Boucle du Causse de Montbel
Boucle cyclo du Causse de Montbel
Boucle cyclo du Causse de Montbel - © Mont Lozère Vélo
Cubières

Boucle du Causse de Montbel

Transports en commun
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Une exploration des alentours des 2 massifs lozériens  : le Mont Lozère d’un côté et la montagne du Goulet de l’autre.

Les 22 patrimoines à découvrir

  • Le moulin de Malavieille
    Le moulin de Malavieille - Nathalie Thomas
    Histoire et Culture

    Moulin de Malavieille

    Ce moulin à axe vertical est composé d’une roue hydraulique horizontale, calée directement sur l ‘axe de la meule, horizontale aussi. L’eau arrive sur la roue, le coupo (cuillère, en occitan) par le canélou (canon, en occitan canelon). L’axe vertical transmet le mouvement et fait tourner la meule supérieure, dite volante, supportée par l’anille (la meule inférieure restant fixe). Le grain descend par la trémie dans le traquet ou auget. La force centrifuge conduit le grain du centre vers l’extérieur ; il est « écrasé » progressivement et la farine et le son sont expulsés dans le coffre du moulin.
  • La croix des missions
    La croix des missions - Nathalie Thomas
    Histoire et Culture

    La croix des Missions

    Sur la commune du Bleymard, on trouve un grand nombre de calvaires et autres ouvrages du petit patrimoine religieux, témoins de la ferveur qui animait les habitants. On les trouve à l’entrée du village, sur la place, ainsi qu’au carrefour des chemins, protégeant le marcheur et le laboureur. Des offrandes prenaient parfois la forme de croix, alors appelées « des missions ».
  • Muflier asaret
    Muflier asaret - @ Yves Maccagno
    Faune et Flore

    Quelques plantes

    Balise n° 9
    Quelques espèces de plantes sont bien représentées autour des ruines comme le plantain moyen et l’armoise vulgaire. Parmi les végétaux qui peuplent les murs de pierres ou les parois rocheuses presque dépourvues de sol : les orpins (plusieurs espèces remarquables par leurs feuilles « grasses »), les perce-pierres ou saxifrages (trois espèces), qui égaient au printemps les affleurements rocheux par leurs fleurs blanches et le nombril de Vénus. Le muflier asaret (ou asarine) aux fleurs jaunâtres striées de rose n’existe presque que dans les Cévennes. En haut du mur de la tour, deux rangées de pierres de schiste sont placées en arête de poisson, détails exceptionnels, datant vraisemblablement du XIIe siècle.

  • Le Tournel
    Le Tournel - © Nathalie Thomas
    Histoire et Culture

    Château du Tournel

    Un sentier d’interprétation guide le visiteur dans sa découverte de l’histoire du château et de la configuration de l’ancien village, aujourd’hui en ruines. Nul ne sait quel noble chevalier choisit un jour cette éminence bordée de ravins pour y établir son castrum. C’est en 1219 que le premier hommage pour le Tournel est rendu par Odilon Guérin à l’évêque et seigneur de Mende, Guillaume de Peyre.
  • Chapelle castral
    Chapelle castral - © Brigitte Mathieu
    Architecture et Village

    Chapelle et logis

    Balise n° 7
    Parties les plus anciennes, le logis et la chapelle assurent dès le XIIe siècle les fonctions religieuse et résidentielle. Dédiée à Saint-Pierre, la chapelle castrale, dont la voûte en berceau est tombée, était à l’usage privé des seigneurs. Le chœur intégré dans la tour de l’enceinte l’identifie comme un élément de la fortification, ainsi que ses deux ouvertures de type meurtrières. Le logis était éclairé de baies aux arcs en plein cintre taillés en calcaire jaune. Il comportait trois étages encore lisibles par les ancrages des poutres dans l’épaisseur des murs. Sur sa façade est, la défense était assurée par un hourd : galerie en encorbellement qui permettait de battre le pied du mur.

  • Le château du Tournel
    Le château du Tournel - © Nathalie Thomas
    Architecture et Village

    Donjon

    Balise n° 8
    Éléments défensifs, le donjon et le réduit imposent par leur aspect massif et leur position, le prestige et la puissance seigneuriale. Au XIIIème siècle, le donjon est aménagé avec son entrée en chicane ainsi qu’un mur d’enceinte côté ouest. Les deux premiers niveaux sont occupés par une pièce de plan rectangulaire, coiffés par une voûte et éclairés par des ouvertures de type meurtrière. Un trou d’homme assure le passage entre les deux étages. Le second conserve en négatif la trace de la cheminée qui occupait tout le fond de la pièce. Une tourelle abritant un escalier en vis, accolée au donjon, donne accès au troisième niveau.

  • Cols et Sommets

    Panorama

    Sur ce piton rocheux dominant la vallée du Lot, fréquemment survolé par les circaètes Jean-le-Blanc, le site du Tournel exprime toute la force de sa position stratégique. Le paysage qui l’entoure a été lentement modelé par les activités des hommes et la dispersion de l’habitat a favorisé leur emprise sur la nature. Les croupes dénudées du mont Lozère sont maintenues par le pâturage des troupeaux de moutons transhumants. Les cultures occupent les dépressions fertiles et mécanisables, proches des villages.

  • Architecture et Village

    Réduit

    Balise n° 8
    Cette tour a sans doute répondu aux exigences de fortifications des châteaux lors de la guerre de Cent Ans. Ses murs extrêmement épais (1,70 m par comparaison 0,80 m pour le logis) renforcent un angle de l’enceinte et servent d’ultime défense en suivant le contour des parois verticales. Elle garde encore les vestiges de trois corbeaux juste au-dessus de la porte d’accès qui devait soutenir une bretèche (petit avant corps de protection). À l’intérieur, les étages séparés par des voûtes sont accessibles par des trous d’homme.

  • Histoire et Culture

    Axes de circulations

    Balise n° 6
    Le site du Tournel s’inscrit dans un paysage quadrillé par un réseau de voies de communication : deux drailles de transhumance et la via Soteirana reliant Villefort à Mende. . Par sa position géographique, le château du Tournel s’imposait et jouait un rôle prépondérant dans la surveillance des terroirs, des hommes et de leur trafic. La via Soteirana, ancienne route royale, semble avoir notamment joué un rôle majeur dans l’exploitation minière des localités voisines. Elle constituait, pour tous les châteaux qui la jalonnaient, une source de revenus non négligeable grâce aux droits perçus sur tout ce qui l’empruntait.

  • Vue sur le mont Lozère et sur le château du Tournel
    Vue sur le mont Lozère et sur le château du Tournel - @ Guy Grégoire
    Cols et Sommets

    Panorama

    Au loin, les croupes dénudées du mont Lozère sont maintenues par le pâturage des troupeaux de moutons transhumants. Les cultures occupent les dépressions fertiles et mécanisables, proches des villages. Le pin sylvestre couvre de vastes espaces ayant remplacé le chêne sur le calcaire ou le hêtre sur sol siliceux. Avec le bouleau, ils reconquièrent les terres abandonnées. Conséquence de la déprise agricole, les genêts, se contentant de sols pauvres, forment de vastes landes mises à feu périodiquement par les agriculteurs. L’évolution de ce paysage se poursuit au gré du temps et des facteurs naturels et humains.

  • Architecture et Village

    Tour de surveillance

    Balise n° 5
    Les similitudes de construction entre la tour de surveillance et le donjon font remonter ces deux édifices au XIIIe siècle. Associée à la première occupation du site, la tour assurait la défense avancée de l’ancien village. Plus tard, se trouvant en position centrale sur le site, elle permettait la protection et le contrôle du village-rue. Ses murs épais d’un mètre vingt environ et le système de fermeture de porte à barre coulissante sont encore visibles. Endommagée semble-t-il lors d’un incendie, elle a été transformée en habitation à deux niveaux séparés par un plancher remplaçant la voûte détruite. On peut remarquer les ancrages de solives, aménagés dans la maçonnerie.

  • Eau et Géologie

    Rocher aux cupules

    Balise n° 4
    En contrebas du bloc de barytine, qui barre l’éperon et protégeait le château et le village primitif, s’étend un rocher percé de neuf trous circulaires, de dimension variable : ce sont des cupules. Placées sans ordre précis sur le rocher, elles ne semblent pas avoir servi de point d’ancrage. L’érosion aurait-elle pu creuser la roche de la sorte ? En Cévennes le phénomène existe en de multiples endroits, toujours dans le schiste.
    La conquête naturelle des parois rocheuses commence par l’installation des lichens. Ces encroûtements des rochers, diversement colorés, sont des végétaux qui assurent la première pulvérisation du minéral nécessaire à l’installation des autres plantes.

  • Ruines
    Ruines - © Brigitte Mathieu
    Architecture et Village

    Installation du village primitif

    Aux pieds du château, un premier village prend place sur la bande étroite du sommet du piton entre le château et le bloc rocheux qui ferme l’éperon au Sud. Protégé par son inaccessibilité, il n’a jamais été ceinturé à l’intérieur d’un rempart. Encore perceptible par des traces d’aménagements dans le rocher, sous forme d’ancrages, cet habitat était composé de petites maisons installées parallèlement aux parois rocheuses de façon à les intégrer dans la construction. Cet habitat primitif est abandonné au XIIIe siècle, desservi par son inaccessibilité et balayé par des vents violents. Les maisons sont arasées, leurs murs devenant murs de terrasses.

  • @ Olivier Prohin
    Histoire et Culture

    Choix défensifs

    Balise n° 2
    Au XIème siècle, le pouvoir royal a perdu de sa force. Des seigneurs laïcs, possesseurs de terres, bâtissent des forteresses pour protéger leurs biens et les gens dont ils ont la charge. Le château du Tournel est édifié, à 1080 m d’altitude, enserré dans une boucle du Lot qu’il est impossible de  contourner. Ce «castrum» occupe un éperon rocheux, bordé de toute part, sauf au nord, par l’à-pic. Les parois rocheuses verticales des flancs est et ouest rendent l’accès au château extrêmement périlleux. Le choix du site suffit à l’essentiel de sa défense tandis que la position de l’édifice permet de dominer et surveiller la vallée du Lot.

  • Eau et Géologie

    Schiste, socle et matériau

    Balise n° 1
    Au Tournel, le micaschiste est très présent. Entre 220-200 millions d’années avant notre ère, au moment de l’apparition de la chaîne hercynienne, les roches entraînées en profondeur dans les plissements et soumises à des températures et des pressions élevées se sont transformées pour donner des schistes et des micaschistes. Formées de quartz et de mica, ces roches finement feuilletées se débitent en lamelles et sont d’excellents matériaux de construction résistant au froid, à l’eau et au gel. Ils ont constitué la matière première pour la construction du château et du village. Plusieurs carrières sont encore exploitées, fournissant des matériaux de murs, sols et couverture.

  • @ Yannick Manche
    Histoire et Culture

    Abandon du site

    À partir du XIVème siècle, les seigneurs préfèrent le château du Boy plus confortable, tandis que certains habitants privilégient la sécurité de la ville de Mende à la protection des châteaux. La situation escarpée du village, la crise démographique des XIVe et XVe siècles, la grande peste, l’arrêt des conquêtes de territoire peuvent également expliquer l’abandon progressif du site. Au XIXème siècle, seules quelques maisons sont encore habitées et les terres à peine exploitées. Le village-rue est définitivement abandonné en 1930 alors que l’actuel hameau du Tournel se crée le long du flanc ouest de l'éperon.

  • Le moulin restauré de Saint-Julien-du-Tournel
    Le moulin restauré de Saint-Julien-du-Tournel - @ Guy Grégoire
    Histoire et Culture

    Moulin

    A l’époque féodale, l’utilisation des moulins par les villageois imposait le paiement d’un droit au seigneur. A partir de la révolution, ils deviennent propriété collective des habitants qui ont la charge de leur entretien. Murs et toit en schiste, le moulin du Tournel a été construit en 1820, en contrebas du village et à quelques pas du Lot. Mû par l’eau dérivée dans un fossé à ciel ouvert ou béal, il fonctionnait pour produire la farine de seigle ou de froment avant chaque fabrication du pain, base de l’alimentation. Vers le milieu du XXème siècle les moulins ont cessé de fonctionner ; celui-ci, bien conservé, a fait l’objet d’une restauration récente.

  • Château de Saint-Julien-du-Tournel
    Château de Saint-Julien-du-Tournel - © Guy Grégoire
    Architecture et Village

    Village rue

    Balise n° 3

    Le village se déplace peu à peu et prend l’aspect d’un « village-rue », installé le long de la voie charretière qui permet de franchir l’éperon rocheux et de faciliter les échanges économiques. Dallée en schiste, par endroits, cette voie suit la vallée du Lot rejoignant paroisses et hameaux voisins. Disposées en couronne, les maisons dressent leur mur pignon vers la pente, séparées par des jardins clos et des sortes de petites places. Ces « maison-blocs », grandes bâtisses austères à deux niveaux, n’ont que de rares ouvertures toujours percées au sud ou à l’est et conçues sur le même modèle : des fentes étroites, à ébrasement simple, surmontées d’un linteau.

  • Montée sur Malmmont
    Montée sur Malmmont - Nathalie Thomas
    Faune et Flore

    Flore

    Sur les chemins, de nombreuses fleurs nous font savoir que nous marchons sur une pente schisteuse. L'ornithogale se fait une beauté pour onze heures du matin, les digitales rehaussent leurs cloches pourpres, des touffes de fétuque ovine se sont échappées d'une prairie d'estive, un pied d'orpin brûlant se repaît de soleil, l'achillée millefeuille fait dans la dentelle tout l'ourlet du chemin, le serpolet foulé au pied exprime son parfum...
  • Bagnols-les-Bains
    Bagnols-les-Bains - © Nathalie Thomas
    Histoire et Culture

    Bagnols-les-Bains

    Près des sources du Lot, Bagnols-les-Bains est, depuis l'époque romaine, un lieu privilégié pour se détendre et retrouver la forme. Située à 900 mètres d'altitude, cette station climatique et thermale à dimension humaine dispose d'une source d'eau chaude qui jaillit de la montagne à une température de 41,5°C. Un lieu pour se ressourcer au cœur d’une nature préservée, en alternant activités de pleine nature et soins de remise en forme.

  • Château de Bagnols les Bains
    Château de Bagnols les Bains - N Thomas
    Histoire et Culture

    Château

    Le petit château devant lequel vous passez fut construit au XVIIe siècle sur le chemin de Florac à Bagnols. La tour cache un bel escalier à vis. Pendant 59 années, cette maison forte fut celle de la gendarmerie à cheval. Les écuries étaient au premier niveau. En 1966, les gendarmes déménagèrent pour s'installer plus bas dans le village.
  • Eglise Saint-Privat
    Eglise Saint-Privat - © Nathalie Thomas
    Histoire et Culture

    L'Eglise Saint-Privat

    Mentionnée pour la première fois en 1258, l’église Saint-Privat semble avoir été construite entre XIIe et le début du XIIIe siècle. Elle subit les dommages des guerres de Religion comme beaucoup d’églises du Gévaudan. Malgré les nombreux remaniements, elle présente une architecture soignée.

Description

Ce parcours présente deux intérêts principaux :
d’abord une exploration des alentours des 2 massifs lozériens (le Mont Lozère d’un côté, la montagne du Goulet de l’autre), avec une première descente agréable qui précède quelques coups de pédale plus engagés, puis une balade sur le très joli plateau du Causse de Montbel. La fin, sans être insurmontable, demandera quelques efforts supplémentaires.
  • Départ : Station du Mont Lozère
  • Arrivée : Station du Mont Lozère
  • Communes traversées : Cubières, Mont-Lozère-et-Goulet, Chadenet, Allenc, Laubert, Montbel et Saint-Frézal-d'Albuges

Profil altimétrique


Recommandations

• Vérifier la météo.
• Choisir le parcours en fonction de votre pratique et de votre équipement.
• Prévenir un proche de votre itinéraire.
• Prévoir une réserve d’eau et de nourriture adaptée à vos besoins et au parcours choisi.
• Respecter le code de la route.
• Penser à un kit de 1 ère urgence pour vous et à un kit réparation pour votre vélo.
• Porter un casque.

Lieux de renseignement

Office de tourisme Mont- Lozère, Bagnols-les-Bains

avenue de la gare, 48190 Bagnols-les-Bains Mont-Lozere et Goulet

https://www.destination-montlozere.fr/contact@destination-montlozere.fr04 66 47 61 13

Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert de mi-avril à fin septembre

En savoir plus

Office de tourisme Mont Lozère - Le Bleymard

Place de l'église - Le Bleymard, 48190 Mont Lozère et Goulet

https://www.destination-montlozere.fr/contact@destination-montlozere.fr04 66 47 61 13
Les relais d'information sont des offices de tourisme partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. Ouvert mai à septembre
En savoir plus

Office de tourisme Mont-Lozère, Villefort

43, Place du Bosquet, 48800 Villefort

https://www.destination-montlozere.fr/contact@destination-montlozere.fr04 66 46 87 30

Les relais d'information sont des offices de tourisme partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. Ouvert toute l'année

En savoir plus

Transport

Cette randonnée est accessible en transports en commun uniquement en période estivale.

Pour consulter les horaires actualisés et planifier votre trajet, utilisez le calculateur d'itinéraires ci-dessous en renseignant l'arrêt d'arrivée : CUBIÈRES - Parking Station du Mont Lozère

Accès routiers et parkings

Depuis Le Bleymard par la D20, direction col de Finiels

Stationnement :

Station du mont Lozère

Source

Conseil Départemental de La Lozère
Pôle pleine nature Mont Lozère