Les hautes Cévennes (jour 3)
Can de Ferrières
Can de Ferrières - © OTGCC nc
Barre-des-Cévennes

3. Les hautes Cévennes (jour 3)

Architecture et Village
Eau et Géologie
Faune et Flore
Histoire et Culture
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
On quitte les panoramas sur la vallée Française et la corniche des Cévennes pour rejoindre Florac par des petits plateaux calcaires, les cans : can de Ferrières et can de l’Hospitalet. Ils offrent une vue imprenable sur la vallée du Tarnon, le causse Méjean et le Bougés.

Les 38 patrimoines à découvrir

  • Eau et Géologie

    Affleurement de grès

    Balise n° 13
    De l’autre côté de la route, le talus gréseux présente des couches entrecroisées qui se sont déposées dans des eaux fluviales au courant violent. Les galets qu’elles contiennent possèdent des angles peu émoussés indiquant qu’ils ont été peu charriés. Ce grès très friable est généralement collé par de l’argile verdâtre enrichie de mica blanc sans trace de calcaire. Il témoigne de l’arrivée de la mer, il y a 200 millions d’années. Sur cette paroi, les plantes doivent compenser l’érosion intense par leur possibilité de développement rapide et être également en mesure de supporter une certaine sécheresse. On rencontre quelques rares camomilles des rochers et plantains carénés.

  • Eau et Géologie

    Grès érodés

    Balise n° 14
    Une dizaine de mètres en contrebas du sentier, le grès montre des zones dénudées fortement érodées. Ce sont des zones très actives de départ des matériaux, surtout lors des importantes pluies d’automne et de printemps. Les plantes ne peuvent s’y installer. Seule l’implantation d’arbres pourrait stopper ce processus. Leur important système racinaire maintiendrait le sol pendant que les branches le protègeraient de l’agressivité des pluies. Ces grès sont surmontés de dolomies, calcaires et marnes contenant des fossiles marins : moules, pectens (genre de coquilles Saint-Jacques)...

  • Histoire et Culture

    Village de vacances

    Balise n° 12
    Le village de vacances de Barre a été construit en 1971 par le syndicat intercommunal. Il comprend 30 logements et peut accueillir 180 personnes. Sa construction a pour origine une nouvelle orientation de l’économie barroise favorisant l’accueil touristique.
  • Faune et Flore

    Forêt

    Balise n°15
    La forêt caractérise le paysage qui s’étale vers l’est. Plus de 60% de la surface sont recouverts de bois, dont 40% de résineux. Parmi eux, beaucoup sont des espèces introduites par l’Office national des Forêts : pin laricio et sapin de Nordmann sur les parties hautes du relief, pin Douglas dans les dépressions. On trouve aussi, généralement relégué dans les sols superficiels et pauvres, le pin sylvestre, espèce indigène qui a colonisé d’anciens parcours à moutons abandonnés à la fin du XIXe siècle. Les feuillus n’occupent que 20% du territoire boisé : ce sont essentiellement des hêtres, des chênes sessiles et des bouleaux.

  • Faune et Flore

    Frênes en têtard

    Balise n° 10
    Dans ce petit ravin, l’eau ne coule pas durant l’été. On remarque la présence d’un grand nombre de frênes qui ont une forme particulière, dite en têtard, du fait d’un élagage régulier. Cet arbre préfère les sols relativement profonds et humides mais l’homme l’a privilégié ici au détriment de ses concurrents directs, saules, trembles, noisetiers. Les Celtes et les Germains le considéraient déjà comme un arbre sacré, censé attirer la foudre et les pluies bienfaisantes. Son bois dur et élastique, très apprécié dans l’ébénisterie, sert à la fabrication des manches d’outils. Les paysans utilisent également son feuillage comme appoint alimentaire pour les bêtes.

  • Eau et Géologie

    Can Noire

    Balise n° 11
    Ce versant abrupt est interrompu en son milieu par un replat correspondant à un lambeau de la pénéplaine qui résulte de l’érosion complète de la chaîne hercynienne, à la fin de l’ère primaire (entre 280 et 230 millions d’années). Au-dessous du replat se trouvent des roches mises en place entre 350 et 280 millions d’années : ce sont essentiellement des micaschistes (3) et des granites (1). Ici, les pentes raides, les sols superficiels et acides sont recouverts par les landes à genêts, bruyères, fougères et thym des Cévennes. Quelques chênes sessiles, frênes et saules brisent cette monotonie. On trouve au-dessus du replat, des grès (4), dolomies (6) et calcaires (5), déposés par les mers du Secondaire, entre 230 et 190 millions d’années.
  • Barre-des-Cévennes
    Barre-des-Cévennes - © Pierre Lahoud
    Histoire et Culture

    Rochers ruiniformes

    Balise n° 16
    Le Castelas est une butte témoin de l’ancienne couverture calcaire que l’érosion a séparée des Grands Causses. il a été occupé vers 2500 avant J.-C. par des populations venues des garrigues languedociennes. Sur ces trois rochers que l’érosion a laissés, se trouvent une dizaine de trous rectangulaires. Ils auraient supporté la base d’une tour à signaux en bois.

  • Histoire et Culture

    Place de l'Orient

    Balise n° 9
    Sur cette place où s’est tenu depuis le XVIe siècle le marché aux porcs, se dressait la troisième fontaine de Barre. A l’entrée de la grande rue s’élevait la porte des Cévennes, détruite en 1836 parce qu’elle gênait le passage des charrettes. Les maisons jouxtant cette porte, et celle de Florac, ont été réquisitionnées lors de la guerre des Camisards afin de loger les soldats du Roi. Barre a été à cette époque, l’une de leurs principales garnisons.

  • Histoire et Culture

    Place des écoles

    Balise n° 4
    Cette « place des écoles » a changé de nom à plusieurs reprises au cours du temps. Au Moyen Âge, on l'appelait “place de la Pourcarié”, car elle servait de marché aux porcs. Par la suite, la marché s'est ouvert aux bœufs, aux chevaux et aux mulets, elle a donc été rebaptisée “place du foirail”. C’était l’endroit le plus important de la foire. Les plus grosses sommes d’argent s’y échangeaient. Pendant la guerre des camisards (1702 - 1704), cette place a été défendue par une grande palissade en bois. Enfin, c'est pendant la Révolution de 1789 qu'elle a pris le nom de “place d’armes” : la garde nationale s'y exerçait au maniement d’armes.

  • Église de Barre-des-Cévennes
    Église de Barre-des-Cévennes - © Guy Grégoire
    Architecture et Village

    Église

    Balise n° 8
    Elle a vraisemblablement été édifiée au XIIe siècle. Sa nef voûtée en plein cintre est de style roman. Diverses adjonctions latérales, de style gothique, ont agrandi l’édifice primitif : au XIVe siècle, une chapelle (côté nord), dans laquelle figurent les armoiries des seigneurs de Barre; au XVe siècle, trois chapelles au sud. Cette église est classée Monument historique depuis 1931. Devant elle, se trouve la place de la Bladarié où se tenait, au Moyen Âge, le marché aux grains, puis à partir du XVIe siècle, le marché aux moutons.
  • Histoire et Culture

    Place de la Madeleine

    Balise n° 5
    La fontaine date du XVIIIe siècle. La tête de Marianne, personnification de la République, a été ajoutée à la fin du XIXe s. A la même époque, un peuplier, symbole de la liberté, a été planté par la jeunesse républicaine. De cet endroit, on peut voir quelques maisons bourgeoises, qui datent pour la plupart du XVIIe et du XVIIIe siècles. Elles témoignent du passé florissant de ce village, qui comptait une vingtaine de voituriers (marchands-transporteurs) qui descendaient vers la plaine, chargés de laine et de châtaignes, et remontaient avec du sel, du vin et de l’huile. De larges porches permettaient d’abriter les attelages et les charrettes. Les jours de foires, le marché aux grains s’installait sous ces voûtes et sous celles de la mairie.

  • Histoire et Culture

    Château

    Balise n° 6
    Édifié au XIIe et au XIIIe siècle, il a été entièrement reconstruit vers le début du XVIe siècle. De 1710 à 1715, il a été remanié par le seigneur de Barre qui a fait graver ses armoiries au-dessus de la porte d’entrée. A cette époque, deux tours ont été ajoutées. Pendant la Révolution, les armoiries ont disparu, victimes d’un vigoureux martelage. Au début du XIXe siècle, la tour maîtresse a été supprimée lors d’un agrandissement.

  • Faune et Flore

    Plantes des murs

    Balise n° 3
    La végétation des murs doit surmonter à la fois le manque de sol et la sécheresse, pour résister à ces conditions trois stratégies sont possibles : Passer la mauvaise saison à l’état de graines comme les plantes annuelles (arénaire à feuilles de serpolet - arenaria serpyllifolia) ; faire des réserves d’eau comme les plantes grasses (orpin blanc - sedum album) ; ou se dessécher sans mourir comme les lichens et les mousses qui, en dégradant le substrat, créent un peu de sol pour les plantes supérieures (celles qui ont des fleurs donc des graines : arénaires, orpin...).
  • Eau et Géologie

    Roches et construction

    Balise n° 3
    Différentes roches ont été utilisées pour la construction du village comme dans la cour à gauche. Ces matériaux sont surtout le calcaire (5) et la quartzite (2) pour les maisons, auxquels s’ajoutent dans les murs de soutènement, un peu de grès (4), de granite (1), ou de micaschistes (3) pour les toits. Ces roches viennent des environs immédiats de Barre où elles forment l’ossature du paysage, comme nous pouvons le vérifier au premier plan, en direction du sud-ouest. De chaque côté de la ruelle s’ordonnent les jardins construits en terrasses. Ce dispositif, propre aux pays de montagne, permet en réduisant la pente, de retenir la terre. La tradition orale veut que les seigneurs du lieu aient accordé, sans redevance, ces jardins à leurs tenanciers.

  • Histoire et Culture

    Temple

    Balise n° 7
    Commencé en 1823, achevé en 1826, ce temple est le troisième qu’a compté Barre. Son architecture est semblable à celle de tous les temples édifiés à cette époque. Le premier temple a été érigé près de l’église en 1608, peu après l’arrivée du protestantisme dans la région. Il n’en subsiste qu’une pierre, aujourd’hui visible sur la façade d’une maison de la rue principale, où l’on peut lire : “Qui est de dieu, oit la parole de Dieu, 1608”. Les protestants ont construit un deuxième temple sous le village en 1675. Il a été détruit sur ordre du Roi, en1685, lors de la Révocation de l’édit de Nantes, ce qui a obligé les protestants à tenir leurs assemblées religieuses dans la montagne.

  • Faune et Flore

    Plantes des rochers

    Balise n° 17
    Ces rochers offrent aux plantes un milieu comparable à celui des murs mais elles y sont installées depuis plus longtemps. La plupart se sont réfugiées le long des fissures ou des replats où elles trouvent un peu d’éléments minéraux et organiques, laissant aux lichens le soin de coloniser les parois lisses. La dolomie crée ici des conditions particulières de sol favorables à certaines plantes comme la kernerie des rochers (kernera saxatilis)... L’érosion y creuse de petites cavités servant d’abri à certains oiseaux comme le rouge-queue noir (phoenicurus ochruros) en été, ou l'accenteur alpin (prunella collaris) en l’hiver.

  • Fontaine du Thérond
    Fontaine du Thérond - © Guy Grégoire
    Architecture et Village

    Fontaine du Théron

    Balise n° 2
    Barre est construit au niveau du contact des grès et des micaschistes. De cette zone imperméable s’échappent plusieurs sources et suintements qui alimentent les fontaines et les puits des jardins des villages. La fontaine du Théron, qui est la plus ancienne, a été plusieurs fois restaurée. La maison-type barroise est généralement plus haute que large, vraisemblablement pour ne pas trop empiéter sur les terres exploitables. Au rez-de-chaussée, on trouvait la boutique, l’atelier, la remise ou l’écurie ; au premier étage, la cuisine et une ou deux chambres à coucher au-dessus. Surmontant le tout, le pailler, où étaient stockés le foin et la paille.

  • Castor au réfectoire
    Castor au réfectoire - © Bruno Descaves
    Agriculture et Elevage

    Vallée du Malzac

    L’érosion du Malzac, plus faible que celle du Grisoulle, a laissé davantage de terres favorables aux cultures et aux prés. Cela permet aux exploitations d’avoir quelques troupeaux de bovins. Le climat, le relief et les sols de cette région l’obligent à centrer son économie sur des activités pastorales et forestières peu productives alors que la diversité du climat et des milieux engendrent une grande variété d’espèces végétales et animales, source de richesse biologique. Le Parc national des Cévennes s’est employé à préserver cette richesse en réintroduisant certaines espèces disparues : chevreuil, cerf, grand tétras, castor et vautour fauve.

  • Histoire et Culture

    Place de la loue

    Balise n° 1
    Sur cette petite place, située à l’entrée nord-ouest du village, se tenait lors des grandes foires de printemps et d’automne, la “loue”: des bergers, des domestiques ou des ramasseurs de châtaignes attendaient, assis sur le parapet, qu’un éventuel employeur les embauche. Le village accueillait douze à quinze foires par an. Celles du printemps et de l’automne pouvaient attirer jusqu’à dix mille personnes venues des départements limitrophes, mais aussi du Var, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône. Ce village-rue était protégé à chacune de ses extrémités par une porte fortifiée. L’une d’entre elles se dressait près de la place de la Loue : appelée porte de Florac, détruite au début du XIXe siècle.

  • Eau et Géologie

    Ligne de partage des eaux

    Balise n° 18
    Au centre du paysage, le Malzac serpente au milieu d’un relief relativement doux et va se jeter dans la Mimente sur le versant atlantique. Le Grisoulle, à gauche, est un affluent du Gardon qui coule vers la Méditerranée, en découpant des versants abrupts dans le relief. La pente du Grisoulle est six fois plus forte que celle du Malzac. Dans quelques milliers d’années, il n’est pas impossible qu’il capture ce dernier et modifie profondément le paysage. Le petit col qui les sépare partage les eaux. La ligne de partage des eaux passe aussi par le Castelas et la can Noire. 
  • Faune et Flore

    Eboulis

    Balise n° 19
    Le calcaire est composé de minces couches surmontées d’autres plus épaisses. L’eau pénètre dans les interstices de la roche et, sous l’action du gel, la fait éclater. Les couches de la base, plus fissurées, sont éliminées plus rapidement, ainsi se créent les surplombs visible à trois niveaux différents. Ces milieux rupestres servent de refuge à certaines espèces végétales (oseille à feuille en forme d’écusson) et animales (chouette chevêche). Plus bas, quelques suintements entretiennent une végétation de milieux humides : prêle, eupatoire chanvrine. Lieu de rendez-vous des papillons (demi-deuil, silène), ils sont les seuls à pouvoir puiser le nectar au fond des corolles profondes des eupatoires et des cirses.

  • Histoire et Culture

    Place des Ayres

    Balise n° 20
    Ainsi dénommée parce qu’autrefois la plupart des paysans de Barre venaient y battre au fléau leurs céréales . Cette technique, connue depuis l’époque gallo-romaine est restée longtemps la plus répandue.

  • Histoire et Culture

    Barre-des-Cévennes

    Dès 1530-1540, la Réforme touche ce village-rue, célèbre pour ses treize foires annuelles. Une pierre gravée comportant l’inscription « Qui est de Dieu oit la parole de Dieu – 1608 – », provenant du second temple de Barre, est toujours visible sur le mur d’une des maisons de la Grand rue. Lors de la guerre des camisards, Barre devient la « capitale » administrative des Hautes-Cévennes. Les autorités renforcent alors ses défenses et augmentent les effectifs de la garnison installée depuis 1684. Barre est le lieu de naissance du célèbre camisard et prophète Elie Marion (1678-1713).

  • La Can de Ferrières
    La Can de Ferrières - © Guy Grégoire
    Agriculture et Elevage

    La can de Ferrières

    Ce plateau calcaire est encore aujourd'hui pâturé par des troupeaux de moutons. Observez les tas de pierre qu'on nomme "clapas". Ils ne sont pas là par hasard ! Ils résultent de l'empierrement par l'homme des champs mais aussi des parcours. Ces amas de pierres servent d'abris pour de nombreuses espèces.

  • PROHIN Olivier
    Eau et Géologie

    Source du Pêcher (Pesquié)

    Dans un grand parc calme et ombragé, la source du Pêcher jaillit d’un gros éboulis rocheux, par plusieurs venues d’eau, les griffons, dont aucune n’a pu être pénétrée jusqu’à présent. Elle draine vers le Tarnon les eaux de la partie Est du causse Méjean et fournit beaucoup d’eau, en quantité irrégulière:
    • débit d’étiage (basses eaux) : entre 80 l/s et 200 l/s
    • débit moyen : entre 1 250 l/s et 7 000 l/s
    La température moyenne est de10°C à 10,2°C..
    Le mot « pêcher » vient de l’occitan « pesquièr = vivier » issu du latin « piscis = poisson ».

  • Siège du Parc national des Cévennes, Château de Florac
    Siège du Parc national des Cévennes, Château de Florac - © Guy Grégoire
    Histoire et Culture

    Château de Florac

    Rebâti en 1652, après les guerres de Religion, le château de Florac occupe l'emplacement de l'ancien château féodal dont on retrouve mention dès le début du XIIIe siècle. Au moment de la Révolution, le château a été transformé en “grenier à sel”. Vendu à l'Etat en 1810, il a été utilisé comme prison, dont il garde encore quelques attributs. Depuis 1976, il est le siège du Parc national des Cévennes. Baladez-vous dans ses jardins, vous y trouverez quelques informations sur le Parc.

  • PROHIN Olivier
    Eau et Géologie

    Pisciculture

    Installée en amont de l’ancien pont de la Draille de Margeride, la pisciculture perpétue une tradition d’élevage de poissons probablement très ancienne. Derrière les bassins d’élevage se trouve le moulin de la source, l’un des anciens moulins de Florac qui servaient à moudre du blé, extraire l’huile de noix, fouler de la laine...

  • PROHIN Olivier
    Agriculture et Elevage

    Ferradou et le foirail

    Ce “travail” ou “ferradou” servait à ferrer les boeufs. Il est situé sur le foirail, près du poids public, où se sont tenues jusqu’à treize foires annuelles. Ces foires étaient des lieux d'échanges entre les régions voisines. On y menait des moutons, des chèvres, des bovins, des cochons, depuis les Causses, les Cévennes, le mont Lozère, et plus loin encore. On y vendait du vin, des châtaignes, du blé, des fruits, des sabots, des tissus de laine… Elles étaient de vraies fêtes que certains arrosaient plus que de raison avant de repartir vers leur village !

  • La source du Pêcher
    La source du Pêcher - PROHIN Olivier
    Eau et Géologie

    Le Vibron et sa faune

    Né de la source du « Pêcher », Le Vibron, aménagé en plusieurs retenues, assura de tout temps la ressource en eau potable de la ville. Jadis l’eau courante du Vibron desservait les lavoirs, les tanneries et servait à évacuer les eaux usées. Il actionnait jusqu'à huit moulins et alimentait le vivier à poissons.
    Le nom Vibron dérive de l’occitan vibre = castor. Vous pourrez y observer le cincle plongeur, appelé aussi merle d’eau. Pour se nourrir d’insectes aquatiques, il peut marcher sous l’eau et niche dans les trous de murs ou sous les ponts. En juin, au crépuscule, dans les ruelles aux alentours du Vibron, s’élève le chant flûté du crapaud accoucheur. Ce nom vient du fait qu’après l’accouplement, les mâles transportent les œufs sur leur dos.

  • intérieur temple Florac
    intérieur temple Florac - Gregoire Guy
    Histoire et Culture

    Le temple

    Vers 1550, dans sa grande majorité, la population cévenole adopte les idées de la Réforme. L’Eglise protestante de Florac est officiellement fondée en 1560. Le temple actuel est le 3ème construit dans la ville. Il a été inauguré en 1833, la même année que l’église, consacrant ainsi la paix entre la communauté catholique et protestante après deux siècles de conflits religieux. Son architecture sobre et austère, caractéristique des temples protestants, est particulièrement bien adaptée à la prédication.
  • PROHIN Olivier
    Architecture et Village

    Église Saint-Martin

    L’église primitive, celle du prieuré de la Chaise-Dieu, était à l’emplacement de l’église actuelle, et entourée d’un cimetière. Entre le XIIIe et le XVe siècle, l’histoire de Florac est marquée par les rivalités qui opposaient le pouvoir du prieuré à celui du seigneur, installé de l’autre côté du ruisseau du Vibron.L' église fut détruite en 1561 et un temple fut construit sur ses ruines. Les guerres de Religion dévastèrent plusieurs fois Florac. Le temple fut détruit à son tour, ainsi que l’horloge et le clocher, au début du siècle suivant (1629). L’église actuelle, d’architecture néoclassique, date de 1833, comme le temple actuel, situé sur l’Esplanade.

  • PROHIN Olivier
    Architecture et Village

    Ancien couvent

    Classée Monument Historique, cette maison datant de 1583 possède un
    remarquable portail orné. Construit pour accueillir un hôpital, le bâtiment fut occupé au XVIIe siècle par un couvent des Capucins. Transformée de nouveau en hôpital, cette maison a également été le siège de la sous-préfecture, puis d’une institution religieuse. Maison dite “de la congrégation”, elle est aujourd’hui utilisée comme école privée. Il faut l’imaginer lorsque à la fin du XVIIe siècle, ce quartier était très peuplé et animé par de nombreuses activités économiques : artisans du textile, ouvriers du cuir, mais aussi muletiers, voituriers et cabaretiers vivant du passage de ces transports.

  • BOUISSOU Arnaud
    Cols et Sommets

    Panorama et l'histoire

    Un village troglodyte existait dès l’âge du bronze dans les rochers de Rochefort (1054 m d’altitude) où fut construit le premier château féodal. A l’époque gallo-romaine, Florac n’était sans doute qu’un domaine rural. C’est autour du quartier du Fourniol, sur la petite hauteur qui domine le Vibron et au pied de l’église, que s’installe le village médiéval. La population atteint 1 000 habitants au XVIIIe siècle, 2263 en 1852. Elle demeure à peu près stable depuis le début du XXe siècle (autour de 2 000 habitants).

  • PROHIN Olivier
    Histoire et Culture

    Esplanade

    Le passage sous le porche de la sous-préfecture est l'un des nombreux passages couverts qui se faufilent sous les maisons : vous venez de traverser les anciens remparts de Florac et vous vous trouvez à l'intérieur de la ville médiévale. Outre ses beaux platanes centenaires (les plus âgés ont 200 ans) vous y trouverez d’un côté, la statue de Léon Boyer, collaborateur de Gustave Eiffel avec qui il a construit le viaduc de Garabit, mort au Panama en 1883 où il travaillait au percement du canal ; de l’autre, le temple protestant et le monument aux morts.

  • PROHIN Olivier
    Histoire et Culture

    Grand-Rue

    La rue Armand Jullié est l’ancienne rue commerçante, bordée d’échoppes aux devantures caractéristiques. C’est cette rue que traversaient les caravanes de muletiers qui transportaient les marchandises entre l’Auvergne et le Midi, auxquels ont succédé les rouliers et les charretiers. Plus d’une vingtaine de rouliers “remisaient” à Florac au début du XXe siècle : ils y faisaient halte et prenaient des chevaux de renfort pour grimper les côtes qui les attendaient sur la route.

  • PROHIN Olivier
    Histoire et Culture

    Planet

    Aux XVIe et XVIIe siècles, de nombreux troubles religieux opposant catholiques et protestants ont affecté les Cévennes, causant maintes destructions. Après la signature de la paix d’Alais (juin 1629) entre Richelieu et le duc de Rohan, les protestants conservent le droit de pratiquer leur religion mais leurs fortifications sont détruites. C’est le cas des remparts de Florac. La maison où est installée le panneau est l'une des plus anciennes de Florac : sa tour surveillait la porte du Thérond. C’est aussi le carrefour entre l’ancienne route de Nîmes à Saint-Flour et l’ancienne route de Florac à Séverac par le Causse.

  • bord de rivière trace castors
    bord de rivière trace castors - pnc
    Eau et Géologie

    Le Tarnon et ses rives

    La préservation de la végétation des rives, riche en habitats rares est un enjeu majeur qui justifie un classement d’intérêt européen « Natura 2000 ». Présents sur le Tarnon, la Loutre et le Castor d’Europe, de mœurs crépusculaires et nocturnes restent difficiles à observer. Le poisson est l’aliment de base de la Loutre, le Castor se nourrit des saules croissant sur les berges. La ripisylve, formation boisée ou arbustive occupant les rives, contribue à la biodiversité et limite l’érosion des berges, car lors des épisodes cévenols, les crues peuvent atteindre 6 mètres de hauteur.
  • PROHIN Olivier_pnc
    Histoire et Culture

    L’ancienne gare et le pont en fer

    Cette gare était le point de départ de la ligne Florac - Ste Cécile d’Andorge. Exploitée de 1909 à 1968 par les Chemins de Fer Départementaux (CFD), cette voie reliait la sous-préfecture Lozérienne à la ligne St. Germain des Fossés/Nîmes qui désenclavait les Cévennes. Aujourd'hui elle renaît comme Voie verte "La Cévenole".  Le pont traversant le Tarnon, construit en 1890 sur le modèle Eiffel, fut un des premiers ouvrages métalliques réalisés à cette époque.

Description

De Barre des Cévennes, prendre la direction de Florac par la D 983, et à la sortie du village prendre à gauche un chemin qui rejoint le col des Faïsses (GR®7 & 67).
1 – Au col des  Faïsses, prendre à droite le GR®43 qui longe la route de la Corniche des Cévennes jusqu'au col du Rey.
2 – Au col du Rey, prendre en face la petite route, direction Ferrières sur 1km 700, puis la quitter pour prendre une piste à gauche (GR®43).
3 – Après 800 m, quitter la piste pour un petit sentier qui passe aux hameaux de Tardonnenche puis de La Rouvière pour rejoindre le pont de Barre et Florac (GR®43).
  • Départ : Barre des Cévennes
  • Arrivée : Florac
  • Communes traversées : Barre-des-Cévennes, Cans-et-Cévennes, Vebron et Florac-Trois-Rivères

Profil altimétrique


Recommandations

Adaptez votre équipement aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Bien refermer les clôtures et les portillons.
En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Accès routiers et parkings

Barre des Cévennes, D 983.

Stationnement :

Parking à l'entrée de Barre en venant de Florac.

Source

Maison du tourisme et du Parc national, Florachttp://www.cevennes-parcnational.fr/
Parc national des Cévenneshttp://www.cevennes-parcnational.fr/