1. Déviation
Les 9 patrimoines à découvrir
- Histoire et Culture
L'écobuage
Cette technique consiste à débroussailler par le feu : le feu est utilisé pour se débarrasser du genêt, notamment là où le girobroyeur ne peut pas passer. L'écobuage se pratique tous les 4 ou 5 ans sur l'espace choisi par l'agriculteur. Sur de grandes surfaces, il est contrôlé par les sapeurs pompiers. Au XIXe siècle, 100 000 moutons transhumants se joignaient aux troupeaux du plateau, ne laissant place à aucun genêt. Dès que les prés ne sont plus pâturés, le genêt s'installe, puis les arbustes et enfin la forêt. Les espaces ouverts sont dus au travail humain (défrichage) pour permettre aux troupeaux de pâturer les graminées. La pression pastorale empêche l'implantation spontanée d'arbustes et l'envahissement généralisé par la forêt.
- Faune et Flore
Rencontre avec l'amadouvier
Un gros champignon accroché au tronc d’un vieux hêtre : c’est l’amadouvier, un parasite de l’arbre.Sur le dessus, on dirait un chapeau de cèpe. Dessous, des tubes fins sont remplis de spores, des petites cellules qui permettront au champignon de se reproduire. L’amadouvier est parfaitement immangeable. À quoi peut-il donc servir ? Séché, il s’embrase à la première étincelle. Les humains de la préhistoire se servaient de lui pour allumer leurs feux. - Faune et Flore
Un véritable village
Au cours de leur vie, les arbres se tordent, se boursouflent, prennent des rides. Une branche rompue laisse sa cicatrice offerte au bec des oiseaux. À la fin, notre vieillard végétal se retrouve perclus de cavités. Autant de loges confortables qui abritent les petites bêtes. Un doux « pou pou pou » résonne dans la forêt ? C’est la chouette de Tengmalm. Le pic noir creuse son nid dans le bois mort, avec son bec puissant. Joli rongeur, le loir gris cache ses réserves de nourriture dans les trous de vieux hêtres. - Faune et Flore
Vie secrète du sous-sol
Vous qui parcourez la forêt, savez-vous que vous foulez la surface d’un monde méconnu ? Sous vos pieds, s’activent sans relâche une multitude de petites créatures. En décomposant la matière organique comme les feuilles mortes, elles permettent aux racines des arbres d’absorber les substances nutritives. Sans elles, il n’y aurait pas de forêt. Sous les racines, cet arbre laisse entrevoir le sous-sol. Observons ce qu’il cache. - Faune et Flore
L'Homme et la forêt
Par endroits, on voit que la forêt est coupée. Pourquoi ? Le marquage à la peinture distingue les arbres à couper de ceux qui seront conservés selon des critères économiques et écologiques. Dans la forêt du Mas de la Barque, il faut garantir le bon fonctionnement de l’écosystème forestier. Une ressource à préserver pour l’avenir. Observons le travail du technicien forestier. - Histoire et Culture
Mas de La Barque
Occupé uniquement par une maison forestière à la fin du siècle dernier, le Mas de la Barque a été fréquenté par les clubs de ski pour enfants à partir des années 1960, puis par les familles gardoises pendant les week-ends. En semaine, l'association « union pour l'animation de la Grange » organisait des classes vertes, des classes patrimoines et des journées à thème tout public. Des infrastructures coûteuses ont été progressivement mises en place (bâtiments, remontées mécaniques, canons à neige) puis partiellement démolies. Aujourd’hui, dans le cadre d'un programme global de requalification du site, l'aménagement touristique (domaine de ski de fond, raquettes, traîneaux, gîtes...) a été réalisé et est géré par une société d'économie mixte. La station propose des activités de pleine nature, été comme hiver.
- Architecture et Village
Mas de la Barque
Inaugurée en 1968, la petite station familiale du mas de la Barque a été créée pour répondre aux attentes des populations de proximité. Mais en 1981 les précipitations sont déficitaires en neige, en 1982 l'hiver est doux, en 1983 l'année est très chaude, en 1984 et 1985 les années sont très froides (record : - 23.5° ). Ces aléas climatiques ont orienté peu à peu l'activité de la station vers le ski de fond et mené progressivement à l'arrêt du ski alpin à partir de 1994.
- Histoire et Culture
La barque mystérieuse
Remarquez-vous l’étrange rocher en forme de barque ? Est-ce lui qui donne son nom au hameau ? En patois, « berque » désigne une brèche dans la montagne. Alors, Mas de la Barque ou « Mas de la Berque » ? Le Mas de la Barque se trouve sur la commune de Vialas en bordure de la forêt de Gourdouze. Le domaine du Prieuré de Gourdouze, auquel était rattachée la forêt, fut déclaré bien national à la Révolution française en 1789, puis vendu pour payer les dettes de l’État. - Eau et Géologie
Tourbière monde à part
Ce milieu naturel est un endroit étrange où seules survivent des plantes très particulières. La droséra est la vedette de la tourbière : le sol est si pauvre qu’elle capture des insectes pour se nourrir. C’est une plante carnivore. Ici, l’eau est très acide et fort peu oxygénée. À leur mort, les plantes ne se décomposent pas aussi bien que dans la forêt. Et elles s’accumulent pour former une épaisse couche de tourbe.