un temple fut construit sur ses ruines. Les guerres de Religion dévastèrent plusieurs fois Florac. Le temple fut détruit à son tour, ainsi que l’horloge et le clocher, au début du siècle suivant (1629). L’église actuelle, d’architecture néoclassique, date de 1833, comme le temple actuel, situé sur l’Esplanade.

  • PROHIN Olivier
    Agriculture et Elevage

    Ferradou et le foirail

    Ce “travail” ou “ferradou” servait à ferrer les boeufs. Il est situé sur le foirail, près du poids public, où se sont tenues jusqu’à treize foires annuelles. Ces foires étaient des lieux d'échanges entre les régions voisines. On y menait des moutons, des chèvres, des bovins, des cochons, depuis les Causses, les Cévennes, le mont Lozère, et plus loin encore. On y vendait du vin, des châtaignes, du blé, des fruits, des sabots, des tissus de laine… Elles étaient de vraies fêtes que certains arrosaient plus que de raison avant de repartir vers leur village !

  • Siège du Parc national des Cévennes, Château de Florac
    Siège du Parc national des Cévennes, Château de Florac - © Guy Grégoire
    Histoire et Culture

    Château de Florac

    Rebâti en 1652, après les guerres de Religion, le château de Florac occupe l'emplacement de l'ancien château féodal dont on retrouve mention dès le début du XIIIe siècle. Au moment de la Révolution, le château a été transformé en “grenier à sel”. Vendu à l'Etat en 1810, il a été utilisé comme prison, dont il garde encore quelques attributs. Depuis 1976, il est le siège du Parc national des Cévennes. Baladez-vous dans ses jardins, vous y trouverez quelques informations sur le Parc.

  • PROHIN Olivier
    Eau et Géologie

    Source du Pêcher (Pesquié)

    Dans un grand parc calme et ombragé, la source du Pêcher jaillit d’un gros éboulis rocheux, par plusieurs venues d’eau, les griffons, dont aucune n’a pu être pénétrée jusqu’à présent. Elle draine vers le Tarnon les eaux de la partie Est du causse Méjean et fournit beaucoup d’eau, en quantité irrégulière:
    • débit d’étiage (basses eaux) : entre 80 l/s et 200 l/s
    • débit moyen : entre 1 250 l/s et 7 000 l/s
    La température moyenne est de10°C à 10,2°C..
    Le mot « pêcher » vient de l’occitan « pesquièr = vivier » issu du latin « piscis = poisson ».

  • PROHIN Olivier
    Architecture et Village

    Ancien couvent

    Classée Monument Historique, cette maison datant de 1583 possède un
    remarquable portail orné. Construit pour accueillir un hôpital, le bâtiment fut occupé au XVIIe siècle par un couvent des Capucins. Transformée de nouveau en hôpital, cette maison a également été le siège de la sous-préfecture, puis d’une institution religieuse. Maison dite “de la congrégation”, elle est aujourd’hui utilisée comme école privée. Il faut l’imaginer lorsque à la fin du XVIIe siècle, ce quartier était très peuplé et animé par de nombreuses activités économiques : artisans du textile, ouvriers du cuir, mais aussi muletiers, voituriers et cabaretiers vivant du passage de ces transports.

  • La source du Pêcher
    La source du Pêcher - PROHIN Olivier
    Eau et Géologie

    Le Vibron et sa faune

    Né de la source du « Pêcher », Le Vibron, aménagé en plusieurs retenues, assura de tout temps la ressource en eau potable de la ville. Jadis l’eau courante du Vibron desservait les lavoirs, les tanneries et servait à évacuer les eaux usées. Il actionnait jusqu'à huit moulins et alimentait le vivier à poissons.
    Le nom Vibron dérive de l’occitan vibre = castor. Vous pourrez y observer le cincle plongeur, appelé aussi merle d’eau. Pour se nourrir d’insectes aquatiques, il peut marcher sous l’eau et niche dans les trous de murs ou sous les ponts. En juin, au crépuscule, dans les ruelles aux alentours du Vibron, s’élève le chant flûté du crapaud accoucheur. Ce nom vient du fait qu’après l’accouplement, les mâles transportent les œufs sur leur dos.

  • PROHIN Olivier
    Eau et Géologie

    Pisciculture

    Installée en amont de l’ancien pont de la Draille de Margeride, la pisciculture perpétue une tradition d’élevage de poissons probablement très ancienne. Derrière les bassins d’élevage se trouve le moulin de la source, l’un des anciens moulins de Florac qui servaient à moudre du blé, extraire l’huile de noix, fouler de la laine...

  • PROHIN Olivier
    Histoire et Culture

    Grand-Rue

    La rue Armand Jullié est l’ancienne rue commerçante, bordée d’échoppes aux devantures caractéristiques. C’est cette rue que traversaient les caravanes de muletiers qui transportaient les marchandises entre l’Auvergne et le Midi, auxquels ont succédé les rouliers et les charretiers. Plus d’une vingtaine de rouliers “remisaient” à Florac au début du XXe siècle : ils y faisaient halte et prenaient des chevaux de renfort pour grimper les côtes qui les attendaient sur la route.

  • PROHIN Olivier
    Histoire et Culture

    Planet

    Aux XVIe et XVIIe siècles, de nombreux troubles religieux opposant catholiques et protestants ont affecté les Cévennes, causant maintes destructions. Après la signature de la paix d’Alais (juin 1629) entre Richelieu et le duc de Rohan, les protestants conservent le droit de pratiquer leur religion mais leurs fortifications sont détruites. C’est le cas des remparts de Florac. La maison où est installée le panneau est l'une des plus anciennes de Florac : sa tour surveillait la porte du Thérond. C’est aussi le carrefour entre l’ancienne route de Nîmes à Saint-Flour et l’ancienne route de Florac à Séverac par le Causse.

  • BOUISSOU Arnaud
    Cols et Sommets

    Panorama et l'histoire

    Un village troglodyte existait dès l’âge du bronze dans les rochers de Rochefort (1054 m d’altitude) où fut construit le premier château féodal. A l’époque gallo-romaine, Florac n’était sans doute qu’un domaine rural. C’est autour du quartier du Fourniol, sur la petite hauteur qui domine le Vibron et au pied de l’église, que s’installe le village médiéval. La population atteint 1 000 habitants au XVIIIe siècle, 2263 en 1852. Elle demeure à peu près stable depuis le début du XXe siècle (autour de 2 000 habitants).

  • Vigne à Molines
    Vigne à Molines - © jean Pierre Malafosse
    Agriculture et Elevage

    La vigne de Florac

    Des plants de vigne poussent encore au bord des chemins ou s'accrochent aux arbres et aux broussailles. Certains font encore leur vin. Mais l'activité est aujourd'hui anecdotique. Florac était jadis cerné de vignes sur terrasses, et chaque paysan faisait ses quelques hectolitres de vin. Mais vers1945, l'exode rural et la pénibilité du travail ont conduit ces treilles à l'abandon. C'est en 2003 que la vigne a vu le jour à nouveau avec l'installation de deux viticulteurs à Ispagnac.

  • Castor au réfectoire
    Castor au réfectoire - © Bruno Descaves
    Faune et Flore

    Le castor (Castor Fiber)

    Les parties calmes et profondes du Tarn sont propices à l'installation du castor européen qui vit dans un terrier creusé dans les berges de la rivière. Il est essentiellement végétarien, la base de son alimentation étant la cellulose. Il se nourrit de jeunes pousses, d'écorce, de plantes aquatiques ou de feuillage abondant dans la ripisylve. Il est ainsi utile à la régulation du boisement des berges qui facilite le développement de la faune et de la flore du bord de la rivière. Contrairement à son cousin canadien il ne créait pas de barrage sur les cours d’eau de notre territoire.

  • Eau et Géologie

    L'eau ferrugineuse de Salce

    Après un petit détour du hameau de Salièges jusqu'auTarn, on trouve une source d'eau ferrugineuse. On a longtemps attribué à cette eau, riche en ion Fe2+, rendu célèbre par le sketch du comédien Bourvil, le mérite de prévenir (ou guérir) l'alcoolisme.Elle apporterait le fer qui vient habituellement d'une consommation régulière d’alcool. Un léger bâti signale la source de Salce (chemin balisé l'indiquant depuis Salièges), ainsi que des colorations rouges dues à la présence d'oxyde de fer que l'on retrouve à de nombreux contacts entre schiste et calcaire.

  • Vue de Monteils depuis Gralhon
    Vue de Monteils depuis Gralhon - © com com Florac Sud Lozère
    Histoire et Culture

    Brutus Cazal, poète et engagé

    Monteils est le hameau qui vit naître et mourir Louis Brutus Cazal. Il fut l'un de ces instituteurs « corbeaux noirs de la république ». Il prénomma ses filles Léa Fraternité et Léa Liberté, exprimant ses convictions républicaines, comme dans beaucoup de familles protestantes à cette époque. Poète et défenseur de la langue occitane, il écrivit un recueil d’œuvres poétiques « Les Lozériens ». En 1925, il se consacra au tourisme en Cévennes et fonda le Club Cévenol. Aimé Cazal, son fils, aménagea 2 éléments touristiques importants : le gouffre de Bramabiau et la grotte de Dargilan.

  • Vergers d'Ispagnac
    Vergers d'Ispagnac - © Francis Fayet
    Agriculture et Elevage

    Jardin d'Ispagnac

    Ispagnac est au carrefour du calcaire, du granite et du schiste. Irrigué par le Tarn, protégé des vents du nord et du nord-ouest, le vallon d'Ispagnac jouit d'un climat presque méridional qui lui a valu le surnom de "jardin de la Lozère". Un maraîcher et deux vignerons y sont installés.

  • Chevet de l'église d'Ispagnac
    Chevet de l'église d'Ispagnac - cevennes-gorges-du-tarn
    Architecture et Village

    L’église d’Ispagnac

    L’église Saint-Pierre d’Ispagnac est un des plus beaux exemples d’architecture romane en Gévaudan. Datant du XIIe siècle, elle est dédiée à Saint-Pierre et Saint-Paul. D’une architecture très sobre sur la façade extérieure, avec un portail simple à trois voussures en plein-cintre surmonté d’une rose qui éclaire la nef, l’ensemble paraît massif. Mais une fois à l’intérieur, vous découvrirez une architecture simple et aérée. Un son et lumière vous invite à la découverte. Afin d’apprécier au mieux cette architecture, il vous faut sortir de l’édifice et le contourner pour découvrir le chevet et le décor qui le compose.
  • La cave viticole d'Ispagnac
    La cave viticole d'Ispagnac - cevennes-gorges-du-tarn
    Agriculture et Elevage

    Les vignerons d’Ispagnac

    En 2003, le savoyard Sylvain Gachet réintroduit les vignes à Ispagnac et Florac, sur six hectares de terrasses. Sur des terrains argilo-calcaires ou de schiste, il tente la réimplantation du Domaine de Gabalie. En 2006, Elisabeth Boyé et Bertrand Servières s’installent comme vignerons dans les Gorges du Tarn, toujours dans le cadre du projet de relance de la vigne sur ce site. Les ronces ou « bartas » qui ont envahi presque tous les terrains sont nettoyés. Les murs en pierre sèche sont reconstruits. Des amandiers, pêchers de vigne et cinq hectares de vignes sont replantés : le Domaine des Cabridelles voit le jour. Les vignerons partagent la même cave coopérative à Ispagnac, qui sert aussi de point de vente. Un petit arrêt s’impose pour déguster les vins (la cave viticole se situe au niveau du parking de l'école publique)
  • Pont de Quézac
    Pont de Quézac - © CC Florac Sud Lozère
    Architecture et Village

    Le pont de Quézac

    Il permet d'enjamber le Tarn et de rejoindre le village de Quézac situé sur la rive gauche. Vers 1350, le pape Urbain V décide de financer sa construction afin de faciliter l'accès des pèlerins à la collégiale Notre-Dame de Quézac. Sa construction s'achève au cours du XV° siècle. Son histoire est jalonnée de destructions partielles par les crues, de reconstructions plus ou moins solides. Il est classé monument historique le 27 août 1931.

  • Source de Quézac
    Source de Quézac - © Nathalie Thomas
    Eau et Géologie

    L'eau de Quézac

    L'eau minérale de Quézac jaillit naturellement de la source Diva, à l'entrée du village, dans un environnement exceptionnel, naturellement protégé depuis des siècles. Cette eau au goût agréable, riche en sels minéraux et oligo-éléments, est également réputée pour son action bienfaisante sur l'estomac. La source vient en fait du mont Aigoual et met, selon des études scientifiques, de 30 à 40 ans pour rejaillir à Quézac, après s'être déposée dans les nappes et s'être chargée en gaz naturel (ce qui est rare en France).

  • Notre-dame de Quézac
    Notre-dame de Quézac - © Nathalie Thomas
    Histoire et Culture

    Notre-dame de Quézac

    La collégiale de Quézac, aujourd'hui église Notre-Dame, a été fortifiée au XIV° siècle à l'instigation du pape Urbain V. Le premier édifice aurait été construit en 1052 en l'honneur de Notre-Dame de Quézac. La légende raconte qu'un laboureur trouva une vierge noire en traçant un sillon. Il l'aurait alors ramenée dans l'église, mais elle disparut durant la nuit. Le lendemain on la trouva à nouveau dans le sillon, et l'on décida de construire un oratoire là où la Vierge l'avait décidé. C'est ainsi que de nombreux pèlerins en route pour Saint-Jacques-de- Compostelle ont afflué à Quézac. Un vitrail illustre aujourd'hui la dédicace de la collégiale à la vierge.

  • Hibou Grand-duc
    Hibou Grand-duc - © Jean Pierre Malafosse
    Faune et Flore

    Hibou Grand-duc

    Ce rapace est le plus grand oiseau nocturne. Son habitat optimal est formé d'une mosaïque  de structures végétales et topographiques, permettant à la fois une grande richesse en proies, de bonnes conditions pour les chasser ainsi que de nombreux gîtes diurnes et des possibilités de nidification. L'espèce est généralement fidèle à un site de reproduction pendant de nombreuses années. Ce rapace est très sensible aux dérangements et aux modifications de l'environnement immédiat de leur site. C'est une espèce protégée.

  • Autour de Montbrun
    Autour de Montbrun - Nathalie Thomas
    Agriculture et Elevage

    Une ferme de reconquête.

    La vallée du Tarn a connu une forte déprise agricole contrairement aux causses. Pour redynamiser le territoire, la commune de Montbrun a lancé un projet de ferme de reconquête en 2008. Le plus long a été de regrouper les terres des différents propriétaires en créant une association foncière pastorale. En 2010 un couple s’installe en agriculture Bio, maraîchage et élevage…. C’est un peu un retour au temps où cette plaine alluvionnaire était cultivée par les habitants de Montbrun. En juillet et août, ne ratez pas le petit marché des producteurs tous les dimanche matin.
  • Vue sur le village de Montbrun.
    Vue sur le village de Montbrun. - © OTGCC nc
    Histoire et Culture

    Montbrun, village perché.

    Beaucoup de villages présentent plus ou moins nettement les conditions qui ont décidé de leur implantation. Pour Montbrun, c’est la valeur défensive du site qui a fixé son emplacement. Mais est-ce vraiment l’unique raison ? Dans les gorges, où les terres cultivables font souvent défaut, installer le village sur un rocher permettait d’économiser ces terres si précieuses. Si les pentes des causses sont aujourd’hui verdoyantes, elles sont relativement pelées aux XVIIIe et XIXe siècles. Les villages constituaient de véritables petites oasis. Les hommes ont façonné, aménagé et dessiné le paysage. Ils ont optimisé l’espace, cultivant le moindre lopin de terre jusque sous les corniches du causse.
  • Château de Charbonnières.
    Château de Charbonnières. - © OTGCC nc
    Architecture et Village

    Le château de Charbonnières.

    En aval du village de Montbrun, assis dans une boucle du Tarn, se dresse le château de Charbonnières. Si ce castel a perdu quelques-uns de ses éléments défensifs, il n’en conserve pas moins un caractère chevaleresque et des traces de nombreux épisodes historiques de la vallée du Tarn. Il est mentionné dès le XIIIe siècle. Son rôle défensif était étroitement lié à tout un « système fortifié » comprenant depuis Ispagnac : Quézac, Javillet, La Roche, Rocheblave, Montbrun, Castelbouc, Prades et Ste-Enimie.

    Le château est composé de trois corps de logis rectangulaires disposés en fer-à-cheval autour d’une cour centrale. La façade tournée vers le Tarn présente une tour carrée dominant la rivière. L’accès à la cour intérieure se fait par un portail en plein-cintre. De la cour, on peut monter à une chapelle par un escalier en pierre, le montant de la porte étant décoré de fleurs de lys. L’intérieur modeste est caractérisé par une voûte à croisée d’ogives encadrant une clef de voûte aux armes de la famille de Montesquiou, seigneurs de Charbonnières depuis le XIIIe. Les autres parties du logis offrent de très belles cheminées, un escalier monumental et de belles salles voûtées. Au XVIIe et XVIIIe siècles il passe dans les possessions de la famille de Volonzac Malespina et au XIXe dans celles de la famille Boutin. Cet édifice ne se visite pas.
  • Les gorges du Tarn et le village de Montbrun
    Les gorges du Tarn et le village de Montbrun - BOUISSOU Arnaud / TERRA Ministère de l'Environnement
    Eau et Géologie

    Une rivière pas toujours docile !

    De l’entrée du canyon, au niveau de Quézac, sur 52 km jusqu’au Rozier, le Tarn ne recueille aucun affluent à ciel ouvert. Mais environ 170 résurgences et exsurgences provenant des réseaux aquifères souterrains le grossissent. Ces sources régurgitent les eaux de ruissellement (infiltration des pluies) absorbées par les avens, dolines et fissures des causses. Quand la réserve devient considérable, les eaux jaillissent violemment de leur milieu karstique. On dit alors que « les bouchons sautent ». Pour peu que les affluents du Tarn, la Mimente et le Tarnon, gonflent leurs eaux et se rajoutent aux sources, il devient alors temps « de monter les meubles » !
  • Résurgence de Castelbouc
    Résurgence de Castelbouc - nathalie.thomas
    Eau et Géologie

    La résurgence de Castelbouc

    L’énorme résurgence à l’entrée du hameau a quatre exutoires, dont un à l’arrière. Ces bouches d’où surgit l’eau en période de fortes pluies confortent la traduction de « bouc » par « bouches » en occitan. Toutes les résurgences sont alimentées par un bassin versant, plus ou moins important. Ici, son bassin versant correspond, sur le plateau du causse Méjean, au secteur de l’aven du Pic de l’Usclat, l’aven du Loup (Cros garnon), l’aven du Crapaud (Fretma).
  • Château de Castelbouc
    Château de Castelbouc - nathalie.thomas
    Histoire et Culture

    Château de Castelbouc

    On dit que le château de Castelbouc était ainsi nommé car seules des chèvres pouvaient grimper jusqu’aux ruines. Les hommes qui le construisirent s’y connaissaient en escalade ! Les archives de l’ordre du Temple mentionnent l’existence du château entre 1175 et 1191. En 1588, les états du Gévaudan ordonnent la démolition du château afin d’enlever aux protestants des Cévennes une retraite inexpugnable. Suit un nouvel ordre, le 21 avril 1592, pour achever sa destruction. (Archives départementales de la Lozère)

  • Castelbouc
    Castelbouc - Bruno Daversin
    Histoire et Culture

    L’étrange légende de Castelbouc

    À vous d’en juger…
    L’étymologie de Castelbouc est « castel blanc », en occitan « perché sur le rocher ».
    La légende raconte qu’au temps des croisades, le seigneur du château était resté seul de son sexe, parmi ses sujets. Dans ce petit hameau fait d’habitations accolées à la falaise, les visiteuses étaient nombreuses et ce seigneur tenait à satisfaire tous leurs désirs… Malheureusement la croisade dura si longtemps qu’il ne put tenir jusqu’au bout. Lorsque son âme s’envola, on vit alors planer sur la tour du château un énorme bouc… Depuis lors, on entend la nuit sur ces sommets, un bêlement suivi d’étranges murmures. De là, viendrait le nom de Castelbouc…

  • Centre national d'activités de pleine nature
    Centre national d'activités de pleine nature - Centre national d'activités de pleine nature
    Histoire et Culture

    Un centre de pleine nature

    Le centre national d’activités de pleine nature de Sainte-Enimie est la propriété de la Fédération française de sports pour tous. Cette fédération s’engage depuis 50 ans à faire découvrir les activités physiques au plus grand nombre. Dans les années 1968, après l’achat des terrains, plusieurs groupes de jeunes ont participé à la réfection de deux maisons ainsi qu’à la construction de sanitaires et de la passerelle. Au fil des années, de nombreux aménagements ont été réalisés, bâtiment d’hébergement, salle polyvalente, restaurant ainsi qu’un bâtiment de « remise en forme ». Aujourd’hui, le centre s’étend sur 32 hectares et sur 1,5 km de berge. Il accueille tous types de publics, et permet à tous d’avoir accès à la pratique des activités de pleine nature.
  • Castor
    Castor - © OTGCC nc
    Faune et Flore

    Le castor

    Preuves de mon passage, un arbre taillé en forme de crayon, des morceaux d’écorces, des copeaux de bois, un amas de branches dans l’eau, des empreintes de pattes avant ou arrière dans le sable, je suis… je suis le castor d’Europe. Je vis à proximité de l’eau. Je suis surtout actif la nuit, parfois au lever du jour et à la tombée de la nuit, si je ne suis pas dérangé. Entre le Moyen Age (XIe siècle) et le XIXe siècle, nous avons connu une période difficile durant laquelle nous étions chassés par l’homme pour notre chair, notre fourrure et nos nuisances. Au début du XXe siècle, nous avions disparu de nombreuses régions de France. Aujourd’hui cela va mieux, nous sommes présents le long du Tarn.
  • Les terrasses
    Les terrasses - nathalie.thomas
    Agriculture et Elevage

    Les terrasses

    Les habitants ont métamorphosé les versants rocailleux en jardins suspendus, profitant de la moindre plate-forme. La terre y était apportée dans des paniers ou des sacs, à dos d’homme. Ils y plantaient leurs légumes, des arbres fruitiers (pêchers, noyers, amandier). L’amandier constituait jusqu’au début du XXe siècle « la grande ressource » permettant de tirer parti des terres trop pauvres.
    La vigne, jusqu’en 1851, occupait 54 ha pour 850 habitants. Le vignoble s’accrochait sur les pentes inclinées à 45 degrés, d’où la pénibilité du travail. Le faible rendement, les maladies, la mécanisation, expliquent l’abandon de cette culture. La commune d’Ispagnac a initié le retour des vignes en 2003 avec l’installation d’un premier viticulteur, puis d'un deuxième en 2006 à Blajoux.

  • Le Pont de Ste-Enimie
    Le Pont de Ste-Enimie - © OTGCC nc
    Histoire et Culture

    Le pont

    Enfin un pont sur le Tarn !

    Au XIIIe siècle, les moines bénédictins de Sainte-Enimie édifièrent un pont en remplacement du gué ou peut-être d’une construction précaire. Sainte-Enimie fut ainsi reliée au causse Méjean où la communauté Bénédictine possédait des terres. Le commerce et les échanges avec le Bas-Languedoc (laine, tissage, vin) prirent un essor considérable. La bourgade s’imposa alors sur un grand axe de pèlerinage reliant le Puy-en-Velay à Aniane par Saint-Guilhem-le-Désert. Autant de ponts praticables avec des chars ou autres moyens de locomotion imposants étaient rares au Moyen Âge dans cette partie du Gévaudan. Ces moines étaient de véritables visionnaires, car aujourd’hui, ce pont est le seul accès au Méjean autorisé à partir des gorges du Tarn pour les bus et camions de plus 19 tonnes (D986 reliant Mende à Meyrueis).
  • Vestiges de l'abbaye
    Vestiges de l'abbaye - nathalie.thomas
    Histoire et Culture

    Les vestiges de l’abbaye

    À la Révolution, le monastère est détruit, son mobilier ainsi que celui de l’église est brûlé. L’abbaye est désaffectée et sert de carrière. Ne subsiste alors que la chapelle Sainte-Madeleine, des vestiges des fortifications et le réfectoire des moines, baptisé « salle capitulaire ».
    Entre 1908 et 1950 survient l’inscription du site des gorges du Tarn à l’inventaire des Monuments. Sur la commune de Sainte-Enimie, plusieurs édifices, dont les vestiges de l’abbaye, l’église et son mobiliers sont classés au titre des Monuments Historiques. Le monastère, en partie reconstruit, est devenu collège public.

  • Sainte-Enimie
    Sainte-Enimie - nathalie.thomas
    Histoire et Culture

    Sainte-Enimie

    La vocation touristique du village médiéval de Sainte-Enimie semble remonter au temps où les pèlerins, renseignés par la population locale, se détournaient du chemin de Saint-Jacques de Compostelle pour prier sur le tombeau de Sainte Enimie. En 951, sous l’égide de l’évêque de Mende, les bénédictins provenant de l’abbaye de Saint-Chaffre-en-Velay rétablissent le vieux prieuré, fondé au VIe siècle par l’évêque Saint Lière. A partir du XIIe siècle, l’avenir de la bourgade repose bel et bien sur une légende que l’Église du Gévaudan a intelligemment cultivée et exploitée jusqu’à la graver dans l’inconscient collectif. Ainsi, les bénédictins de Sainte-Enimie réussiront à réanimer la foi, développer le commerce et enrichir le village. Ils mettront en place un pouvoir religieux qui gouvernera la région jusqu’à la Révolution française.
  • La chapelle troglodytique
    La chapelle troglodytique - nathalie.thomas
    Histoire et Culture

    Chapelle troglodytique

    Visite du village. Franchissez le béal et suivez la ruelle dallée jusqu'à la chapelle troglodytique du Cénaret (ou Cénarette), dédiée à la Vierge (XIIIe s.). Entrez et collez l'oreille contre le mur du fond. C'est bien de l'eau que vous entendez ! L'édifice a été construit contre une paroi rocheuse, à l'entrée d'un lac souterrain. La rivière souterraine, qui provient de l’ Aigoual, se sépare en deux bras : l'un parcourt le village et se jette en cascade dans le Tarn, l'autre jaillit de la grotte que se partagent la chapelle et la cave du moulin.Le petit lac sous voûte (30 m de long), sur lequel on pouvait naviguer en barque, fut muré au début du XXe s., par mesure de sécurité.

  • Saint-Chély du Tarn
    Saint-Chély du Tarn - nathalie.thomas
    Histoire et Culture

    Saint-Chély du Tarn

    Saint-Chély-du-Tarn réunit les trois conditions idéales pour l'implantation d'un village: des sources puissantes, des matériaux de construction (Tuf) à prélever sur place et surtout un chemin le reliant au causse Méjean. Tous les hameaux des gorges sont reliés au causse par un sentier. Plus ou moins aménagés, au fil du temps, parfois caladés, consolidés par des murets, ces chemins de liaison favorisaient les échanges de marchandises.
  • Le château de La Caze
    Le château de La Caze - nathalie.thomas
    Histoire et Culture

    Le château de La Caze

    Ce château fut construit en 1489, en guise de cadeau de mariage, pour Soubeyrane d'Alaman, nièce du Prieur de Sainte-Enimie. Flanqué de ses quatre tours, il est aujourd'hui une hostellerie. La tradition lui attribue une légende grivoise, celle des huit filles d'un autre occupant. Belles et coquines, elles prônaient le marivaudage et l'amour libre. On dit que "leurs âmes sont condamnées à errer et gémir chaque nuit, dans ces gorges sombres, faute de n'être rassasiées".
  • Le château de la Caze
    Le château de la Caze - OTAGT
    Histoire et Culture

    Château de la Caze

    Lové au cœur des falaises des Gorges du Tarn, le château de la Caze s’ouvre sur un parc spacieux au bord du Tarn. Classé Monument Historique en 1936, il abrite désormais un hôtel et un restaurant de luxe.

    Château de plaisance, il fut construit en 1490 par François Alamand en cadeau de mariage à sa nièce Soubeyrane. De ce mariage va naître 5 filles, dont la beauté sera louée dans tout le Gévaudan et le Rouergue. L’une de ces filles, Gabrielle, succède à sa mère et épouse Bertrand de Currière, et leur fille Anne épousera en 1563 Bertrand de Mostuéjouls, « Le Capitaine de La Caze », qui fut une figure de la lutte contre les huguenots. Sa femme décédant sans lui laisser d’héritier, ce dernier épousa en secondes noces Marguerite de Chapelu. Une fille naitra : Jacquette de Mostuéjouls, qui prendra pour époux Jean de Maillan, seigneur de Grandlac. Ainsi, les deux domaines se retrouvèrent réunis. Jean de Maillan se retrouvant à son tour veuf, il prendra pour épouse Anne des Ondes. C’est elle qui commandera en 1637 la célèbre peinture de Prunier dans la Salle des Nymphes, située au rez-de-chaussée de la tour sud-est du château.

  • Hauterives
    Hauterives - nathalie.thomas
    Histoire et Culture

    Hauterives

    Le hameau est bâti en amphithéâtre, au dessus du moulin (ruines), afin d'économiser les terres cultivables. Le moulin était un endroit convivial et le lien économique essentiel entre le causse et la vallée. On y échangeait le grain du plateau contre les légumineuses, le raisin et les amandes cultivés sur les terrasses bien exposées encore visibles. Le moulin et le barrage furent emportés par la crue centennale de 1900. Lors de l'ouverture de la route en 1905, Hauterives refusa la construction d'un pont. Actuellement, une benne sur câbles permet le transport des marchandises et autres. Pour les habitants, l'accès se fait par barque.
  • Gorges du Tarn
    Gorges du Tarn - © Guy Grégoire
    Histoire et Culture

    Les bateliers de La Malène

    « La Malène » signifie « mauvais trou »... Mais depuis quelques décennies, il convient plutôt de parler de petit bijou faisant la joie des touristes. Grâce à quoi ? Aux barques qui, jadis, avaient un rôle strictement utilitaire, lorsque le Tarn servait de voie de communication et d'échanges. Le 29 décembre 1952, la Société coopérative des Bateliers des gorges du Tarn est officiellement créée. En 1985, la coopérative devient une Société coopérative ouvrière de production (SCOP). Au fil de l'eau, les bateliers vous font découvrir des sites qu'on ne peut approcher et voir qu'en barque, comme la Grotte de la Momie,  ou la Dame à l'ombrelle au-dessus de La Croze. Voilà au moins deux bonnes raisons de s’offrir ce voyage au fil de l'eau, en compagnie des bateliers de La Malène.

  • Histoire et Culture

    Petite anecdocte

    " Traditionnellement, le premier dimanche de juillet, se déroule dans le bourg une course de côte. Les premières courses de côte étaient des courses de chèvres. Marthe rassemblait ses chèvres au pont, grimpait seule la côte de La Canourgue puis les appelait de là-haut. Les chèvres accouraient. La gagnante avait droit, comme récompense, à un odorant bouquet de "bartas" (buis)." (M.P Leroy-Delmer)

  • Histoire et Culture

    Chapelle

    " À 300 m du village, les ruines du château de Planiol surplombent une zone plane de la rivière, ou "planiol". À cet endroit, la rivière accuse 8 m de profondeur. Puis apparaît l'église romane du XIIe s, probablement édifiée sur l'emplacement d'un oratoire carolingien. Une "chapelle expiatoire" a été ajoutée, renfermant les restes des martyrs de La Malène. Une autre chapelle est occupée par une vierge debout sur une barque. Elle sort chaque mois de mai pour le pèlerinage des bateliers. Quant au pont, il fut construit en 1856, en lieu et place d'un ancien gué où passe la draille de l'Esperelle. À cause de sa faible hauteur, il ne résista pas aux crues dévastatrices de 1875 et 1900." (M.P Leroy-Delmer)

  • Histoire et Culture

    Eglise St Préjet

    Ancré sur la rive gauche du Tarn, l'édifice date du XIème siècle. N'ayant subi que peu de transformations, il constitue un véritable joyau du premier art roman en Gévaudan. Son plan initial est sobre: une nef et une courte travée de choeur précédent une abside voûtée en cul-de-four.
    De l'extérieur, on remarque son toit en lauzes calcaires, son clocher-mur ainsi que son chevet décoré de bandes lombardes et de modillons sculptés exceptionnellement bien conservés.
  • Le Village des Vignes et son pont
    Le Village des Vignes et son pont - OTAGDT
    Histoire et Culture

    Les Vignes

    Les Vignes est un petit village au bord du Tarn, sur les flancs du plateau calcaire du Causse de Sauveterre à environ 400 m d'altitude. Il fait face au Causse Méjean. Il tient son nom des cultures de vignes du XVIIIème siècle. Situé au cœur des Gorges du Tarn, il est un lieu idéal pour passer d’agréables vacances les pieds dans l'eau. Non loin de la ville de Millau, le village est facilement accessible par la route.

    Lieu de départ de belles randonnées, vous pourrez également débutez des parcours en canoë-kayac pour partir à la découverte des Gorges du Tarn. Des hébergements et des commerces répondront à vos demandes. A la sortie du village se trouve le belvédère du Pas de Soucy qui surplombe le barrage naturel du Tarn créé par les écroulements de la falaise.

    A quelques kilomètres du village, le panorama du Point Sublime sur le Causse de Sauveterre qui vous laissera sans voix, et ceux du Roc des Hourtous et du Roc du Serre sur le Causse Méjean, vous réservent de belles surprises.
    De l'autre côté du pont des Vignes, sur la rive gauche, vous apercevrez le hameau de Saint-Préjet avec son église au toit de lauze. Près du village, vous pourrez admirer les ruines des châteaux de Dolan et de Blanquefort sur les contreforts des deux causses qui l'encerclent.

  • La Baousse del Biel
    La Baousse del Biel
    Eau et Géologie

    La Baousse del Biel

    La Baousse del Biel, "bosse du vieux" est un rocher percé, parfait exemple de roche ruiniforme qu'on trouve en milieu karstique sur les Grands Causses. Cette curiosité de la nature est issue de l’érosion de la dolomie calcaire.
  • Vautours fauves
    Vautours fauves - © Bruno Descaves
    Faune et Flore

    Les rapaces

    Ce grand rapace qui plane au-dessus de vous est un vautour fauve ou un vautour moine. Ces oiseaux avaient complètement disparu du fait de la chasse et du poison. Ils furent réintroduits à partir de1971 par la Ligue pour la Protection des Oiseaux et le Parc national des Cévennes. Aujourd’hui, la population est estimée à plus de 400 couples. Une nouvelle espèce de vautour les a rejoints en 2012, le gypaète barbu. Celui-ci fait l'objet d'un programme de réintroduction. Pour suivre l'actualité de ce « petit dernier » : http://rapaces.lpo.fr/gypaete-grands-causses.

Description

Jour 1 : Florac - Ispagnac 10 km, 330 m +
Jour 2 : Ispagnac - Sainte-Enimie 17,5 km, 433 m +
Jour 3 : Sainte-Enimie - La Malène 14,2 km, 686 m +
Jour 4 : La Malène - Les Vignes 12,7 km, 592 m +
Jour 5 : Les Vignes - Le Rozier 12 km, 435 m +

Proposition pour trois jours : jour 2, jours «3+4 », jour 5, avec possibilité d’écourter l’étape Ispagnac/La Malène, en faisant la descente en barque avec les bateliers de la Malène : +33 (0)4 66 48 51 10 (réservation et information).

1- Florac à Ispagnac / 10 km, 330 m + : GR®736     
De la place de l'Esplanade, prendre la rue du Thérond, puis l'avenue du 8 mai 1945 en direction du hameau de Salièges. À la sortie du village de Salièges, continuer sur la piste carrossable pour rejoindre Ispagnac en passant par les petits hameaux qui  se suivent : Salièges, Le Fayet, Bieisses, Bieissettes.

2- Ispagnac au Pont de Montbrun / 7,2 km, 188 m+ : GR®736
Descendre la rue des Barrys vers les camping, longer le Tarn, franchir le pont, et traverser entièrement Quézac. Après le village, continuer pendant 1,5 km sur une petite route pour reprendre le sentier. Parfois en surplomb, parfois sur la berge, le sentier s’enfonce dans le canyon, dépasse le village perché de Montbrun pour rejoindre le pont de Montbrun qui enjambe le Tarn.

3-Pont de Montbrun à Castelbouc / 3,3 km, 124 m+ : GR®736
Suivre la petite route en rive gauche. On passe au-dessus du manoir de Charbonnières pour rejoindre un peu plus loin un des sites les plus curieux des gorges, le hameau de Castelbouc, blotti sous la roche.

4- Castelbouc à Sainte-Enimie / 7 km, 121 m+ : GR®736
Traverser le hameau, à la place du four à pain prendre la ruelle à droite et après le petit pont prendre à droite le sentier qui rejoint la berge. Un bout de balade à l'ombre de grands arbres où le château de Prades s'offre à la vue. Le paysage se resserre encore avant de déboucher sur le village médiéval de Sainte-Enimie.

5- Sainte-Enimie à Saint Chély-du-Tarn / 5 km, 277 m+ : GR®736
Traverser le pont, direction Meyrueis. Prendre à gauche devant l’hôtel, puis à gauche la rue qui monte vers les villas, puis surplombe et rejoint la D 986. 250 m après avoir repris la route prendre à droite le chemin. Dès qu’on quitte Ste-Enimie, le sentier s’élève, passe au-dessus de falaises puis redescend en lacets jusqu’au village de Saint-Chély-du- Tarn.

6- Saint-Chély-du-Tarn à La Malène / 9,2 km, 409 m+ : GR®736
Prendre la rue qui monte vers le Causse et, après l’épingle, au croisement, prendre à droite. Le sentier démarre par un parcours en corniche, puis il redescend bord de rivière. Rive droite, vue sur le hameau semi-troglodytique et le cirque de Pougnadoires. Il remonte est passe une barre rocheuse, redescend au niveau du château de La Caze, puis continue en surplomb jusqu'à Hauterives. Encore un passage au-dessus d'une falaise et l'arrivée sur La Malène se fait en longeant le Tarn.
/!\ Depuis la dernière crue de la rivière, la partie du sentier proche du Tan entre Hauterives et La Malène (3 km) est ensablée et la berge fragilisée. Restez vigilant.

7- La Malène aux Vignes/ 12,7 km, 592 m+ : GR®736
Au pont prendre à droite la piste carrossable sur 3,5 km, puis le sentier. La Malène est dominé par une falaise où de grandes traînées noires marquent le rocher. Le village est célèbre pour ses bateliers qui perpétuent la descente en barque traditionnelle de la partie la plus étroite du canyon. Jusqu'au village des Vignes, le sentier croise un seul hameau (La Croze, propriété privée). C'est la partie la plus célèbre du canyon avec des paysages spectaculaires : les détroits, le cirque des Baumes, le pas de Souci. (La Malène - le cirque des Baumes avec les bateliers, 8 km sur la rivière en se laissant conduire. On peut récupérer le sentier des gorges du Tarn, les bateliers vous expliqueront comment le rejoindre).

8- Les Vignes au Rozier / 12 km, 435 m+ : GR®736
Prendre la route du causse Méjean et après 800 m, le chemin à droite. Au départ, la vue est magnifique sur l'enfilade des corniches des causses Sauveterre et Méjean. Toute la balade est dominée par les falaises qui cachent à leurs pieds des hameaux semi-troglodytiques (vue sur St-Marcellin et Eglazines, rive droite). Le sentier passe au-dessus de la Sablière, hameau à l'architecture typique (un panneau indique si on peut le visiter) et rejoint le Rozier par un chemin plus facile.
  • Départ : Florac
  • Arrivée : Le Rozier
  • Communes traversées : Florac-Trois-Rivères, Gorges-du-Tarn-Causses, Ispagnac, La Malène, Massegros Causses Gorges, Saint-Pierre-des-Tripiers et Le Rozier

Profil altimétrique


Recommandations

(/!\ attention aux périodes de crues du printemps et de l’automne : renseignements auprès de l’office de tourisme ou sur www.vigicrues.gouv.fr (territoire Garonne-Tarn-Lot / Haut Tarn-Montbrun).
Adaptez votre équipement aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Refermez bien les clôtures et les portillons.


Lieux de renseignement

Maison du tourisme et du Parc national, Florac

Place de l'ancienne gare, N106, 48400 Florac-trois-rivières

https://www.cevennes-gorges-du-tarn.cominfo@cevennes-parcnational.fr04 66 45 01 14
La Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes est installée dans le bâtiment renové de l'ancienne gare en bordure de la N106. C'est un espace , d’accueil, d'information et de sensibilisation sur l'offre de découverte du territoire, ainsi que sur les règles à adopter en cœur de Parc, mutualisé entre les équipes de l'office de tourisme et du Parc.
Une expo interactive présente le Parc national des Cévennes et ses actions. 

Sur place :  Une boutique, librairie découverte et  produits siglés PNC.
Ouvert toute l'année (se renseigner sur les jours et horaires en saison hivernale).
En savoir plus

Transport

Ligne de bus Florac-Mende
Ligne de bus quotidienne toute l’année, du lundi au samedi matin (sauf jours fériés)
https://www.cevennes-gorges-du-tarn.com/bus-ales-florac-mende
Ligne de bus Florac-Ste-Enimie-Le Rozier, juillet et août, tous les jours
https://img-scoop-cms.airweb.fr/uploads/sites/21/258-FLORAC-LE-ROZIER.pdf
Ligne de bus Alès-Florac (réservation obligatoire pour un départ d’Ispagnac) société Boulet : +33 (0)4 66 65 19 88
Ligne de bus quotidienne sauf les dimanche et jours fériés, du 15 avril au 31 octobre.
https://fr.calameo.com/read/003034667749796fd341f
Ligne de bus Meyrueis-Le Rozier-Millau, juillet et août
hhttps://img-scoop-cms.airweb.fr/uploads/sites/21/257-MILLAU-MEYRUEIS.pdf
Ligne quotidienne toute l'année. Horaires différents en fonction des périodes scolaires et non scolaires.
Ligne 215 Autocars Causse : + 33 (0)6 65 61 24 16


Accès routiers et parkings

N 106 Florac

Stationnement :

3 parking à Florac : ancienne gare, François Mitterrand, église